Le président Dioncounda Traoré aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Mali : ” Je ne suis pas un Président pris en otage”

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C’est avec la preuve d’une parfaite maîtrise de la crise malienne et de ses contours que le président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré, a accueilli les hôtes du Mali, la semaine dernière, à la faveur de la réunion ministérielle du Groupe de Soutien et de Suivi de la Situation au Mali. Le chef de l’État en a profité pour lever les équivoques sur certains préjugés et expliqué qu’il est plus l’otage des circonstances que d’un système ou d’une crainte quelconque. Et M. Traoré de laisser entendre que son approche et sa posture actuelles sont dictées par les exigences du compromis dynamique auquel l’on doit tant d’acquis dans la gestion des crises institutionnelle et sécuritaire que le Mali traverse. Le président de la République a par la même occasion rassuré les hôtes et partenaires du Mali que leur solidarité envers notre pays a plus de résonnance chez la majorité des Malien qu’elle n’est rejetée par la poignée de jusqu’au-boutistes. (Nous vous proposons l’intégralité du discours prononcé par le Pr. Dioncounda Traoré, la semaine dernière, devant un parterre de partenaires bilatéraux et multilatéraux du Mali).

Le président malien de transition Dioncounda Traoré,

Je voudrais à l’entame de mes propos, vous souhaiter à mon nom personnel et au nom de l’ensemble du Peuple du Mali, la bienvenue à Bamako, un agréable séjour en terre africaine du Mali. Le Mali, un pays fier d’avoir été du combat pour la libération totale du continent et pour l’unité africaine, fier d’avoir été du combat pour un monde de paix de fraternité et de partage. Le Mali un pays fier et honoré de vous accueillir ce matin.

Je voudrais témoigner notre profonde gratitude à l’Union Africaine pour avoir initié cette importante rencontre. Je voudrais vous remercier, toutes et tous, frères et sœurs de différentes communautés et de différents pays, qui êtes depuis de longs mois profondément préoccupés par le sort de ce pays qui traverse une période difficile, certainement la plus difficile de son évolution, mais qui reprendra sa route et sa place grâce à la volonté inébranlable des Maliennes et des Maliens de surmonter cette épreuve et grâce – soyez en remerciés – à votre soutien et à votre solidarité agissante.

Du début de la crise à cet instant, mon pays ne s’est jamais senti ni seul, ni abandonné. Le monde entier s’est précipité à nos côtés pour nous aider à éteindre l’incendie allumé au nord. Cette grande sollicitude de la communauté internationale à l’endroit du Peuple Malien est un témoignage d’amitié qu’il sait apprécier et qui lui fait mesurer toute la responsabilité qui est la sienne aujourd’hui.?

Aussi voudrais-je remercier Son Excellence le Docteur Yayi BONI, Président de la République du Benin, Président en exercice de l’Union Africaine, Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la CEDEAO, Son Excellence Blaise COMPAORE, Président du Faso, Médiateur de la CEDEAO, Son Excellence Good Luck Jonathan, Président du Nigeria, co-médiateur de la CEDEAO ainsi que les commissions de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de l’Union Européenne pour leur engagement dans la résolution de cette crise.

J’aimerais, en particulier, saluer la présence parmi nous de Mme Nkosana Djamini Zuma, la toute nouvelle Présidente de la Commission de l’Union Africaine qui, à peine investie et malgré un agenda que je sais très chargé, a tenu à venir à Bamako et à apporter à nos travaux son précieux soutien pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali et dans la sous-région, montrant ainsi que le Mali est vraiment sa priorité.

Je voudrais également saluer, en particulier, Mr Romano PRODI, Envoyé-Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies, qui a également tenu à être parmi nous.

Je voudrais enfin témoigner ma profonde gratitude aux pays voisins, à la France, aux Etats Unis, à la chine, à la Russie, à tous nos amis et frères de par le monde pour leur témoignage de solidarité, d’amitié, de fraternité et leur coopération qui nous permettent d’envisager l’avenir avec sérénité.

