Ingérence étrangère et souveraineté nationale : Quand l'ONU confirme son instrumentalisation !

Aux dires de certains experts onusiens, la liberté d'association serait suspendue au Mali ainsi que le pluralisme politique est étouffé. Par finir, ils concluent que l'État de droit est en net recul.

18 Mai 2025 - 15:43
 2
Ingérence étrangère et souveraineté nationale : Quand l'ONU confirme son instrumentalisation !

Sauf leur respect, mais ils n'ont pas haussé le ton après le massacre de Aguel hoc en janvier 2012 ni après l'attaque du bateau Tombouctou. Cependant, ils soulignent leur préoccupation face à la mise en jachère des partis politiques au Mali. 

Dans un communiqué, des experts des Nations unies dénoncent une grave violation des droits humains et exigent l'abrogation immédiate du décret interdisant les partis politiques. Ils indiquent que « supprimer les partis, c'est supprimer la démocratie».

Il est déjà assez malheureux de voir que des journalistes peu avisés et absents du territoire s'ingénient à titiller l'opinion sur des faits rapportés et mensongers en permanence. Mais voir aussi les experts de l'ONU s'emmêler les pinceaux comme ça, en surface, sur des mensonges aguerris, prendre position en toute relativité, pour s'attaquer à notre souveraineté, c'est le comble ! Paradoxe de l'histoire ! L'ONU ne s'est jamais émue des attaques terroristes que subissent nos populations toutes ces années durant, mais aujourd'hui, gesticule sur tous les toits en se plaignant du mal suprême qu'on serait en train de faire subir à nos hommes politiques et leurs formations. Cela heurte les réalités locales qui tiennent un tout autre son de cloche. Parce que le terrain leur parle ainsi qu'aux forces combattantes, les Fama.

Les récentes décisions des autorités de transition au Mali de restreindre les activités politiques ont provoqué une onde de choc, auprès des droitsdelhommistes de l'Onu. Pour ces experts  d’un sou, «le droit de se réunir pacifiquement est essentiel à la santé d'une communauté politique dynamique». Ils estiment que «les autorités maliennes de transition doivent le respecter scrupuleusement et s'abstenir d'actes d'intimidation et de répression mettant en péril l'intégrité physique et les droits des manifestants», selon les « experts » Eduardo Gonzalez, expert indépendant sur la situation des droits de l'homme au Mali, Irène Khan, rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Gina Romero, rapporteuse spéciale sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d'association

Ils doivent savoir cependant, que les mesures présentées par les autorités de la Transition malienne comme nécessaires à la préservation de l'ordre public et à la consolidation de la stabilité, face à des menaces multiformes, interviennent dans un contexte régional où l'ingérence étrangère est de plus en plus perçue comme un facteur de déstabilisation. Au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES), l'urgence face à cette donne géopolitique manifeste dicte d'ériger une digue contre ces tentatives d'imposer des agendas exogènes à nos transitions; en actionnant l'incandescence des experts onusiens fouineurs et affabulateurs. Ces voix françaises et algériennes entendues jadis à l'Onu se font aujourd'hui plus pressantes en termes de harcèlement. Pris dans l'étau du respect dû aux normes de défense du territoire en cas d'attaque extérieure manifeste et leur ignorance des contextes locaux, les « experts » onusiens veulent disserter en logorrhée face à la suspension des activités politiques, en exprimant leur vive préoccupation. L'un d'eux a même déclaré ceci : «la restriction des activités des partis politiques constitue une violation claire des libertés fondamentales d'association et d'expression, piliers de toute société démocratique. De telles mesures risquent d'étouffer le débat public et de compromettre une transition inclusive et légitime». L'attaque est lancée ; dans la foulée des décorations telles que des communiqués officiels, des conférences de presse et des rapports ont relayé ce message, insistant sur la primauté des normes internationales et mettant en garde contre les dérives autoritaires.

Les autorités maliennes de la transition qui ont à cœur de répliquer avec fermeté. Car l'ingérence de certaines puissances, sous des prétextes fallacieux, a trop longtemps alimenté l'instabilité au Sahel. Ce qui démontre que les préoccupations exprimées par certains partenaires internationaux quant à la suspension des partis politiques ne tiennent pas suffisamment compte du contexte de fragilité sécuritaire et des tentatives d'instrumentalisation politique orchestrées de l'extérieur. 

Khaly-Moustapha LEYE 

 

 

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0