Échange de tirs entre policiers et bandits armés : Des bérets rouges suspectés

15 Août 2012 - 00:06
15 Août 2012 - 13:07
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La population de Lafiabougou a été réveillée tôt,  le mardi 07 Aout, non pas par la voix du muezzin pour prier, mais par des coups de feu à leur couper le souffle, rappelant du coup les évènements du 22 mars et du 30 avril 2012. Fort heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Les policiers du 14ème  Arrondissement épaulés pour la circonstance par leurs frères d'armes des 5ème et 9ème  Arrondissements ont pu malgré les maigres moyens mis à leur disposition, booster hors d'état de nuire les bandits armés jusqu'aux  dents, qui du reste sont suspectés d'être des commandos parachutistes. Du moins quant on en croit les propos d'un des leurs, blessé et hospitalisé au CHU Gabriel TOURE.                 Pour en savoir davantage sur cette fusillade qui a semé la panique dans la capitale malienne, nous avons approché le commissariat de police du 14ème Arrondissement sis à l'ACI 2000, où nous avons pu rencontrer Madame le Commissaire. RAISONS DE LA FUSIALLADE                 En effet, selon le Commissariat du 14ème arrondissement, des assaillants ont attaqué à 03h 45 mn, le BAR SOLEIL III situé à l'ACI 2000. Ils ont emporté beaucoup de boissons alcoolisées. Du coup, le portier dudit BAR, en la personne de Monsieur Samba SACKO, a saisi le commissariat le plus proche, celui du 14ème Arrondissement. C'est ainsi qu'une équipe a été envoyée à leur trousse. Après de multiples va-et-vient, l'équipe finira par trouver les malfrats dans le BAR " FIDA " de Lafiabougou. A l'arrivée des forces de l'ordre, les assaillants ont commencé à tirer sur eux, les policiers ont riposté. Pour avoir des renforts, appel fut lancé aux Commissariats des 5ème et  9ème  arrondissements. Cette action conjointe permit de mettre hors d'état de nuire, après des échanges de tirs nourris, les assaillants qui avaient un blessé de leur côté. QUI SERAIENT LES AUTEURS DE CETTE PYSCHOSE ? Pour des rasons d'enquêtes, nous n'avons pas pu avoir les renseignements complets sur les suspects. Mais le blessé, interrogé par les forces de l'ordre, leur aurait cité le non de certains bérets rouges domiciliés au Camp para de Djicoroni.                 L'enquête se poursuit. Abou BOLOZOGOLA

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