Dénouement des grèves successives : Un piège pour le prochain locataire de Koulouba !

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Grève répétée des enseignants : Les parents lancent un appel au gouvernement et aux syndicats

Au-delà de l’heureux dénouement des grèves successives qui avaient ébranlé le front social, les Maliens doivent-ils s’inquiéter de l’impact de ses différents accords sur leur avenir plus ou moins lointain ? Si pour l’instant, nos compatriotes qui savourent leur justice, leur santé et leur enseignement retrouvés, n’ont pas le temps de voir plus loin. Du côté des observateurs, l’unanimité est faite autour des conséquences désastreuses sur le budget national dont l’essentiel est bouffé par la corruption ce qui posera des problèmes dans les prochaines années. Le successeur du président Ibrahim Boubacar Keita aura du pain sur la planche pour satisfaire ces accords signés par le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maiga le couteau sous la gorge. Quel est l’impact financier de ces accords sur les finances publiques dans les années à venir ?

Quantifier l’impact financier des différents secteurs est l’exercice auquel le Ministre des finances doit se livrer pour éviter toute surprise désagréable.

Déjà que l’Etat est connu pour le non respect des protocoles d’accord, il y a fort à parier que le prochain mandat s’annonce rude pour le vainqueur de la présidentielle de 2018. Où trouver les ressources pour satisfaire les accords signés avec les syndicats de la justice, la santé et des enseignants ? Si la lutte contre la corruption apparait aux yeux des citoyens comme un moyen simple pour résoudre ces différentes équations, son accentuation ne semble pas être à l’ordre du jour pour les autorités, à qui le crime profite essentiellement. Il y aura-t-il augmentation des taxes, du prix de l’électricité et de l’Eau ? Il y aurait-il diminution du train de vie de l’Etat ?

Avec le gouvernement Macron, IBK doit tirer des enseignements.

Lamine Diallo

L’Espion

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2 COMMENTAIRES

  1. Tout doit être mis en œuvre pour sauver l’essentiel . Sous IBK, les maliens souffrent, ils sont désemparés . Comme il ne sera pas réélu , son successeur doit gérer l’après IBK. Il ne s’agit pas du seul front social, il y’a l’accord de paix et de réconciliation , les autorités intérimaires , la CEN et tant d’autres qui engagent le peuple malien , bien qu’il n’a pas été consulté . Le plus important, est d’obtenir le départ d’IBK, dans la solidarité nous gèrerons le reste.

  2. Je crois qu’il faut faire un peu de comparaison. Le Mali est au troisième rang en terme de produit intérieur brut dans la zone UEMOA. Si on compare les salaires, on trouve que dans certains secteurs, le Mali paye trois fois moins pour la même catégorie. La question est: Où est ce que les autres sortent l’argent pour leur masse salariale? Comme vous l’avez dit, la corruption est la principale cause des bas salaires au Mali. Le nombre des véhicules non immatriculés peut atteindre aujourd’hui jusqu’à 30% du parc des véhicules personnels. Certaines catégories telles que les porteurs d’uniformes ne dédouanent plus et ont ont même défié l’état jusqu’à sortir leur propre immatriculation avec le drapeau du Mali comme si les autres n’étaient pas maliens. Les magistrats jouissent de leur influence pour ne pas être soumis au fisc. Comment un tel état peu marcher? Peut-être l’augmentation des charges de l’état peut l’emmener à être un peu plus sérieux.

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