Municipales du 20 novembre : Les réfugiés refusent de reconnaitre les futurs maires

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Apres les partis d’opposition qui s’en sont déjà inquiétés, les réfugiés maliens en Mauritanie dénoncent  la tenue des élections municipales le 20 novembre. Dans une déclaration remise à la presse, dans le camp mauritanien de Mbera, qui rassemble plus de 40 000 réfugiés, des représentants communautaires qui se revendiquent “militants” des ex-rebelles de la CMA, ont donc signé une déclaration rejetant la tenue des élections communales : ils exigent auparavant “le rapatriement effectif” des réfugiés, comme le prévoit l’accord de paix signé en juin 2015 par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord. Ils disent de ne pas reconnaitre les autorités qui seront issues du scrutin du 20 novembre.

 

NORD DU MALI : Le gouvernement prêt à reporter les municipales dans certaines zones

Selon nos confrères de RFI, le gouvernement affirme qu’il “prendra acte” de l’impossibilité d’organiser les municipales dans certaines zones, mais refuse de retarder une nouvelle fois l’échéance. Dans les deux nouvelles régions administratives créées dans le Nord du Mali, pour des raisons techniques et sécuritaires, les opérations de vote n’auront pas lieu. Quant aux autres localités du septentrion, l’ambiance de début de campagne est plus morose. Par exemple, pas de trace de campagne à Kidal. La ville est aux mains des groupes armés, mais deux listes de candidatures ont été enregistrées. A Gao et à Tombouctou, c’est le calme plat.

 

EPIDEMIE EN AFRIQUE DE L’OUEST : Mise en garde contre une résurgence du virus Ebola 

Réunis le 9 novembre à Dakar, au Sénégal, à la faveur d’une conférence sur la santé, des experts médicaux ont mis en garde contre le risque d’une résurgence de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’ouest.

Pour éviter la résurgence de la maladie, les intervenants ont averti qu’à défaut d’une vigilance accrue, la fièvre hémorragique à virus Ebola pourrait réapparaître à tout moment dans les trois pays qui étaient précédemment touchés par l’épidémie : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.

Les experts étudient pour l’heure comment le virus est transmis, dans le but de l’éradiquer. Cela est d’autant important puisque plus de onze mille personnes sont mortes pendant l’épidémie dans cette partie de l’Afrique.

Commencée en 2014 dans cette région, l’épidémie Ebola a pris fin au début de cette année. En Afrique de l’ouest elle avait débuté au sud-est de la Guinée en décembre 2013, avant de s’étendre au Libéria et en Sierra Leone. D’autres pays, notamment le Nigeria, le Mali, les Etats-Unis, le Sénégal, l’Espagne, le Royaume Uni et l’Italie ont été aussi touchés par l’épidémie, mais dans une moindre mesure. Cette propagation marque la première fois que ce virus, sans traitement connu, a entraîné une contamination hors du continent africain.

L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest a été la plus meurtrière que celles observées depuis la découverte du virus en 1976. C’est pour cela que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié, en 2014, cette épidémie d’urgence de santé publique de portée mondiale”.

Les efforts de lutte contre l’épidémie permettent peu à peu de réduire la transmission et de parvenir, depuis mars 2015, à limiter son expression à des résurgences de faible ampleur. Le maintien d’une surveillance importante est de rigueur. Le bilan de l’OMS recense au total au moins 28 000 cas pour plus de 11 000 décès, ainsi que plus de 10 000 survivants avec séquelle.

La rédaction

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