Boni Yayi sollicite le soutien du secrétaire général de l'ONU pour l'envoi de la Force internationale au nord du Mali
1 Déc 2012 - 09:10
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Le chef de l'Etat béninois Boni Yayi, président en exercice de l'UA et membre de l’Uemoa, évoque la prochaine saisine du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise malienne.[/caption]
Le président en exercice de l'Union Africaine (UA), le président béninois Boni Yayi a exhorté le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, à faire ressortir dans son rapport qu'il présentera au Conseil de sécurité, la nécessité de l'envoi de la Force internationale au Mali et même donner un ultimatum aux groupes armés de tout faire pour conclure les négociations et le dialogue d'ici à fin décembre, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques à Cotonou.
"Tout recul devant la nécessité d'envoyer en urgence la Force internationale pour combattre le terrorisme au nord du Mali sera interprété comme l'expression d'une faiblesse et donc une prime aux voies de fait et au terrorisme. Une telle impression de faiblesse ne sert pas la cause de la sécurité collective dans le monde et risque de créer un manque de confiance en l'instance de gouvernance internationale que représente l'ONU et particulièrement le Conseil de sécurité", a estimé le président en exercice de l'UA.
Dans une correspondance adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, le président Boni Yayi a rappelé combien le continent africain attend avec impatience le message fort de la Communauté internationale dans le cadre de la résolution de la crise du nord du Mali.
"Monsieur le Secrétaire Général, ce que nous devons éviter aujourd'hui, c'est de donner l'impression que nous manquons de fermeté face à des terroristes déterminés et sans foi ni loi", a-t-il indiqué, soulignant la nécessité d'une pression soutenue sur les terroristes.
"Seule la pression soutenue sur les terroristes paiera. C'est aussi elle qui obligera les groupes armés à s'engager véritablement dans le dialogue", a-t-il affirmé.
Pour le président en exercice de l'UA, le concept stratégie et le concept harmonisé des opérations pour l'intervention militaire et le dialogue politique sur la crise du Nord Mali ont été élaborés conjointement par des experts de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, puis soumis à l'examen des ministres et à l'approbation des chefs d'Etat des pays membres de la CEDEAO avant leur transmission par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine au secrétariat général des Nations Unies.
"Le concept stratégie et le concept harmonisé des opérations pour l'intervention militaire et le dialogue politique sur la crise du Nord Mali, est donc l'expression d'un large consensus. Je vous prie de le traduire dans la réalité par l'adoption du principe de l'envoi de la Force internationale au Nord Mali et de son financement", a-t-il souhaité.
Publié le 2012-12-01 16:17:42 | French. News. Cn

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Dr ANASSER AG RHISSALES MALIENS DOIVENT TROUVER LE JUSTE ÉQUILIBRE POUR VIVRE ENSEMBLE TOUT EN REFUSANT L'IMPUNITÉ ET EN GARANTISSANT UNE QUIÉTUDE, UNE PAIX, UNE SÉCURITÉ ET UNE UNITÉ DURABLES, AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE. Bonjour, Merci pour tous les internautes et tous les Maliens qui contribuent à chercher une sortie durable de la crise Malienne. La priorité, comme vous le savez tous, est la libération totale du territoire Malien : la restauration de l'intégrité territoriale et de l'unité. Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ? Faire la guerre contre les groupes MNLA, Ansar Dine et Gandakoye et ensuite négocier (PARCE QU'IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité. Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l'habitude de vivre ensemble. Si certains Maliens, n'importe lesquels, n'acceptent pas les conditions et principes qui se trouveront dans le socle unificateur qui doit être proposé par le Mali, ils se plieront à la majorité (démocratie) ou auront la liberté d'aller ailleurs. Pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu'ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer. Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur. Avant d'envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables. Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni (la cohésion nationale du Mali est importante : TOUS CONTRE LES TERRORISTES), renforcé par le contingent CEDEAO/UA/ONU, pour mener à bien cette guerre, qui doit être bien préparée avant d'être déclenchée. Je pense que c’est à la justice de juger pour garantir la non impunité en tenant compte des lois de la république. Autrement, des milices privées naîtront, ce qui va générer le désordre, comme ce qu’ont crée le MNLA et Ansar Dine. LAISSONS LA JUSTICE RÉPUBLICAINE FAIRE SON TRAVAIL ET FAIRE RÉGNER L'ORDRE EN LIAISON AVEC LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI. Elle prendra la décision qui s’impose : tuer ceux qu'elle jugera criminels ou leur infliger des sanctions ou les réhabiliter. Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s'entendre pour restaurer l'intégrité territoriale et l'unité du pays. Accepter la tenue de ces dernières peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement. En cas d'échec, la guerre sera incontournable. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC et Gouvernance E-mail: Webanassane@yahoo.com12 ansRépondreLike (0)
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ELINOVOUS DONNEZ TROP D IMPORTANCE AU PROPOS DU COREEN.DEPUIS QUAND UN SECRETAIRE GENERALE DE L ONU DECIDE DE QUELQUE CHOSE.IL A LE DROIT DE S EXPRIMER COMME TOUT LE MONDE.SI LA FRANCE DECIDAIT DE NE RIEN FAIRE A MON AVIS C ETAIT FOUTU ET ENCORE.BIENTOT LA FIN DE TOUT CA .LES ALGERIENS CHEZ EUX NOS TERRES A NOUS12 ansRépondreLike (0)
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rodrigues Soares:wink: DEBOUT :!: :idea: 5 MILLIONS DE JEUNES MALIENS CHASSERONT UN SEUL JOUR CES BANTITS DENOMBRABLES SEULEMENT PAR MILLIERS MAXIMUM 10 :!: :idea: QUE LES HABITANTS DE GAO ET TOMBOUCTOU COMMENCENT A SE SOULEVER DEMAIN TOUT LE MALI SUIVRA ET TOUTE L’ AFRIQUE PUIS LA COMMUNAUTEE INTERNATIONALE DE BONNE VOLONTEE, PAS CELLE DE MAUVAISE :!:12 ansRépondreLike (0)
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veridiqueMerci le President Boni. Ce coréen n'est decidement pas à la hauteur. Il ne voit pas plus que le bout de son nez et est très mal conseillé par les lobbies algeriens et pro-mnla....12 ansRépondreLike (0)
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veridiqueKassim, je suis perplexe par rapport à l'organisation de l'election presidentielle avant la liberation du nord. si cet acte consacrera une partition de fait du pays en terme de signal politique, il n'est pas non plus certain qu'il en decoulerait une implication plus franche de la communauté internationale, notamment des US pour aider le Mali a retrouvé ses territoires. ATT etait un président élu, certes ils ont aidé, mais pas suffisamment pour eviter que son regime ne s'effondre sur lui meme. Alors meme qu'il n'a pas arrété de solliciter la communauté internationale. De plus, quand je vois ce qui se passe actuellement à l'ONU, je ne peux etre que pessimiste. Leur reticence n'est pas plus lié au fait que le president du Mali en transition n'est pas élu , qu'au fait que le Mali est un pays pauvre, sans grand interet économique. Et au fond, les US pensent que leur securité n'est pas vraiment en jeu au nord du Mali, meme si ce qui s'est passé en Lybie a un peu refroidi leur certitude. Toutefois, je suis daccord avec toi que seul un president élu aura suffisamment de légitimité pour mener la guerre ou engager des negociations ou faire les deux. Mais quelque soit la formule , je suis certain que les efforts ne pourront porter leur fruit que si la question de la junte de Kati est réglée et définitivement réglée une bonne fois pour toute. On ne peut pas continuer comme ça. Par rapport à la concertation nationale, c'est vrai que sa tenue tient plus d'un acte politique que d'un acte de mobilisation réelle sur le terrain. Pourtant, elle est nécessaire pour les égos (hé oui , on en est encore là!!), pour que certains se sentent ecouter, pour qu'ils se disent qu'on a eu à dire sur ce pb qui est dabord et encore le notre. Mais je pense qu'il faut eviter qu'elles n'exacerbent les divisions et que tout le monde y participe. cela sera possible uniquement si les propositions du FDR sont prises en compte: qu'on ne remette pas en cause les institutions actuelles, nos lois. Je pense aussi que le PM a fini par rejoindre , de part ses actes, le front republiçain. Toutes ses decisions actuelles sont conformes à nos attentes, car conformes à nos lois. Nous devons donc le soutenir à present,en tant que republiçains et democrates.12 ansRépondreLike (0)
