Mali: situation très confuse à Bamako

1 Mai 2012 - 02:06
1 Mai 2012 - 02:17
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De tirs nourris ont été entendus toute la soirée à Bamako, où règne une grande confusion. Impossible de dire avec certitude qui contrôle la capitale malienne. Le centre névralgique qu'est le siège de l'ORTM, la radio-télé nationale malienne, serait aux mains de militaires, membres de la garde du président déchu, Amadou Toumani Touré. Des bérets rouges qui auraient aussi mené une offensive sur l'aéroport, d'où devait partir la délégation de l'ex-junte malienne pour Ouagadougou afin d'assister à une réunion avec le médiateur, le président burkinabè, Blaise Compaoré. Des tirs ont également été entendus autour du camp militaire de Kati, la base de la junte. [caption id="attachment_63823" align="alignleft" width="344" caption="Le siège de la radio-télévision malienne (ORTM) à Bamako serait sous le contrôle de militaires, le 30 avril 2012. REUTERS"][/caption] Bamako, la capitale malienne, a connu une soirée de violences, le 30 avril. Les tirs ont débuté vers 19 heures, heure locale. Des coups de feu ont été entendus près du siège de la radio télévision malienne. Des militaires ont pris le contrôle d'un important bâtiment de Bamako, au Mali - celui de l'ORTM, la radio-télévision nationale. Il y aurait des morts. La situation reste encore très confuse. Des signes de tension étaient perceptibles ce lundi à Bamako,  Dans l'après-midi, une fusillade a éclaté devant l'université de la capitale malienne. D'après des témoins, des policiers et des hommes en armes auraient visé, dimanche soir, un dirigeant d'un syndicat étudiant, membre du front anti-putsch. Hamadou Traoré aurait été touché par une balle mais sa vie ne serait pas en danger. En revanche, une jeune fille a été tuée. Quelques heures plus tôt, la radio d'Oumar Mariko, chef du Mouvement populaire du 22 mars, favorable aux putschistes, a été saccagée. Ces violences ont éclaté à la veille d'une réunion prévue entre les militaires et la médiation burkinabè à Ouagadougou. Rencontre annulée officiellement par la médiation burkinabè. Elle avait pour objectif de calmer, rassurer les militaires après le sommet de la Cédéao à Abidjan jeudi dernier. Les chefs d'Etat ouest-africains avaient notamment décidé d'envoyer une force militaire sur place et de fixer à un an la durée de la transition. Contactée par RFI, les représentants de la médiation et ceux du président par intérim du Mali n'ont pas souhaité s'exprimer. Par ailleurs, l'ambassade de France au Mali a appelé lundi soir ses ressortissants à rester chez eux. Par RFI.fr - 01 mai 2012  

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