Focus : Assemblée Nationale du Mali: 116 députés à la première législature (1992-1997)

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La première Assemblée nationale du Mali démocratique de 1992 à 1997 était composée de cent seize (116) députés appartenant à onze (11) partis politiques. Les onze (11) partis politiques qui ont conduit la première Assemblée nationale de la 3ème République sont: Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ): soixante-seize (76) députés; Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT): neuf (09) députés; Parti malien pour le développement (PMD): six (06) députés; Union pour la démocratie et le développement (UDD): quatre (04) députés; Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP): quatre (04) députés; Union des forces démocratiques pour le progrès (UFDP): trois (03); Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA): trois (03); Rassemblement pour la démocratie et le travail (RDT): trois (03); Parti de la solidarité et du progrès (PSP): deux (02); Parti pour la démocratie et le progrès: un (01); Union malienne pour la démocratie et le développement (UMADD): un (01). Ces partis ont constitué six (06) groupes parlementaires sur la base d’au moins cinq (05) députés par groupe.

À la deuxième législature (1997- 2002), l’effectif des députés est passé à 127 pour se stabiliser à cent quarante-sept (147) depuis la troisième (2002- 2007) avec la même constance pendant les autres législatures (4ème et 5ème). À chacune des législatures, les députés procèdent à la relecture du règlement intérieur pour l’adapter.

 

Grande spéculation foncière à Bougouba et Sotuba: 560 plaintes, 340 maraîchers spoliés, 3797 convocations

Entre 2002 et 2007, il y a eu en Commune II une grande spéculation foncière du maire Mahamadou Diallo. Mais jusqu’ici, l’édile n’a jamais été inquiété. Des espaces prévus pour le maraîchage ont été attribués, ceux pour des structures d’utilité publique ont été attribués pour en faire des habitations. Pour tirer au clair cette grande magouille des parcelles, une commission a été mise en place par décision N°0036/ MATCL-SG du 27 février 2004 du ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales.

La commission comprenait des représentants de six (06) structures dont deux (02) départements ministériels. Elle avait pour mission entre autres: recenser l’ensemble des détenteurs de titres de propriétés dans les zones de lotissement de Bougouba et Sotuba, examiner l’ensemble des décisions d’attribution de parcelles prises par le maire de la Commune II; faire le point des constructions autorisées ou non des parcelles litigieuses. Enfin, proposer des solutions pour les règlements des cas de litiges et des sanctions pour les violations aux différentes réglementations en la matière.

Évidemment, la commission de réflexion a déposé un rapport à l’Administration territoriale. Durant quarante-cinq (45) jours, la commission a mené des investigations à travers les documents de plaintes, les déclarations verbales et la tenue des deux (02) Assemblées générales au Foyer des jeunes de Quinzambougou et au quartier Bougouba. La commission a enregistré cinq cent soixante (560) plaintes qui ont révélé cinq (05) formes de litiges et revendications.

D’abord, des revendications de lots à usage d’habitations, formulées par trois cent quarante (340) maraîchers sur leur jardin respectif et par les populations de Bougouba au nombre de trente-quatre (34).

Le litige de chevauchement des titres fonciers, les attributions de trois cent quarante-huit (348) parcelles, d’une seule et même parcelle à plusieurs bénéficiaires à la fois ? Il y a eu quatre cent trente-cinq (435) attributions. Les détenteurs de multiples convocations n’ayant pas reçu de parcelles sont au nombre de 3 797 personnes.

Décidément, la Commune II n’a pas bonne presse dans la gestion domaniale. Elle défraie la chronique. Ces zones des quartiers de Bougouba et de Sotuba (délaissées), mises en jachère par le colonisateur, attribuées par les «démocrates sincères et convaincus» font l’objet d’inondations. La quasi-totalité des constructions sont inhabitées et inaccessibles pendant l’hivernage et pendant la saison sèche, souffre de l’insécurité.

 

Bilan économique du Mali (1992-2020)

La situation actuelle du Mali est la conséquence logique et inévitable des politiques menées par les «démocrates sincères et convaincus». Ils ont tout pillé et cassé. Il s’agissait de tout détruire, pour tout diviser et enfin dénationaliser l’État. C’est ce qui a été fait et conçu pendant trente (30) ans. Pour cela, les démocrates ont commencé par une répression syndicale, donc diviser l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), corrompre et casser l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), infiltrer les Organisations non-gouvernementales (ONG), créer d’autres afin d’écouler et de blanchir l’argent.

On a mis en place un gouvernement d’union nationale, un gouvernement d’ouverture, de consensus. Mais rien. Que du gâchis ! Toutes les structures de l’État ont été désétatisées. Il n’y a plus de sociétés d’État ou entreprises d’État au Mali. Conséquences de la privatisation: misère et désolation.

 

Rencontre des religieux à Bamako

Le religieux, au cœur de la géopolitique, joue un rôle important en Afrique. Pour marquer sa sympathie envers les religieux, le Mali a créé un ministère des Affaires religieuses, du culte et des coutumes et un Haut Conseil islamique (HCI). Le religieux est au cœur des représentations et du sens. La religion (qui relie) et le sacré (sacrifice, sacrilège) sont la pierre angulaire de toute institution sociale, politique, économique. Aucun parti islamiste, variante Frères musulmans ou salafiste, n’est au pouvoir au Sahel, sauf au Soudan.

La Mauritanie est une République islamique depuis l’indépendance (1961). C’est avec la République du Soudan, le seul régime non laïc du Sahel. Le Nigeria n’est que partiellement laïc. Le régime mauritanien n’est pas «islamiste», sa législation est d’inspiration avant tout moderne. Le Haut Conseil islamique créé, en 2002 est ….

 

La transition Assimi Goïta comme instrument de développement et de changement doit défendre les intérêts supérieurs de la Nation

Les démagogues et les opportunistes, les cadres qui bloquent le bon fonctionnement de l’administration doivent être écartés des rangs. La révolution du 5 juin 2020 est malienne, elle ne s’apparente à aucune autre révolution. Elle vise la préservation de l’homme malien et son patrimoine.

 

Afrique: une forte présence de Casques bleus de l’ONU

Sur seize (16) opérations de maintien de la paix des Nations unies dans le monde, neuf ont lieu en Afrique, représentant 80% des Casques bleus déployés sur la planète et les 2/3 du budget du maintien de la paix. Ces misions se sont transformées simplement passives au début, elles sont devenues progressivement des opérations multifonctionnelles, avec un important volet civil et politique et une composante militaire parfois plus «robuste», pouvant contraindre par la force. Stationnée à Kidal, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) s’interposera en cas d’attaque des groupes armés contre les Forces armées maliennes (FAMa). La suite ? Elle est connue.

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