L’affaire rue Bla-bla de Badalabougou : Qui soutient les nouveaux bailleurs ?

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    La rue Blabla de Badalabougou qui se trouve être  la plus fréquentée de la Commune V est entrain de devenir à coup sûr un lieu de non-droit à cause de certaines pratiques inacceptables. En effet, cette fréquentation sort très souvent de l’ordinaire pour créer le désarroi des populations riveraines des lieux actifs.  La rue Bla-bla autrement appelée «Rue princesse de Badalabougou» se trouve au cœur d’un scandale dans la commune V du District. Cette Rue regorge en son sein plusieurs endroits de fête et de distraction dont les plus célèbres sont entre autres le restaurant et le night club Blabla, le night club Jet-7 tous alignés sur le côté gauche de la dite rue.

    Ces endroits cités, avons-nous appris, ont été installés selon les règles et les conditions requises pour la pratique de ce travail. Mais depuis près de deux ans, soutenus par un haut gradé de la police de l’ancien régime et très proche du président ATT, des gens avaient transformé le grand et seul collecteur d’eau en des «maquis» et autres restaurant de fortune avec bien sûr la complicité de certains agents véreux de la mairie de la Commune V.

    Certains de ces maquis, installés illégalement et exploités de manière anarchique créent un véritable malaise au sein de la population du quartier. Empêchant le drainage des eaux usées et des eaux des pluies vers le fleuve en saison hivernale. Installés illégalement, ces maquis mettent la musique à fond une fois la nuit tombée empêchant du coup les gens de dormir et occupent la rue elle-même pour ainsi rendre impossible l’accès des populations qui pourtant habitent derrière ce lieu de divertissement.

    Après plusieurs tentatives des populations de déloger les instruits de la rue, un soulagement avait été trouve quand certains maquis avaient été déguerpis des lieux par les gens la mairie de la Commune V. cette action, en son temps, avait été très saluée et félicitée par les populations.

    «Malgré cette première victoire, nous sommes restes vigilants pour que les autres puissent partir de ce coté de la rue ou tout simplement se mettre en règle. Cela signifiait de ne plus installer des chaises dans la rue pour empêcher le passage des gens, et surtout de ne pas jouer la musique en pleine nuit et en pleine rue dont les échos peuvent aller très loin…», nous a confié un habitant.

    Cette victoire des populations des populations n’était autre qu’une manière pour les délinquants et leurs complices de reculer pour mieux revenir en force. En effet, il y’a quelque moment les endroits qui avaient été déguerpis en son temps ont été rouverts avec de  nouveaux bailleurs.

    Après ce retour en grande pompe, les mêmes habitants ont repris leur courage à deux mains pour aller protester de cet état de fait à la mairie de la Commune V, car personne ne peut entreprendre des constructions dans une rue, en plus sur un collecteur d’eau, si ce n’est avec un accord de la Mairie.

    Selon nos informations, malgré plusieurs réunions avec les différentes parties à la mairie de la Commune V, rien ne semble convaincre l’arrêt des travaux, car ils continuent de plus belle. Les questions que nous nous posons aujourd’hui sont de savoir : comment la mairie peut-elle donner l’ordre d’occuper cet endroit ? Aussi, pourquoi ne prend-t-elle pas les dispositions pour l’arrêt immédiat des travaux ? Ont-ils obtenu de l’argent de la part des nouveaux bailleurs pour s’installer sur un collecteur ?

    En tout cas, la population, elle, est décidée à aller jusqu’au bout pour obtenir gain de cause, car c’est leur tranquillité et leur sécurité qu’il s’agisse après tout. Nous y reviendrons pour situer les responsabilités dans cette affaire dans nos prochaines éditions.

    Moussa KONDO

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