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François Hollande et Dioncounda Traoré à Tombouctou, le 2 février 2013.
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Accueilli ce samedi 2 février par son homologue malien Dioncounda Traoré à Sévaré, localité du centre du Mali qui abrite le QG de l'opération militaire française Serval, François Hollande s'est ensuite rendu à Tombouctou, accompagné de ses ministres des Affaires étrangères, de la Défense et du Développement, où la population lui a réservé un accueil chaleureux. Le président français a prononcé un premier discours dans l'une des mosquée de la grande cité historique du nord du pays libérée des jihadistes.
Discours de François Hollande à Tombouctou
Les autorités maliennes et c'est leur responsabilité, veulent retrouver l'intégrité territoriale qui un moment leur a été ôtée, et donc nous serons à leurs côtés, pour plus au Nord, finir cette opération
Après Tombouctou, le président français est attendu à Bamako où il devrait s'entretenir avec son homologue malien Dioncouda Traoré mais aussi prononcer un discours sur la place de l'Indépendance de la capitale malienne. Des milliers de personnes ont commencé à se masser sur cette place symbolique.
Du retard ayant été pris sur le programme, ce qui n’est pas trop surprenant pour ce type de déplacement, François Hollande et Dioncounda Traoré auront déjeuné un peu tard. Un déjeuner de travail, qui doit permettre aux deux chefs d’Etat de préparer l’intervention des forces africaines de la Misma, la Mission de soutien pour le Mali. Laquelle doit remplacer à terme les Français et permettre un désengagement progressif des 3 500 soldats français qui sont actuellement dans le pays.
Une session de travail qui doit également permettre de préparer l’après-guerre, la transition démocratique et le retour de l’aide. François Hollande va prôner le dialogue, notamment avec les indépendantistes touaregs du MNLA. Tout cela dans certaines limites : «
Je ne veux pas me mêler de la vie politique malienne, a ainsi déclaré ce matin le président français, lors de sa visite à Tombouctou, ce n'est pas le but de l'opération ».
Tous ces sujets seront sans doute au menu du grand discours que doit donner François Hollande à Bamako, un temps très fort de la visite du chef d’Etat français.
Les Bamakois sont d’ailleurs extrêmement enthousiastes à l’idée d’accueillir celui qu’ils appellent leur «
chef de guerre » ou encore leur «
libérateur ». «
C’est un ami intime du Mali, c
’est un grand homme ! », clament-ils de manière quasi unanime. Beaucoup de Bamakois ont d’ores-et-déjà prévu de faire le déplacement pour écouter François Hollande, bien sûr, pour le voir, mais aussi pour lui crier «
merci » !
Par RFI