La commission électorale malawite a validé ce samedi les résultats qui circulaient déjà depuis quelques jours. L’opposant Lazarus Chakwera, vaincu en 2019, est élu président du Malawi avec près de 60% des voix.
Mais avant même cette validation officielle, le camp du président sortant
dénonçait, il y a quelques heures, des fraudes. Il y aurait eu des intimidations et des irrégularités qui rendrait l’élection présidentielle de cette semaine «
non concluante », indiquait le parti du président sortant.
C’est donc la suite d’une longue bataille électorale. Car
il y a un an, après un premier scrutin présidentiel, le parti de l’opposant Lazarus Chakwera avait saisi la Cour constitutionnelle. La haute juridiction avait alors invalidé les résultats pour cause d'«
irrégularités généralisées et systématiques » et ordonné la tenue d'un nouveau scrutin, celui de mardi. C’est la deuxième fois qu’un pays d’Afrique subsaharienne annule une élection présidentielle. Le Kenya l’avait déjà fait en 2017.
Mais y aura-t-il un troisième scrutin au Malawi ? Le parti du président Peter Mutharika a appelé à organiser un nouveau vote.