Mali : la menace terroriste plus présente que jamais

Rétablir l’autorité de l’État dans le nord du pays était la priorité d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), lorsqu’il a été élu en 2013. Deux ans après, la situation demeure dans l’impasse. Un mois et demi après la cérémonie de signature initialement fixée au 1er mars, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali est toujours au point mort.
Salué par la communauté internationale, le projet d’accord, après huit mois de discussions, comporte de nombreux compromis pour tenter de satisfaire chacune des parties. C’est une première : il prévoit la reconnaissance de la notion d’Azawad, ce territoire au nord du fleuve Niger, ainsi qu’une décentralisation accrue du pouvoir par l’intermédiaire d’un président de région élu. Ni l'autonomie ni le fédéralisme ne sont, en revanche, évoqués. Pas question pour Bamako de voir émerger un nouvel État. De leur côté, les indépendantistes refusent de (...) Lire la suite sur LePoint.fr
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