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KassinMon frère la « partition de fait » c’est maintenant (car le pouvoir central n’a aucune influence sur le nord). On ne peut pas tomber plus bas que ça en moins que les islamistes envahissent le reste du pays ce qui est moins probable. Quand aux américains ils ont tous fait pour le Mali (Usaid, Peace corps, Agoa, Millenium Chalenge, Coopération militaire Africom, ONUsida, fonds mondial, et j’en oublie) mais Alpha puis ATT ont préféré entretenir des généraux et officiers supérieurs vauriens plutôt que de songer à une vraie armée capable de nous défendre, pire ATT s’est senti plus proche des touareg plus que les maliens qui l’ont élu et réélu. Même en pleine guerre en janvier et février 2012 ce sont les américains qui ravitaillaient Tessalit, tout un symbole, ils n’ont jamais aidé les touareg contre le Mali mais notre sécurité incombe d’abord à l’armée malienne et non pas GI’S ou aux Navy SEALS. Avec le règne de la confusion, de l’anarchie et des règlements de comptes (des soldats de Kati et des politiciens anarchistes) le gouvernement n’est pas concentré sur l’essentiel et les lobbies algériens et touareg en profitent pour enfumer Ban Ki Moon et collaborateurs. Les islamistes sont une réelles menacent pour le monde entier mais Kati et les politiciens anarchistes (Copam, Mp22, Yerewoloton et IBK 2012) sont une véritable menace pour le Mali. Il faut vite consulter les maliens par les urnes pour savoir qui est légitime de faire quoi sinon nous allons nous enfoncer dans la crise car le niveau atteint par l’opportunisme politique est très critique.12 ansLike (0)
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SinisigiMonsieur ANASSER nous vous remercions de votre contribution mais hélas dans tout état digne de ce nom, la constitution est et reste la loi fondamentale 1, et il s'avère que le constitution de 1992 est accepté même par ceux qui nous mis dans cet état d'exception aujourd'hui 2 sans oublier que cette constitution de 1992 disais-je a été vôté par referemdum et c'est le Mali dans toute sa grandeur (diversité culturelle-linguistique-réligieuse...) qui voté en majorité 3;c'est dire donc que tout ce qui se fera sous le régard de cette constitution est légale et tient lieu puisque les institutions ont été mis en place après les évènements du 22 Mars 2012. Alors Concertations Nationales pour quelle fin, où vous auusi vous avez votre gagne pain dedans?12 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Merci, Sinisigi, pour votre message. Les concertations nationales ne sont pas en opposition avec la constitution, mais peuvent s'appuyer sur cette dernière. Mes propositions vont dans ce sens. Les concertations nationales doivent parvenir à des consensus à partir des discussions qui seront menées lors de ces dernières, donc personne ne sait d'avance le résultat final sauf, comme l'a dit le Président et le Premier Ministre, le fait de savoir que ce n'est pas pour renverser les institutions existantes. Donc, soyez positif et sérieux et ne parlez pas de part de quiconque. C'est le Mali et toutes ses communautés qui doivent sortir gagnants de ces concertations nationales. Leur objectif principal, c'est d'amener tous les Maliens à s'entendre, dans l'unité, sur le futur souhaité et sur une solution durable de sortie de crise garantissant l'intégrité territoriale et la réconciliation nationale. Des contributions constructives sont souhaitables pour faire avancer le Mali, dans l'unité, vers une solution de sortie de crise, au lieu de diviser. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA EXPERT TIC ET GOUVERNANCE12 ansLike (0)
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