Barrick Gold et le gouvernement malien semblent tourner le dos à l’usage de la force pour donner plus de chance à la négociation. selon l’Agence de presse Anglaise « Reuters », les deux parties ont repris un nouveau cycle de pourparlers , le mardi 28 janvier, pour mettre fin à la suspension des activités d’exploitation de la mine d’or de Loulo-Gounkoto.
Après la démonstration des rapports de force entre Barrick Gold et l’Etat Malien, place aux négociations. C’est l’atmosphère qui semble se dessiner entre la société minière canadienne et les autorités maliennes qui, selon les informations recueillies de la presse ont commencé un nouveau cycle de discussions avant-hier mardi 28 janvier. Les pourparlers devraient permettre d’en finir avec le bras de fer qui oppose le gouvernement et l’entreprise canadienne Barrick Gold, qui a suspendu ses activités à Loulo-Gounkoto, en réplique à la saisie des stocks d’or de la mine par les autorités quelques jours plus tôt. Près de trois tonnes ont été emportées.
L’Agence de presse Reuters, à l’origine de la divulgation de l’information, estime que le gouvernement malien compte exiger lors des nouvelles négociations au deuxième plus grand exploitant d’or au monde accepte le nouveau code minier malien et compense l’État à hauteur de 199 millions de dollars. Le bras de fer qui oppose la compagnie minière canadienne et l’Etat Malien se rapporte à plusieurs centaines de millions de dollars américains. Les autorités maliennes demandent à la compagnie minière le remboursement de taxes impayées qui, selon Reuters, environ 500 millions de dollars, soit 314 milliards FCFA.
Face à l’intransigeance de Barrick Gold de se conformer aux doléances des autorités maliennes, qui ont été révélées suite à un audit du secteur minier, le gouvernement a émis en décembre 2024 un mandat d’arrêt contre le PDG Mark Bristow pour « blanchiment de capitaux », après l’arrestation de quatre collaborateurs du groupe minier. Les pourparlers qui commencent devront certainement tourner autour du remboursement des impayées de taxes et l’alignement de la mine Loulo-Gounkoto au nouveau code minier adopté par le gouvernement malien permettant à l’État d’acquérir jusqu’à 30 % d’un projet minier. S’y ajoute à la suppression de certaines exonérations fiscales et douanières que l’ancien code accordait aux sociétés minières.
Il faut noter que le revirement de Barrick Gold s’explique par la baisse de ces actions à la bourse. Selon l’Agence Reuters, elles ont clôturé à 23 dollars canadiens, en baisse de 0,2 % à la Bourse de Toronto lundi 27 janvier. Pire, poursuit l’Agence de presse, les analystes de la banque d’investissement américaine Jefferies ont estimé que la suspension de la production de la mine de Loulo-Gountoko pourrait réduire le bénéfice de Barrick de 11 % en 2025. Cette baisse contraint visiblement la compagnie minière à faire des concessions afin que les activités de la mine reprennent. Ce qui ouvre des perspectives positives pour le gouvernement malien qui tente depuis plusieurs mois de renégocier les contrats miniers avec les compagnies internationales pour obtenir une part plus conséquente des revenus, et asseoir leur souveraineté économique.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
On peut lire à longueurs de post que les multinationales pillent l,Afrique.
Si cela est vrai , cela veut simplement supposer que les africains ne savent rien faire de leurs dix doigts et suffisamment cons pour se laisser piller.
Incompréhensible……
Cette entité minière “Barrick” est à l’image de toutes les multinationales occidentales opérant en Afrique en toute impunité.
La rente coloniale leur permet de piller les ressources africaines sous couvert des lois, des institutions (World bank, FMI, Banques centrales, ONU, etc), leurs gouvernements, leurs armées, etc.
Bravo au Pdt Assimi et à son Gouvernement !
Bravo aux FAMA!
Félicitations et Bravo au peuple malien !!!
Le perdant c’est Barrick Gold.
Nous nous avons notre mine au chaud que les investisseurs sont pressés de reprendre.
+ 3 Tonnes d’or vrai saisi chez le voleur Barrick Gold.
L’or a atteint des valeurs record en ces temps de crise mondiale.
Depuis le début du monde l’or ,on le prend toujours.
A cause de ce différent avec le Mali, les actions de Barrick Gold ont fortement chuté à la bourse de Toronto.
Barrick Gold a interêt à négocier et nous donner ce que nous voulons sinon out.C’est très simple.
Se soumettre aux règles de gestion strictes du gouvernement.
Le Mali ne se contentera plus des miettes bonnes pour la misère.
Le DG Mark en fuite…
C’est tout AES qui ne laissera jamais piller comme avant.
Nous sommes chez nous.
True sovereignty obligates equity. Equitable agreement is win win! Nothing less.
People of Books.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Quoiqu’il en soit et jusqu’à nouvel ordre, c’est du perdant perdant.
Comme ces entreprises ont l’habitude de menacer et de corrompre nos politiciens afin d’obtenir des conditions favorables, Barrick Gold a cru pouvoir plier le gouvernement actuel du Mali à sa volonté. Pis encore, la société refuse de se conformer aux nouvelles lois du pays comme le font les autres compagnies. Le renouvellement de son bail arrivant à échéance (pour bientot parait-il), il faut donc impérativement lui refuser le renouvellement et récupérer le site minier. Par ailleurs, il est temps que notre pays se dote d’un complexe (école des mines digne de ce nom + moyens humains et financiers) permettant d´exploiter nos propres Ressources dans ce pays. Utiliser les 80 milliards prévus pour les élections pour édifier des écoles de mines et des structures connexes.