Je voudrais vous assurer, d’ores et déjà, de la totale collaboration du Gouvernement du Mali. Cette collaboration ne vous fera pas défaut car nous savons que vous êtes là en amis, en frères, en partenaires à un moment où la mutualisation des ressources est la seule réponse aux défis sécuritaires que connaît notre pays et qui, sans doute, représentent une menace pour les sous-régions sahélienne et Ouest Africaine, pour le Sahara, pour l’Afrique et pour le monde.

Excellences, Mesdames, messieurs, chers amis,

Le Mali a connu de façon récurrente des crises dans ses régions septentrionales. Ces crises pouvaient être considérées comme spécifiquement maliennes car elles avaient pour causes :

un déficit de développement dans ces régions où la vie, il faut le reconnaître, est rugueuse et où certains de nos compatriotes pouvaient se croire marginalisés.

Ce que j’appellerais un déficit ” démocratique “, car les relations qui existaient entre les différentes composantes des communautés qui vivaient dans ces régions étaient quasi-féodales, d’où une volonté pour les uns de s’émanciper et pour les autres de conserver leurs privilèges.

Des velléités irrédentistes qui venaient se greffer aux deux premières causes de façon opportuniste. Et tout cela conduisait à la violence armée et à l’insécurité.

Nous avons cherché, en tout cas dans les années 90, avec l’avènement de la démocratie pluraliste dans notre pays, nous avons cherché la solution dans l’initiation de nombreux projets de développement du Nord dans la décentralisation, dans l’intégration de combattants rebelles dans les différents corps de l’armée malienne, dans une insertion discriminatoire positive des citoyens du nord dans les circuits de l’économie nationale et dans la fonction publique malienne à travers le pacte national et les différents accords intervenus par la suite, grâce à la médiation et à l’aide de l’Algérie.

Malheureusement les projets de développement souvent pilotés par des compatriotes originaires du nord n’ont pas toujours atteint leurs cibles et l’intégration s’est souvent mal passée, de même certains engagements n’ont pas été totalement respectés de part et d’autre. D’où un climat de mécontentement et de méfiance résiduelle toujours propice à l’incivisme et à la violence. Ce qui a créé une zone de non loi où  le trafic de cigarette, de drogue et d’armes s’est développé à une vitesse exponentielle et où surtout sont venus s’installer des mouvements terroristes internationaux, des réseaux du crime organisé. C’est ainsi que nous avons vu arriver AQMI, ANCARDINE, le MUJAO, BOCA HARAM et autres mouvements djihadistes.

Le MNA (Mouvement National de l’Azaouad) s’est réveillé et s’est transformé en MNLA à la faveur du retour des combattants maliens en Libye. Dès lors, les hostilités engagées, le 17 janvier 2012 par le MNLA, très vite imité par les autres forces terroristes, donnaient une nouvelle dimension au problème du nord, qui devenait désormais un problème international eu égard à ses implications à terme sur la paix et la sécurité de la sous-région, du continent et du monde entier.

Et pour tout arranger sont survenus les évènements du 22 mars 2012 qui ont plongé le pays dans une crise institutionnelle et accéléré l’avancée des groupes armés qui, en quelques jours, ont occupé plus de la moitié du territoire malien.

Excellence, mesdames et messieurs,

Il est vrai que tout cela se passe sur le territoire du Mali. Il est vrai que c’est à Aguel Hok, à Kidal, à Tombouctou, à Gao qu’ont lieu des exécutions sommaires dont l’atrocité dépasse l’entendement, que l’on coupe des mains et des pieds, que l’on lapide et flagelle publiquement. C’est encore au Mali que l’ont viole et martyrise les femmes et les enfants. C’est aussi au Mali que l’on profane les tombes et que l’on détruit le patrimoine artistique et culturel sans compter les nombreux déplacés et refugiés qui vivent une véritable tragédie.

