Droits de l’homme : Le Mali fait le point sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU
Lors du Conseil des Ministres du 26 septembre 2025, réuni sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, a pris acte d’une communication du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme relative au rapport national à mi-parcours sur la mise en œuvre des recommandations issues du 4ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU).

Le 2 mai 2023, à Genève, le Mali a participé à l’EPU, un mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies visant à évaluer la situation des droits humains dans les États membres. Lors de cette session, le Groupe de travail a examiné la situation du Mali aux côtés de 13 autres pays.
La délégation malienne, conduite par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme et accompagnée du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a présenté le rapport national initial. À l’issue de cet examen, le Mali a reçu 275 recommandations, dont 219 ont été acceptées, 53 ont été notées, et 3 ont été à la fois acceptées et notées.
Ces recommandations couvrent des domaines clés tels que la protection des droits fondamentaux, la lutte contre les violences basées sur le genre, la réforme judiciaire, la liberté d’expression, et la gouvernance inclusive.
Un indicateur de progrès
Le rapport à mi-parcours présenté au Conseil des Ministres dresse un état des lieux de la mise en œuvre des recommandations acceptées. Il constitue un exercice de transparence et de redevabilité, démontrant la volonté du Mali de respecter ses engagements internationaux en matière de droits de l’Homme.
Ce rapport a été soumis au Groupe de travail du Conseil des Droits de l’Homme lors de sa 54ᵉ session ordinaire, où il a été officiellement adopté.
La communication du ministre met en lumière les efforts déployés par les institutions nationales pour traduire les recommandations en actions concrètes. Elle souligne également les défis persistants, notamment en matière de ressources, de coordination intersectorielle et de sensibilisation des populations.
En faisant cap sur les droits humains, avec ce rapport à mi-parcours, le Mali maintient son l’engagement illustré à travers le renforcement de l’État de droit et la promotion des droits fondamentaux dans un contexte de transition. Il servira de base pour les prochaines évaluations et pour l’ajustement des politiques publiques en matière de justice et de droits humains, allant dans le sens d'une consolidation des réformes, les trois pays de l'AES ayant notifié leur retrait de l'accord de Rome sur la CPI.
La Rédaction
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