Organe unique de gestion des élections : Plus d’avantages selon Aboubacar Sidick Fomba des FPR-Mali

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Le projet de l’instauration d’un organe unique des élections s’inscrit dans la  logique  de la rationalisation du cadre juridique et institutionnel des élections. Tel est l’avis d’Aboubacar Sidick Fomba, président du parti ADEPM, Porte-parole des FPR-Mali et membre du CNT.

L’organe unique correspond à une autorité administrative indépendante destinée à gérer l’ensemble du processus électoral.

Il regroupe les attributions de la DGE et de la CENI et une partie des attributions du ministère de l’administration territoriale à savoir l’acheminement des procès-verbaux à la cour constitutionnelle,  le découpage électoral et la proclamation des résultats définitifs des élections et aussi une partie de l’attribution de la Cour Constitutionnelle dans le but d’éviter le 3eme tour de la Cour Constitutionnelle.

Cet organe a pour avantage :

1_ cantonnement de la cour constitutionnelle dans un rôle spécifique de juge de la régularité des élections présidentielles et législatives.

2_ Mettre fin à la mainmise du ministère de l’administration territoriale sur la préparation technique et matérielle de l’ensemble des opérations électorales.

3_ Diminuer l’influence de l’administration territoriale sur le choix des candidats aux élections présidentielles, législatives et locales.

4_ Diminuer  le coût des opérations électorales.

5_ Diminuer le nombre d’acteurs intervenant dans le processus électoral.

6_  D’organiser des élections moins contestées donc acceptées par la majorité et met fin aux conflits post électoraux.

Cet organe unique n’est pas à comparer à la CENI  de 1997   .

L’organe unique peut même devenir une institution en charge des élections, de l’organisation des partis politiques et des associations.

Un organe de veille des partis politiques et des associations pouvant prendre des sanctions et pourquoi ne pas se charger de la délivrance des récépissés.

Ne pas mettre cet organe sur place est synonyme de la préparation d’un nouveau conflit post-électoral pouvant aboutir à un autre coup d’Etat.

Dans tous les cas nous devons sortir de la résistance au changement nous avons déjà vécu les conséquences néfastes des élections organisées par l’administration territoriale donc important d’évoluer vers d’autres perspectives.

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