Mais il est désormais vrai aussi que si ces terroristes s’incrustent, prospèrent, se développent, se renforcent, ils seront demain une menace grave pour la paix et la sécurité dans toute la région et pour le monde.

Devant cette double crise institutionnelle et sécuritaire, menaçant notre existence, notre démocratie et la laïcité de notre Etat, la communauté internationale et singulièrement la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies ont déployé beaucoup d’efforts en vue d’y trouver une solution appropriée.

Ces efforts ont permis de retourner à l’ordre constitutionnel d’une part et de retrouver une stabilité relative d’autre part.

Je tiens à vous féliciter pour le caractère harmonieux et intégré de votre approche de la solution malienne sur la base des compétences distinctives et de la valeur ajoutée de chacun d’entre vous.

Je veux féliciter spécialement notre organisation sous-régionale et celles régionale et internationale, qui ont su avoir le souci d’éviter les conflits de rivalités.

Preuve s’il en faut de ce bel élan de solidarité, de maturité et de synergie des acteurs, la réunion du 20 mars 2012 du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, qui s’est tenue à Bamako, avec les recommandations pertinentes que l’on sait.

Excellences, mesdames et messieurs, chers amis,

Vous connaissez le contexte dans lequel j’ai sollicité l’appui de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Nations-Unies de même que ceux spécifiques de la France et des Etats Unis.

Il est donc heureux que vous ayez décidé, sous l’égide de l’Union Africaine, de vous réunir une fois de plus à Bamako pour, selon les termes de vos documents de travail,

– Formuler une approche globale de la situation au Mali sur la base des besoins et priorités identifiés par les autorités maliennes, et ce, de façon conforme aux déclarations pertinentes de l’Union Africaine, de la CEDEAO et des Nations-Unies.

– Définir le cadre politique général dans lequel s’inscrit le concept d’opération de la mission envisagée de la CEDEAO au Mali et clarifier le partage des rôles aux niveaux régional, continental et international.

– Faciliter une approche et un soutien international coordonné  aux efforts conduits par l’Afrique en vue de la stabilisation du Mali et de la région Sahelo-Saharienne dans son ensemble.

Ces objectifs sont on ne peut plus pertinents et votre mission – n’en doutez pas – est comprise, acceptée et saluée par la majorité de notre peuple, qui est un peuple lucide, conscient de ses responsabilités africaines et internationales, hospitalier et porté sur la recherche de compromis dynamiques mais jamais sur le jusqu’au-boutisme porteur de ruptures plus graves que celles que nous avons déjà déplorées et que notre pays paye douloureusement aujourd’hui.

C’est cette recherche du compromis dynamique qui a permis de capitaliser petit à petit les acquis obtenus depuis les évènements du 22 mars 2012.

Ce compromis a requis du temps, exigé d’arrondir des angles, vaincre des méfiances et des résistances, réduire des pesanteurs et trouver le nécessaire consensus pour avancer.

À aucun moment il ne s’est agi d’indifférence vis à vis des communautés du Nord du pays qui vivent, qui les affres de l’occupation, qui les privations de l’exil, mais tous la douleur d’une épreuve qui leur a été imposée par la force des armes et le viol de leur culture.

À aucun moment il n’a pu s’agir de renoncer à la reconquête de l’intégrité territoriale menacée du Mali et à la nécessaire mission de reconstruction de la confiance entre nos compatriotes, tous nos compatriotes, du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, car tous fils et filles de la même nation.

Je ne suis donc pas un Président pris en otage.

Je suis, par les tristes circonstances que vous connaissez, le Président d’un pays en crise. Conscient des lourdes responsabilités qui sont les siennes et déterminé à conduire le Peuple Malien à la victoire. Un Président d’un pays en crise, dis-je. Une crise multiforme et d’une gravité telle qu’il faut rassembler et mobiliser la totalité des forces vives du pays. Une crise dont il faut tirer toutes les leçons.

