Badges des festivités : Le cafouillage
S’il existe une ombre dans l’organisation des festivités, c’est bien la distribution des badges et cartes du défilé militaire.
En effet, cette lourde mission avait été confiée à l’Etat major de la présidence, qui a délégué deux officiers assistés d’autres militaires pour faire le travail. Cette équipe a installé son quartier à l’Hôtel de l’Amitié, le 21 septembre. Visiblement pris de court par la mission, ces militaires ont vite été débordés. S’y ajoute que le colonel Sanogo, qui dirigeait les opérations a vite étalé ses limites. L’officier a eu mailles à partir avec nombre de gens, dont des fonctionnaires de la présidence, des représentants d’organismes internationaux, des journalistes et même des personnalités étrangères, hôtes du pays.
Ainsi, l’on a vu la représentante d’un organisme international quittée précipitamment l’hôtel sans qu’elle ait eu sa carte. Elle n’a pas supporté la conduite de l’officier. Que dire des membres de cette délégation étrangère qui n’ont eu ni carte, ni la moindre considération. De même pour les journalistes de la presse nationale et internationale, qui ont tous subi l’humeur de cet officier.
En tous les cas, le cinquantenaire a vécu. Il revient aux autorités de tirer les enseignements surtout au niveau de l’organisation.