Comme le président Dioncounda Traoré l’avait prononcé dans son discours du nouvel an, la délivrance n’est qu’une question de jours. Le nord sera bientôt débarrassé des aventuriers égarés. Avec des blindés sophistiqués appuyés par des avions de combat équipés de la dernière technologie de pointe en matière d’informations et repérage, l’ennemi va manger son pain blanc. Pour l’instant, l’armée a commencé sa montée sur les régions occupées avec comme objectif le contrôle total de la localité de Gao.

Les hommes du Général Dembélé ont pris le contrôle de la ville stratégique de Douentza et progressent à grand pas sur Gao. La stratégie de diversion de l’ennemi a été déjouée en moins de deux heures à Kona. Cette localité de Kona est sous le contrôle total de nos vaillants soldats, contrairement aux rumeurs qui ont circulé hier dans l’après midi. Aux dernières nouvelles, l’armée était stationnée dans les places de Hombori.
« Les tirs continuent entre l’armée et les envahisseurs. Grâce à la collaboration des populations 8 djihadistes dont sept Bella ont été arrêtés et sont à la disposition de la gendarmerie de Sévaré» précise une source militaire depuis le front.
Pour tenter de surprendre l’armée malienne, le camp ennemi (les terroristes) joue à la diversion et à l’intox pour déstabiliser. Au moment ou nous mettions sous presse les hommes du Général Dahirou Dembélé progressent vers la ville Gao. Et de l’autre coté le colonel Gamou et ses hommes, positionnés depuis les frontières nigériennes, convergent sur la cité des Askia. Les quelques pseudo djihadistes qui ont pris le risque de s’attaquer à la position de sécurité de Kona après l’avancée des troupes ont été simplement neutralisés par base aérienne de Sévaré. Sans grande difficulté selon une source militaire. Certes, notre informateur reconnait que l’armée a perdu quelques hommes à Kona, mais il faut reconnaitre que la plupart des envahisseurs ont été massacrés ou faits prisonniers par l’armée, dont des étrangers.
Au même moment certaines forces étrangères se préparaient Sévaré pour intervention urgente, dans l’optique de prêter main forte à l’armée contre les terroristes. Déboussolés, les terroristes s’adonnent à des communications à travers les médias étrangers comme ils savent le faire. Mais pour l’instant, le chef des opérations a rassuré les populations de Mopti et de Sévaré en disant que «l’armée tient bon et que ses troupes ont le moral au top». Donc, le peuple doit rester mobilisé derrière son armée pour la reconquête du nord.
«Le Mali n’a pas besoin d’autorisation de qui que ce soit pour mener la guerre de la libération de son territoire», a martelé un observateur de la crise. Une position soutenue par le président malien: «La guerre va débuter plus vite que ne le pensent certains et que l’armée malienne va jouer les premiers rôles», a lâché Dioncounda dans la nuit du 1er janvier 2013.
L’armée malienne est fin prête et a entamé gaillardement sa marche pour le soulagement des populations des régions occupées sous le joug des terroristes (Ançar Dine- MNLA- AQMI-MUJAO et BOKO HARAM) depuis un an. Et la victoire est au bout du fusil. Depuis la multiplication des patrouilles sur toutes les lignes frontalières et la fermeture des frontières algériennes, nigériennes et mauritaniennes, les pseudos djihadistes n’ont plus de choix : soit de se rendre comme prisonniers de guerre, soit se faire massacrer par nos soldats. D’où le bruit du sourd au nord. Traqués de part et d’autres, les bandits armés tentent de jouer à leur sport favori : communiquer avec les chaines internationales pour la propagande médiatique. Alors que la grande muette opte pour une guerre à huis clos depuis le début de la semaine.
Informés ou avertis, les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), ont abandonné le combat. C’est pourquoi, le restant de ses combattants se sont rendus, avec armes et bagages, le weekend dernier, aux forces mauritaniennes par peur de se faire anéantir. A l’heure actuelle, tenir tête à l’armée malienne est suicidaire, car les militaires ont appris de leurs échecs passés et seront désormais intraitables. Rien ne sera plus comme avant, n’en déplaise aux jaloux et aux détracteurs. L’armée se porte à merveille, le front le confirmera Inchallahou !
La preuve le MNLA qui a déclenché les hostilités le 17 janvier dernier, plus précisément dans la localité de Ménaka, a jeté l’éponge et s’est rendu réfugié en Mauritanie. Ce n’est pas la de la magie. Mais, les séparatistes ont l’information sur la capacité destructrice actuelle de notre vaillante armée.
Les jours des aventuriers égarés sont comptés.
Pour Iyad Ag Aghaly qui est pour l’instant introuvable, il ne contrôle même plus sa maison et la charia lui sera appliquée bientôt, s’il ne se rend pas. Quant à Blaise Compaoré, pour sa part, ignoré par les autorités de la transition, il se signale et veut renégocier avec ses protégés. La seule carte qui reste aux bandits armés du nord du Mali c’est de se rendre. Car si les forces spéciales maliennes les ratent, celles de l’Algerie ou du Niger ne les rateront pas. La preuve selon le site Magharebia Abdelkader Rouim, ancien émir du Groupe islamique armé (GIA), a confié le 16 décembre au quotidien El Khabar, qu’une «centaine d’hommes armés au Mali et dans d’autres régions sont prêts à rendre les armes et à retourner dans leurs patries s’ils devaient bénéficier d’une amnistie sans être poursuivis, ou s’ils obtenaient des garanties sérieuses en ce sens».
Rouim a été le bras droit de Mokhtar Belmokhtar, alias Laaouar, avant de profiter lui-même des dispositions algériennes contenues dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Selon les mêmes sources, le mois dernier, «les forces de sécurité conjointes opérant sur la frontière algéro-malienne sont parvenues à arrêter six terroristes dans le désert, à trente kilomètres de la région de Borj Badji Mokhtar. Ces arrestations sont survenues après qu’un avion militaire eut repéré les mouvements de ces hommes lors de leur entrée sur le territoire algérien à proximité de la Mauritanie, et alors qu’ils se dirigeaient vers le nord du Mali».
Face à cette traque musclée, les terroristes pourront-ils survivre ? Car la moindre résistance face à l’armée blessée dans son orgueil leur sera fatale.
Selon un habitant contacté à Douentza avec l’avancée des militaires maliens, plusieurs centaines de miliciens du Mujao ont caché leurs armes avant de prendre la poudre d’escampette. Selon un autre témoin cette foi depuis la ville de Gao, la plupart des Pseudos djihadistes se sont cachés et ne sont dans la ville et que la plupart ont fui vers une destination inconnue. Pour les derniers remparts, des pseudos djihadistes qui ne savent pas où aller, avaient mis sur pied une base militaire à Bambara Maoudé, localité située entre Tombouctou et Douenzta. Sous le feu de l’armée malienne la stratégie de l’ennemi a été totalement déstabilisée. Toute chose qui ouvre la porte de Gao et de Tombouctou à nos vaillants soldats. Autrement dit jusqu’à preuve de contraire les combats sont en faveur de l’armée malienne et une grande partie des troupes sont vers la ville Hombori. Malgré, les difficultés et avec les moyens de bord nos hommes en uniforme sont décidés pour en découdre définitivement avec les ennemis du Mali.
A.B.D