Pour la sortie de crise : Dialogue à Ouagadougou, mutisme à Bamako

19 Nov 2012 - 03:49
19 Nov 2012 - 07:51
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Reçues pour la première fois samedi dernier ensemble par M. Compaoré, des délégations d'Ançar Eddine et du MNLA ont exprimé "leur disponibilité à s'engager résolument dans un processus de dialogue politique" en vue d'"une solution négociée, juste et durable à la crise", selon une déclaration lue par le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé. La balle est aussi dans le camp des autorités maliennes, qui n'ont toujours pas installé le "Comité national" de négociations promis. Mais, à Bamako, on craint en réalité une réaction violente des populations totalement opposées à tout compromis avec les deux mouvements à l’origine de la crise actuelle. Cette semaine, il s'est très clairement démarqué d'Aqmi et du Mujao dans ses déclarations. Il a annoncé renoncer à imposer la charia dans tout le Mali, sauf dans son fief de Kidal (Nord-est), et s'est dit prêt à aider à "débarrasser" le Nord du Mali du "terrorisme" et des "mouvements étrangers". Reçues pour la première fois ensemble par M. Compaoré, des délégations d'Ançar Eddine et du MNLA ont exprimé "leur disponibilité à s'engager résolument dans un processus de dialogue politique" en vue d'"une solution négociée, juste et durable à la crise", selon une déclaration lue par le chef de la diplomatie burkinabé, Djibrill Bassolé. La balle est aussi dans le camp des autorités maliennes, qui n'ont toujours pas installé le "Comité national" de négociations promis. Mais, à Bamako, on craint en réalité une réaction violente des populations totalement opposées à tout compromis avec les deux mouvements à l’origine de la crise actuelle. A. D.

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