Éditorial - La France joue au pompier pyromane au Sahel

Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait plus ni coopération sécuritaire, ni présence diplomatique significative du Mali  en France depuis des années. 

- Paris fait semblant de couper un lien qui n'existe plus. 
C'est une manière de se donner de l'importance, d'occuper le terrain médiatique, de montrer qu'elle pèse encore dans une région où, en réalité, son influence s'effrite de jour en jour face à l'AES et à ses nouveaux alliés. 

RFlet les médias français reprennent la mise en scène. 

En amplifiant cette “décision historique”, ils détournent le regard de l'opinion publique française des  problèmes brûlants à Paris : contestations sociales, fractures politiques, montée de l'extrême droite. Le récit africain devient une soupape, un théâtre extérieur où la France prétend encore être maîtresse du jeu.

Mais la vérité est simple : 

Sur le terrain, les armées de l'AES combattent sans Paris. 

Sur le plan diplomatique, les capitales africaines s'émancipent de l'ombre française. 

Sur le plan symbolique, la France s'accroche à une grandeur révolue en mettant en scène des non- événements. 

 Conclusion : Paris joue au pompier pyromane. Elle allume des polémiques pour masquer son impuissance, et RFI amplifie l'écho. Mais l'Afrique, elle, regarde ailleurs — vers ses propres choix souverains, vers Moscou, vers Pékin, vers l'avenir. 

• Non-événement total. 
• Paris veut juste se donner de l'importance. 
• RFI amplifie pour détourner les regards des crises françaises.

BAGA Le Lion