Tribunal de première instance de la commune V : Une vingtaine de divorces prononcés chaque semaine

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Décidément, à quoi sert-il de se marier aujourd’hui ? La question est sur toutes les lèvres, notamment dans les milieux des jeunes. La raison est très simple : le phénomène de divorce ne cesse de prendre de l’ampleur. En d’autres termes, le phénomène est aujourd’hui très inquiétant à tel point que les juges qui prononcent les divorces ont très peur. Un seul exemple: une chambre du tribunal de première instance de la Commune V avait 27 dossiers de cas de divorce programmés pour le mercredi dernier, alors qu’il existe deux chambres. Si on se permet de faire un petit calcul, on peut se retrouver à 1 296 divorces par an, soit 108 par mois, rien que pour une chambre. C’est dire que le phénomène est plus qu’inquiétant.

En tout cas, la plupart de ces cas de divorce surviennent à la demande des femmes. Pour cela, elles trouvent toujours des moyens et des arguments souvent moins convaincants: défaut d’entretien, violence physique, éjaculation précoce de leur époux ou encore refus d’accomplir ses obligations. Selon nos informations, les cas de divorce les plus fréquents aujourd’hui concernent généralement des Maliens vivant à l’extérieur. “Auparavant, les femmes ne posaient pas assez de problème quel que soit le temps que leurs époux passaient à l’extérieur. Malheureusement, aujourd’hui les choses ont changé. Elles ne peuvent plus attendre leurs maris. Une année, deux ans, elles commencent à se plaindre. Finalement, elles demandent le divorce” nous a précisé un magistrat.

                   A.B. HAÏDARA

 

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4 COMMENTAIRES

  1. la première raison est certainement les mariages forcés,ou les jeunes femmes n’ont pas droit à la parole ni de choisir leur conjoint .L’impact familial ,c’est à dire des parents qui veulent se méler de tout parce qu’ils vont profiter de la dot .N’oublions pas aussi que meme si l’instruction n’est pas trés élevvée au Mali ,des femmes regardent la télévision et voient ce qu’il se passe ailleurs ,memee danss les pays musulmans .additionner tout çà et vous aurez la réponse à ce nombre de divorces qui augmentent régulièrement ,et puis maintenant ,la soumission au mari ou à la belle famille c’est fini ,elles aussi ont le droit de vivre.

    • Enfin un signe de vie de Blanche Neige ! Comment vas-tu et comment va Obamette et sa mère ?

      C’est vrai qu’il y a des mariages arrangés ou forcés mais crois-moi le taux de divorce de ces mariages est le plus bas. Celles et ceux qui font l’objet de ces mariages sont obligés d’endurer et d’accepter tous les mauvais comportements de l’autre pour ne pas frustrer les parents qui voient en la survie de chaque mariage l’honneur de tout le clan.

  2. Arrêtons de toujours indexer la femme pour tout ce qui ne va pas au sein du couple. Le comportement des hommes est tel qu’on se demande à quoi bon de se marier. Si nos grand-mères se résignaient en disant que la débauche ne doit être reprochée à un homme, aujourd’hui le monde évolue et nos femmes veulent être respectées.

    Des salauds comme CAPI (ROI BOUFFON DE SÉGOU) qui ont cru pouvoir mettre en avant ces idées archaïques et faire le p’tit con ont reçu des coups de pieds dans le d……. 😛😛😜😜

  3. En réalité la spiritualité est très faible chez les jeunes qui sont loin de nos valeurs ancestrales et rélgieuses qui sont les piliers du mariage. Les filles et garçons vivent maritalement ensemble au vu et au su de tous. Tant pis pour les sérieux ou sérieuses qui désirent fonder un foyer! Les parents ont démissionner et l’occident nous innonde par ses réseaux sociaux de toutes sortes de perversités auxquelles s’adaptent allègrement nos jeunes. La démocratie occidentale est la source des perversités qui tuent les cultures africaines. Nos décideurs sont fortement interpelés!

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