Communication gouvernementale : Recadrage ?
Activistes, vidéomans, blogueurs et différents « communicateurs » n’ont-ils pas sombré dans la désinformation menaçant les intérêts de l’Etat, dans un contexte de crise sécuritaire aggravée ?

Avec le gel des activités politiques, de nombreux acteurs se sont donnés le devoir de prendre la parole pour se prononcer sur les grands sujets de la nation. Ils se sont alors donné une certaine liberté de ton, dans leurs prises de parole. C’est apparemment ce à quoi les autorités de la Transition veulent mettre fin.
En effet, dans un récent communiqué, le gouvernement a annoncé que les « sources officielles » sont désormais limitées aux informations diffusées par l’ORTM, la DIRPA ou les sites officiels de la présidence et/ou du gouvernement. Comme pour dire que les journalistes ne doivent pas se fier à leurs propres investigations. Ce qui pose un problème d’éthique et de déontologie. Car, il est admis que les témoignages et les confidences de diverses sources peuvent fournir des informations fiables
Il faut admettre que le contexte sécuritaire explosif actuel incite les autorités à tenter cette volonté de « monopolisation» des sources d’information, surtout pour tout ce qui touche aux attaques terroristes. Quid de cette récente communication consistant à balancer sur les réseaux sociaux des informations et images relatives au déplacement de convois de camions citernes sécurisés par des militaires ? Des informations mises à profit par des terroristes qui ont attaqué ce convoi, avec un bilan dramatique. Des têtes doivent tomber pour ce drame….
Boubou SIDIBE/maliweb.net
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