Le ministre de l'Enseignement supérieur, Harouna Kanté lors de sa visite à l'USJPB : "Il y a eu globalement plus de peur que de mal pour la réussite de l'année académique"

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Harouna Kanté, a visité le mardi 7 juillet les centres d'examen et de grands devoirs de l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako, L'objectif visé était de constater le bon déroulement des examens de fin d'année. Pour la circonstance, il était accompagné par une forte délégation de son cabinet et le doyen, Cheick Hamala Fofana, le vice-doyen, Brehima Kaména et le Secrétaire principal, Abdoulaye Komonfara. Dix centres sur huit  sur la coline de Badalabougou ont été visités par le ministre Harouna Kanté. Plus de 30 800 étudiants sont soumis aux examens de fin d'année et de grands devoirs dans les facultés des sciences juridiques et politiques de Bamako qui ont débuté, le lundi 6 juillet dernier. Ils vont composer dans les épreuves suivantes : Droit constitutionnel, Relations internationales, Droit civil, Economie politique et Institution judiciaire et la Création d'entreprise, Droit de la consommation, Droit des assurances, Droit du commerce international, Droit bancaire, Droit pénal des affaires, Droit administratif, Finance publique, Sociologie politique, Droit des obligations, Droit commercial, Procédure pénale. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Harouna Kanté, a déclaré à cette occasion, qu'il a décidé de venir constater le déroulement des examens de fin d'année à l'Université des Sciences Juridiques et Politiques qui est la seule à avoir réussi à valider l'année académique 2010-2011 et qui poursuit dans la même dynamique cette année. L'administration de cette Université mérite d'être saluée pour ses acquis importants. A le croire, il y a eu globalement plus de peur que de mal en ce qui concerne le déroulement de l'année académique au niveau des Facultés et Grandes écoles. ll a indiqué que les taux de réalisation des programmes d'enseignement oscillent déjà entre 90 et 100%. Le ministre Kanté, a soutenu que le  gouvernement se réjouit de cette situation générale malgré la crise à laquelle le pays est confronté. "Nous enregistrons malheureusement des dérapages résiduels, tels que les affrontements malheureux du 23 juillet dernier, mais l'administration y fait face avec détermination et responsabilité" a déclaré le ministre. Ces résultats satisfaisants sont aussi le fruit de la conjugaison des efforts du gouvernement ainsi que des autorités universitaires, des enseignants, des étudiants et des partenaires de l'enseignement supérieur dont le conseil supérieur de l'éducation, la commission nationale pour une école apaisée et performante, les parents d'élèves, les retraités de l'éducation et de la culture et tous les autres. Les efforts actuels visent à doter notre enseignement supérieur d’infrastructures adaptées, de filières porteuses et de moyens et stratégies pour gérer les flux estimés cette année à quelque 100.000 étudiants dont 30.000 au niveau de l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako. De nouveaux bacheliers arriveront bientôt. Les programmes d'examen se déroulent normalement et dans la quiétude souhaitée. Notre leitmotiv est que nul n'a le droit de discriminer l'avenir d'un enfant en perturbant l'espace scolaire et universitaire. Pour lui, du présent de notre école dépend l'avenir de notre pays. Cléophas TYENOU Stagiaire