Grogne contre l'envoi de soldats de la CEDEAO au Mali : Va-t-on vers une nouvelle crise au sommet de l'Etat?

L’Adéma salue la demande formulée par le président de la République qui redonne aujourd’hui aux Maliens du nord et du sud, de l’intérieur et de l’extérieur la confiance et l’espoir légitimes de pouvoir retrouver leur dignité et leur liberté par la reconquête des territoires occupés et la restauration de la laïcité. L’armée malienne trouvera ainsi les appuis complémentaires indispensables pour réussir le dur combat qui l’attend en accroissant ses moyens d’action et ses chances de succès.
Au peuple malien tout entier, les semaines et mois à venir demanderont beaucoup de sacrifices physiques, intellectuels, matériels et financiers, les mêmes qui ont permis à la nation malienne son indépendance en 1960 et la victoire en 1991, de la démocratie et des droits humains. L’Adéma se dit solidaire du président de la République et du Gouvernement d’union nationale dans les dures éprueves qui nous attendent. L’appui de la CEDEAO, de l’UA, de l’ONU, celui de tous les pays amis et organisations internationales épris de paix et de développement est plus que jamais nécessaire pour conforter notre armée. Le président du RDS et de l'ADR, Pr Younouss Hamèye Dicko du RDS et de la COPAM «Nous ne voulons pas de troupes étrangères sur notre sol»
On ne peut pas décider de faire venir des bataillons dans notre pays sans bien réfléchir aux conséquences que cela peut avoir. Je pense que même si on est président de la République par intérim, on ne doit pas décider de façon unilatérale de l’intervention de troupes étrangères dans notre pays.
Nous, notre position est claire: nous ne voulons pas de troupes étrangères sur notre sol. Nous ne voulons pas que des troupes étrangères viennent piétiner nos valeurs ici. Nous voulons que des amis nous aident, mais il y a une espèce d’hérésie qu’il ne faut pas commettre. Pourquoi on veut nous aider et on confisque nos armes dans les ports des pays voisins. Si on veut vraiment nous aider, qu’on nous laisse nos équipements militaires et qu’on nous appuie. Nos forces armées sont capables de régler cette affaire. Il faut qu’on nous respecte. Nous sommes une nation souveraine digne de respect et d’un minimum de considération. Encore une fois, nous ne voulons pas de troupes étrangères chez nous. Le président de YELEMA, Moussa Mara (CSM) : "L'appui de la CEDEAO est nécessaire mais il faut que le Mali parle d'une seule voix"
La requête sollicitant l'intervention de la CEDEAO au Mali pour nous aider à libérer le Nord n'est pas une mauvaise chose. Je dois même dire que la collaboration avec la CEDEAO est une nécessité. D'ailleurs, elle intervient depuis déjà deux mois à travers les rencontres des experts dont une s'est tenue ici à Bamako. Seulement, il faut que le Mali parle d'une seule voix, c'est-à-dire de manière concertée. Qu'on ne dise pas que nous avons besoin de cinq bataillons, alors que les militaires disent qu'on n'en a pas besoin. Le Mali ne doit se livrer de cette façon en spectacle face à la communauté internationale. Je crois sincèrement que l'appui aérien et logistique est vitale. S'il doit y avoir un déploiement en hommes venant des troupes de la CEDEAO, que les militaires maliens jouent les premiers rôles. Crise au sommet de la COPAM : Débarquer Amion et Adama en relisant les textes?
Après avoir essuyé les critiques de leurs camarades de la Coordination, les responsables de la COPAM, accusés de trahison dans le processus de la formation du gouvernement d'union nationale, Hamadoun Amion Guindo et Dr Adama Traoré devraient être débarqués en douce ce vendredi à l'issue de la réunion de relecture des statuts et règlements intérieur de l'organisation.
Selon nos informations, les deux amis résistent mais, " lorsqu'on a été mordu par le serpent, au lieu de craindre le ver de terre, on tue le serpent d'abord ", a laissé entendre un des responsables de cette organisation pro-putsch.
On s'achemine, selon notre source, vers la relecture du règlement intérieur et des statuts pour restructurer l'organisation en adoptant par exemple le système d’une présidence tournante. Ce qui permettra de débarquer en douce Hamadoun Amion Guindo et Dr Adama Traoré accusés d'avoir trahi les autres pour avoir réussi à faire entrer au gouvernement deux des leurs (les ministres Boubacar Amadoun Kébé et Bréhima Tolo) sans une concertation préalable Rassemblées par Bruno D SEGBEDJI
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