Journée internationale de la lutte contre la corruption : Plusieurs actions prévues par le Mali

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Le ministre de la réforme de l’administration et de la transparence de la vie publique, Mme Safia Boly était face à la presse le jeudi 6 décembre 2018, pour annoncer les activités prévues de la semaine nationale de lutte contre la corruption et la délinquance financière du 9 au 16 décembre. Cette semaine nationale entre dans le cadre de la célébration le de la Journée internationale de la lutte contre la corruption sous le thème « Unissons-nous contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité ».C’était dans la salle de conférence du département. Elle a été une occasion pour la ministre d’informer les médias sur des initiatives engagées par son département.

Trois points contribuant aux grands objectifs du département étaient au centre de cette rencontre de partage d’informations. Au dire de la ministre Safia Boly, il s’agit d’améliorer la gouvernance, la transparence de la vie publique et de continuer à renforcer le dialogue avec le citoyen. Concernant l’amélioration de la gouvernance, la ministre a fait savoir que la campagne de lutte contre la corruption a débuté le samedi passé. Parlant de la journée internationale de lutte contre la corruption, elle dira que c’est une journée de sensibilisation et que le Mali a de tout le temps célébré. En ce sens, la ministre a indiqué que cette année ils se sont rendu compte qu’il y’a une bonne sensibilisation déjà sur le phénomène. Je pense qu’il y’a une bonne compréhension que la corruption existe dans plusieurs pays qu’il soit riche ou pauvre, qu’il soit petit ou grand. Dans le cas de notre pays qui n’est pas aussi grand mais pas aussi riche, elle a des conséquences néfastes et désastreuses par rapport au développement », a déclaré la ministre. Selon la ministre, le thème de l’édition de cette année qui est : Unissons-nous contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité, met en avant les conséquences de la corruption. Concernant toujours les activités pour la célébration de cette journée, la ministre Safia Boly, a expliqué qu’ils ont prévu des spots publicitaires et des bandeaux et que l’innovation pour cette édition est le témoignage des acteurs de la société civile, politiques et des entités d’institutions qui sont impliquées dans l’écoute avec le citoyen comme le médiateur. « A travers ces témoignages nous voulons renforcer la prise de conscience sur les conséquences de la corruption », a-t-elle souligné. Tout en ajoutant qu’ils auront plusieurs activités lors de la semaine telles que la cérémonie d’ouverture, des conférences débats sur des thèmes bien précis et sur des éléments qui seront pertinents dans la prise de conscience pour les conséquences de la corruption sur le développement, la paix et la sécurité. Pour la ministre, ils veulent qu’à la suite de cette semaine que les grands acteurs qui peuvent œuvrer dans la lutte soient non seulement conscients des conséquences et qu’ils aient une bonne compréhension sur leurs rôles, les jalons qu’ils peuvent mettre en place pour pouvoir lutter contre le phénomène. Aussi, des rencontres avec les entités qui sont impliquées dans le contrôle sont prévues pour cette semaine afin de voir dans quelle mesure elles peuvent être renforcées  pour accompagner le département dans la lutte contre la corruption, approfondir la réflexion sur les facteurs socio-économiques qui pourraient pousser l’individu à dévier du chemin de l’intégrité et de la probité. Pour le contrôle citoyen, la ministre a indiqué qu’ils veulent se centrer sur les éléments des fonctions les plus critiques pour le citoyen et voir dans quelle mesure ils peuvent recevoir l’opinion du citoyen sur ces différents points. Un sondage qui permettra au département d’avoir des informations plus concrètes sur les éléments avec lesquels ils peuvent continuer à œuvrer pour améliorer le service au citoyen. Au dire de la ministre, ce sondage s’étalera sur une période de quatre à six semaines sur les secteurs de la santé, de la justice, de l’éducation, de la police… pour pouvoir bien cerner la satisfaction du citoyen par rapport à ses services. Dans le cadre de la transparence encore, la ministre a annoncé qu’ils ont établi un portail internet pour le ministère qui permettra d’expliquer le rôle du département et de partager les informations sur les différentes reformes qui viennent.

Ousmane Baba Dramé

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