Aux premières heures de son pouvoir, le président de la République avait juré de ne ni négocier avec des bandits armés, ni en dehors du Mali. Ses serments sont aujourd’hui remis en cause par les mouvements rebelles qui exigent à la fois la désignation d’un médiateur international dans la crise malienne et la tenue des négociations dans un pays dit « neutre ».
Le président de la République joue gros dans la reprise des négociations avec les mouvements rebelles. Aux premières heures de son pouvoir, IBK avait juré de ne ni négocier avec des bandits armés, ni en dehors du Mali. Ces serments faits au peuple malien sont aujourd’hui menacés. Malgré les bonnes intentions exprimées par les groupes armés, ils posent des conditions très difficiles à accepter le gouvernement qui a été quand même très affaibli par ce qui vient de se passer à Kidal avec la débâcle de l’armée malienne. C’est surtout sur le lieu des négociations qu’il y’ a blocage.
Pour le Premier ministre Moussa Mara : « le processus de dialogue et de pourparlers inclusifs aura lieu, dans sa phase décisive, sur notre territoire au Mali. Nous souhaitons que l’administration puisse revenir à Kidal le plus rapidement possible, dans un cadre à convenir avec les groupes armés, avec la facilitation de la Minusma. Nous souhaitons évidemment que tous les prisonniers de l’armée malienne qui sont encore aujourd’hui aux mains de ces groupes armés puissent être libérés. C’est une mesure là aussi de confiance. Nous sommes optimistes ».
Dans sa réponse au Premier ministre, Mossa Ag Attaher montre bien qu’il faudra du temps avant toute normalisation : « Moussa Mara demande la libération de ses soldats. Le MNLA demande la libération des pauvres bergers et des pauvres éleveurs arrêtés injustement et qui croupissent dans les prisons de Bamako. Nous souhaitons savoir qui est en prison. Plusieurs détenus auraient trouvé la mort dans les prisons de Bamako. Nous voulons vraiment que ce travail soit sérieusement fait avant de parler d’échange de prisonniers. Quand un accord verra le jour, ce jour il n’y aura pas de problème, pour que l’administration qui mérite d’être à Kidal, soit à Kidal. Nous souhaitons que les négociations se fassent sur un terrain neutre, à l’exception d’un terrain belligérant. Or jusqu’à preuve du contraire, nous sommes en belligérance avec le gouvernement du Mali, et le gouvernement du Mali ne peut pas nous imposer de nous asseoir avec lui à Bamako où il se sent dans une position de force, ni dans tout autre endroit au Mali où le gouvernement du Mali peut faire des pressions quelconques ».
A l’issue de la première réunion, tenue jeudi dernier au Burkina Faso entre groupes armés et le haut représentant du président de la République pour le dialogue exclusif inter maliens, Modibo Kéita, le ministre burkinabé des Affaires étrangères et médiateur de la Cédéao, Djibril Bassolé, a demandé des efforts concrets et un début rapide des pourparlers. En tous cas, IBK risque de perdre plus de plume dans cette autre affaire.
IC
IBK,SIGNIFIE IBRAHIM BAHANGA DE KIDAL.
CE LÂCHE DE IBK A DÉJÀ RENIE A SON SERMENT.
Le Mali va aux négociations soutenu par sa société civile très forte et très remontée contre la France. Notre gouvernement quelque soit sa faiblesse n’osera pas signer n’importe quoi: TOUT A ETE DEJA ESSAYE EN MATIERE DE NEGOCIATION SANS SUCCES PAR LE PASSE : les sous distribués, les postes juteux à la douane, aux Nations Unies, dans les Ambassades, la démilitarisation de Kidal au profit des narcotrafiquants et des pirates, les Démobilisations, Désarmements et Réinsertions. IL NE RESTE QU’A LIVRER PIEDS ET POINTS LIES TESSALIT ET LES MINES DE KIDAL A LA FRANCE, l’indépendance étant exclue des discussions. Autant dire qu’il n’y a pratiquement rien de nouveau à négocier. Tout a été déjà essayé en vain. EN DEFINITIVE, RIEN NE SERA REGLE JUSQU’A CE QUE LE MALI AIT UNE ARMEE DE L’AIR FORTE SOUTENANT DES HOMMES AU SOL, POUR LIBERER KIDAL DE SES FILS BANDITS. Dans l’intervalle, les enfants des bandits étudient ailleurs, la population ordinaire de Kidal sera privée d’éducation, de santé, de justice ou de tout autre service étatique, le gouvernement ne pouvant obliger aucun fonctionnaire à aller servir dans une Région sous occupation. IL NE RESTE POUR UN BON MOMENT ENCORE QUE DE S’OCCUPER DE LA SECURISATION DE LA BOUCLE DU NIGER ET SE RENSEIGNER SUR KIDAL. SERVAL ET SES AMIS TERRORISTES SE GERERONT LABAS. BEN LADEN ET LES USA…
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