Il faut en tirer les leçons pour le Mali, car c’est la condition pour la solidité et la pérennité  de nos futures avancées.

Il faut en tirer également les leçons pour l’Afrique, qui a besoin d’enraciner ses processus démocratiques.

Excellences, Mesdames et Messieurs, chers amis,

Votre présence parmi nous aujourd’hui, pour manifester votre solidarité avec le Peuple du Mali ainsi que votre attachement à la paix et à la stabilité de l’Afrique et du monde, est pour nous une source d’inspiration et un motif d’espoir.

Avec un gouvernement plus consensuel mis en place en Août, la crise institutionnelle, comme je l’ai dit, est en train de se résorber.

Nous avons appelé des assises nationales pour baliser la transition nationale par une feuille de route et des organes complémentaires. Ces organes ne sont pas des institutions, mais des dispositifs transitoires susceptibles de renforcer le consensus des parties-prenantes qui seul permettra la résolution de cette crise dont la solution est, et vous l’avez toujours rappelé chers partenaires, entre les mains des maliennes et des maliens d’abord.

Les assises nationales se tiendront incessamment pendant que continue le travail de restructuration, de réarmement moral de notre armée, de sa réconciliation avec elle même ainsi que le renforcement de ses capacités en vue du rôle qu’elle est appelée à jouer dans le recouvrement de l’intégrité territoriale.

Notre doctrine à cet égard est claire : c’est le rameau d’olivier pour ceux de nos compatriotes qui auront choisi de faire amende honorable plutôt que de rester dans une logique de fuite en avant.

Mais ce sera comme nous l’avions annoncé, le 12 avril dernier, une guerre totale et implacable contre ceux qui persisteront à menacer notre existence, notre démocratie et qui n’auront pas entendu la voix de la raison, la voix du droit international.

Il est clair, pour nous, et je le répète, que la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies ne sont pas des corps étrangers. Nous sommes partie intégrante de ces communautés et organisations.

L’armée nationale du Mali a besoin de votre soutien pour faire face aux nouveaux risques sécuritaires transnationaux.

Si nous continuons les efforts de persuasion pour élargir la base sociale et politique des actions militaires indispensables dans le septentrion malien, notre décision n’en est pas moins prise. Cette décision est d’aller à une guerre qui nous a été déclarée et dont nous n’avions pas besoin. Notre plus grande guerre était celle que nous menons pour plus d’écoles, plus de santé, plus de routes, plus d’emplois.

Par conséquent, nous sommes ouverts à toute initiative en vue de libérer notre territoire et libérer également nos compatriotes exposés aux sévices dégradants d’occupants qui, sous le couvert de la foi, n’ont pour agenda que de se créer un espace de non droit propice au développement du crime organisé.

Aujourd’hui, la communauté internationale toute entière a compris que la crise dite malienne est l’une des menaces les plus sérieuses non seulement pour la sécurité de la sous-région et de l’Afrique, mais aussi pour la paix et la sécurité internationale.

Et c’est dans une synergie d’action que nous pourrons venir à bout de l’ensemble de ces menaces.

Pour sa part, le Mali jouera pleinement sa partition dans le concept stratégique, qui sera adopté à l’issue de cette réunion.

Je voudrais me féliciter de l’adoption sous le chapitre VII par le Conseil de Sécurité des Nations Unies des résolutions 2056 (2012) du 05 juillet 2012 et 2071 (2012) du 12 octobre 2012.

La résolution 2071 (2012) demande au Secrétaire Général des Nations Unies de présenter un rapport, en concertation notamment avec la CEDEAO et l’Union Africaine sur la base duquel le Conseil de Sécurité pourra autoriser le déploiement d’une force militaire à côté des forces armées maliennes, avec pour objectif de permettre à mon pays de recouvrer son intégrité territoriale et de lutter efficacement contre le terrorisme transfrontalier.

