A l'image de José Mourinho, encensé par la presse madrilène, les Merengue voient dans le titre de champion conquis mercredi une juste récompense. Ternie par le bras d'honneur de Cristiano Ronaldoet le hat-trick de Lionel Messi.
Champions !" ;
"Trente-fois champions !" A l'image du quotidien
As, la presse madrilène relaie comme il se doit le sacre du Real, décroché la veille, à la faveur d'une large victoire sur la pelouse de l'Athletic Bilbao (0-3). Jeudi matin, elle n'a d'yeux que pour un homme : José Mourinho
. "Le meilleur", titre
Marca en Une. Le Portugais a accompli sa mission. Celle pour laquelle le président Fiorentino Perez l'avait recruté à prix d'or, il y a deux ans : mettre fin à l'hégémonie du Barça. Mercredi soir, les Merengue ont donc reconquis un titre qui les fuyait depuis quatre ans. Faisant de Mourinho le 16e entraîneur à mener le Real au sommet de l'Espagne.
Déjà sacré au Portugal, en Angleterre et enItalie, The Special One savoure d'autant plus ce titre qu'il a été acquis de haute lutte.
"Personne ne nous l'a offert, retient Mourinho.
Nous avons engrangé énormément de points, c’est la folie. C’est le championnat le plus difficile que j’ai remporté. Nous avons produit de l’excellent football. Ces joueurs le méritent. Le Barça, un club de grande tradition, sait qu'on mérite ce titre." Le vestiaire madrilène partage pleinement cet avis.
"Etre champion à deux journées de la fin, c'est totalement mérité, souligne Xabi Alonso.
Nous avons très réguliers." "Nous avons dominé le championnat du début à la fin", reprend Iker Casillas.
"La Cathédrale de San Mamés, c'est l'endroit idéal pour obtenir le titre, renchérit Sergio Ramos, déjà couronné en 2007 et 2008.
Nous avons réussi une grande saison."
Ronaldo éclipsé par Messi
Les chiffres le confirment : 30 victoires en 36 matches, 115 buts inscrits, 30 encaissés, et surtout, la perspective d'atteindre la barre symbolique des 100 points si le Real gagne ses deux derniers matches, samedi, à Grenade, puis le 13 mai, face à Majorque. Auteur de son 44e réalisation mercredi, Cristiano Ronaldo a largement contribué à ce sacre. Le buteur portugais y voit la récompense de
"dix mois de lutte et de tension".
Le soulagement est tel qu'il en a perdu ses nerfs à Bilbao. CR7 a non seulement manqué un penalty dès la 11e minute. Mais surtout, retient Sport, il
"a célébré le titre en faisant un bras d’honneur" à Javi Martinez. Le journal catalan ne manque pas de souligner ce geste, en pointant un
"Cristiano qui a perdu la tête". Pour mieux mettre en exergue la performance de Lionel Messi,
"le roi du but". Les trois inscrits face à Malaga ont permis à
"la torpille Messi" (
El Mundo Deportivo) d'effacer Gerd Müller et ses 67 unités des tablettes. De garder aussi deux longueurs d'avance sur Ronaldo. Pour la presse barcelonaise, rien ne pouvait rivaliser avec cette performance. Surtout pas un sacre du Real.
G. Ba. / Eurosport
jeu, 03 mai 10:31:00 2012