La CMA menace de quitter la table

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La CMA met en cause le Général Gamou - Le GATIA accuse les « Toubabs »

À en juger par les propos du président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix, son application est en bonne voie. Cette déclaration faite sur Les antennes contraste manifestement avec la réalité des choses ainsi que  les echos en provenance de la dernière réunion dudit comité. Il nous revient, de source bien introduite, que la Coordination des Mouvements de l’Azawad a ouvertement prévenu à l’issue de cette rencontre qu’elle sera absente des prochaines retrouvailles si certains détails ne sont pas régler. Les membres de la CMA s’insurgent contre leur prise en charge sur fonds propres depuis quelques temps, faute de règlement de leur hébergement et de leur pécule les pendant les réunions. Ould Sidaati et ses compagnons estiment en outre que cette attitude traduit une mauvaise volonté des autorités maliennes ainsi que des garants internationaux de l’Accord.

Pays de merde et Etat voyou

«Pays de merde». Le terme a été rendu populaire par le président américain Donald Trump pour désigner la pesante dépendance socio-économique des pays africains. Certains observateurs nationaux ont même vu quelques similitudes avec le Mali à cause de la gestion chaotique du pouvoir pendant le quinquennat finissant. Le parallèle est peut-être trop osé, mais le Mali s’approche de plus en plus du statut d’Etat voyou. C’est du moins ce qu’il ressort de l’attitude des syndicats de l’education qui viennent d’obtenir de l’Etat le vote d’un statut particulier pour leurs corps respectifs.
Nonobstant, le mot de l’ordre des 408 heures de grève déclenché pour la cause n’est pas suspendu. La reprise du travail est conditionnée par les syndicalistes à la promulgation de la loi ainsi qu’à la publication des décret et arrêté afférents à son application. Ils disent ne pas se fier à un État qui accepte les doléances sous la pression mais susceptible de se soustraire à ses engagements. Comme qui dirait un État voyou.

L’opposition ou le grand regrets d’IBK

Lors de la cérémonie de présentation de vœux avec les forces vives, le président de la République s’est illustré par un appel du pied pour le moins surprenant à la société civile, en signifiant qu’elle mérite mieux d’être aidée financièrement que l’opposition qui s’en sert pour insulter. IBK prévenu par la même occasion qu’il n’a pas 500 millions à jeter en l’air comme pour dire que c’est par mansuétude que le chef de file de l’opposition bénéficie des avantages liés à son statut. Ce n’est certes pas une aumône mais, pour sûr, il résulte d’une volonté qui naguère encore faisait la gloire du chef de l’Etat, lequel se targuait d’avoir réussi à concrétiser un projet relégué aux oubliettes. Avec la fin de l’état de grâce et la ferveur électoraliste qui gagne les esprits, il semble que le président en éprouve un grand regret d’avoir lui-même conçu un enfant pour lui porter le coup de grâce. Surtout que les tribulations politiques, de 2013 à nos jours, ont démontré que le Mali avait manifestement plus besoin de consensus sous le régime actuel que sous ATT.

Les faux médecins tuent plus que les ‘djihadistes’ à Tombouctou

Par-delà les attaques sporadiques de bandits armés sous le couvert du titre de djihadiste, la tendance est à l’accalmie à Tombouctou où la population la mort d’un douanier a provoqué une journée ville morte la semaine. Mais, l’autre phénomène qui aurait dû inspirer une protestation similaire c’est l’absence totale de couverture sanitaire. Aux yeux et à la barbe de la Minusma et d’organisations humanitaires fortement présentes dans la ville, la faible dotation de l’hôpital régionale en plateau et ressources humaines commence à faire des ravages inquiétants dans la ville. En tout cas, la structure sanitaire, si elle existe, n’est plus une référence fiable au regard des diagnostics le plus souvent faussés. Il arrive par conséquent que les pauvres malades passent longtemps à traiter des symptômes qui ne sont pas ceux qu’ils portent en réalité. Il ne s’en rendent compte malheureusement qu’après s’être rendus à Bamako et accusé un retard parfois dramatique dans la prise en charge de leur réelle maladie. C’est ainsi que la plupart des Tombouctiens morts de maladie sont enterrés à Bamako ces derniers temps.

«Ladji Bourama» devient «Ladji baga-baga»

C’est l’appellation d’Ibk la plus répandue ces derniers temps et qui risque même de ravir la vedette au très populaire sobriquet «Ladji Bourama». IBK l’a mérité la semaine dernière, à l’issue de sa sortie fracassante sur l’opposition malienne en recevant les vœux de la société civile malienne. Dans le dessein vraisemblable d’un appel du pied à ses composantes, le chef de l’Etat a laissé entendre que la société civile mérite plus les 500 millions annuels que l’opposition qui consacre du temps à insulter le pouvoir. Et de mentionner en demi-mot que la loi qui l’attribue au chef-de-file de l’opposition est susceptible d’être revue. À défaut d’en arriver jusque-là là, IBK prévient qu’il ne sera désormais d’une posture différente face à l’opposition qui a dépassé toutes les limites. Cette dernière n’a pas l’air d’être perturbée outre mesure par les menaces d’IBK. La plupart des ténors interrogés par nos soins l’assimilent à une simple intimidation comparable à ses habituels «doigts agités».

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3 COMMENTAIRES

  1. OU est la table ???

    Ha le baratin intello pédant :
    “«Pays de merde». Le terme a été rendu populaire par le président américain Donald Trump pour désigner la pesante dépendance socio-économique des pays africains.

    Ce gland de Trump doit être ravi : sa phrase de merde….. est particulièrement diffusée en Afrique

  2. LES jeunes maliens doivent préparer pour changer de couleur de notre territoire cette année , SOIT la pais ou on transformera la ville de KIDAL en pousseur .

  3. La CMA n’a jamais été sur la table au fait, c’est le Gouvernement seulement qui se tracasse à chercher la paix. Et on l’aura INCHALLAH.

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