La présente rencontre de Bamako contribuera, j’en suis sûr, à l’élaboration du rapport sus-évoqué demandé au Secrétaire Général des Nations Unies.

Le Mali, une fois de plus, réitère sa disponibilité à coopérer avec la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Nations Unies, les pays du champ et tous les partenaires bilatéraux et organisations internationales intéressées par la mise en œuvre urgente de la résolution 2071 (2012).

C’est dans cet esprit que le Gouvernement d’Union Nationale et toutes les institutions de la transition s’attèleront à prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre urgente de la résolution.

Je voudrais insister sur le caractère urgent de cette mise en œuvre car nous sommes engagés dans une véritable course contre la montre et nous ne devons plus perdre la moindre seconde qui sera mise à profit par l’adversaire commun.

Excellence, Mesdames et Messieurs, chers amis,

En vous remerciant pour votre sens de l’anticipation, je vous prie d’accepter notre plaidoyer pour la levée des sanctions qui frappent notre pays.

Ce faisant, vous aurez accru les chances de notre peuple à surmonter les conséquences d’une guerre tout aussi corrosive que celle que les terroristes livrent présentement à sa civilisation.

La guerre que nous redoutons est celle que l’écrasante majorité de nos compatriotes est en train de livrer, dans les champs et les pâturages, contre les conséquences de projets d’hydrauliques suspendus, d’agro-business générateur de revenus suspendus du fait des évènements du 22 mars et dont la reprise est conditionnée au retour total à la légalité constitutionnelle.

Nous savons que la situation particulière du Mali exige au plus vite l’élection d’un pouvoir légal et légitime, car seul un pouvoir disposant de plus de temps et de la légitimité de suffrage peut s’attaquer à la fois aux conséquences profondes des ruptures que nous venons de connaître et à leurs causes.

Nous travaillons donc à l’organisation d’élections crédibles et transparentes dans les meilleurs délais, mais nous ne sommes pas de ceux qui pensent que des élections peuvent être organisées sur une partie du territoire. Le moindre centimètre carré de notre territoire doit participer aux élections sinon ce serait la reconnaissance du statu quo actuel et donc la consécration de la partition de notre pays.

Excellence, Mesdames et Messieurs, chers amis,

Nous savons pouvoir compter sur votre lecture avertie et impartiale de l’évolution de notre pays depuis le 22 mars 2012.

Surtout nous savons que dans l’appréciation que vous ne manquerez pas de faire, vous aurez à l’esprit deux données fondamentales.

L’une est qu’il s’agit du retour à la normalité d’un pays dont la crise est plus pernicieuse qu’il n’y paraît et qui a besoin aussi de temps et de compréhension pour être remis en état.

L’autre donnée est qu’ici comme ailleurs les sanctions font plus de mal aux victimes, c’est à dire les gouvernés qu’aux responsables, c’est à dire les gouvernants.

Excellences, Mesdames et Messieurs, chers amis,

Je ne saurais terminer mon propos sans une fois de plus adresser mes sincères remerciements au Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Ban Ki Moon et au Conseil de Sécurité pour l’attention toute particulière qu’ils ne cessent d’accorder à la situation malienne.

Je voudrais remercier le Président François Hollande pour ses prises de position sans ambiguïté, malgré l’odieux chantage dont est l’objet le Peuple de France de la part des terroristes.

Je terminerai en vous faisant parvenir ce cri du cœur des Maliens et des Maliennes si attachés à leur pays et à l’Afrique :

Aidez-vous en aidant le Mali à redevenir ce pôle de démocratie et de stabilité qu’il s’était efforcé d’être ces vingt dernières années.

Aidez-vous en aidant le Mali à redevenir le pays stratégique que nous avons été et qui était la solution et non pas le problème pour ses voisins.

Ce Mali compte sur vous et c’est le Mali réel. Ce Mali vous dit merci pour ce que vous faites pour lui.

Merci à l’Afrique

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