Des leaders du MLA aux côtés du Roi : Une nouvelle opportunité s’offre au Maroc…

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Le Roi Mohamed VI et Bilal Ag Cherif du MNLA lors de la prière de ce vendredi Le Roi Mohamed VI et Bilal Ag Cherif du MNLA lors de la prière de ce vendredi
Le Roi Mohamed VI et Bilal Ag Cherif du MNLA lors de la prière de ce vendredi

Des leaders du MLA aux côtés du Roi : Une nouvelle opportunité s’offre au Maroc…

Des rebelles maliens du MNLA souhaitent une intervention du royaume dans le conflit qui les oppose au pouvoir du président Ibrahim Keita. « Une nouvelle opportunité s’offre au Maroc pour consolider sa position dans ce pays », écrit yabiladi.com du 31 janvier.

 « Les Amazighs du Mali, présents à la prière de ce vendredi, à la mosquée d’Al Koutoubia de Marrakech, étaient assis, au premier rang. A droite du roi Mohammed VI, se trouvait Bilal Ag Cherif, le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), alors que Moussa Ag Attaher, le porte-parole du mouvement était coincé entre Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires étrangère, et Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la DGED », selon un site marocain, yabiladi.co

 

… MNLA refuse une médiation de l’Algérie…

Selon le site yabiladi.com, les Touaregs du Mali ont grandement besoin du soutien du Maroc. Ils craignent qu’un retour de l’Algérie sur la scène malienne soit préjudiciable à leurs intérêts. Le MNLA, au même titre que le Mouvement arabe d’Azawad et quelques membres du Conseil supérieur de l’unité d’Azawad, refusent qu’Alger soit le nouveau siège de la médiation entre les factions maliennes et le pouvoir du président Ibrahim Keita, en lieu et place de la capitale du Burkina Faso. Ouagadougou avait accueilli, en juin dernier, la signature d’un accord de paix entre Bamako et les différentes factions armées de l’Azawad. Par ailleurs, l’Algérie est convaincue que le président burkinabais Blaise Kampaoré, au passage un grand ami du Maroc, est un fervent défenseur des positions défendues par le MNLA.

 

… Le Maroc comme médiateur ?

Dans ce contexte, le Maroc se voit donc, offrir une opportunité de renforcer davantage son influence au Mali aussi bien avec le pouvoir du président Keita qu’avec les groupes qui contrôle le nord du pays. Sur un terrain aussi miné que le Mali, la partie marocaine saura-t-elle concilier les exigences de sa relation stratégique avec Bamako et sa nouvelle proximité avec les différents mouvements de l’Azawad ? Sachant que les revendications autonomistes des Amazighs sont catégoriquement rejetées par l’autorité centrale. « Pour les Touaregs, le Roi du Maroc est l’unique personnalité fiable pour l’édification d’une Paix durable au Mali », selon un site sénégalais leral.net

LE REPUBLICAIN

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3 COMMENTAIRES

  1. Erreur stratégique fatale à ne pas commettre par Bamako en balançant facilement sur Rabah. L’Algérie a une puissance de nuissance plus grande dans la région. Ce n’est pas aux insurgés et rénégats touaregs de décider qui devrait être négociateur. Le Mali est un Etat souverain et les touaregs sont des citoyens à part entière de cette entité, donc des sujets de l’Etat malien. Il ya des juridictions compétentes et des lois pour conaitre des cas où des citoyens maliens prennent les armes contre l’autorité. Force doit rester à la loi et les rebelles touaregs en tant que citoyens maliens ne peuvent se prévaloir être au dessus des institutions nationales. On ne négocie pas avec ses propres citoyens comme l’ont fait les régimes précédents du Mali, autrement ce serait trahir les intérêts supérieurs du Mali.Ceux d’entre les insurgés touaregs qui ne se reconnaissent pas maliens qu’ils retournent dans le sous-continent indien d’où ils sont originaires ou qu’ils se trouvent une autre patrie.

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