La médiation ouest-africaine à Paris pour rencontrer le président malien
9 Juillet 2012 - 09:58
9 Juillet 2012 - 12:11
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[caption id="attachment_78704" align="alignleft" width="350" caption="Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, le 2 mai 2012 à Ouagadougou © AFP"]
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PARIS - Deux ministres membres de la médiation ouest-africaine dans la crise malienne - un Burkinabè et un Ivoirien - sont arrivés lundi à Paris pour y rencontrer le jour même le président intérimaire du Mali Dioncounda Traoré, en tant qu'émissaires de la Cédéao, ont indiqué leurs entourages à l'AFP.
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, est arrivé à Paris pour discuter avec le président Traoré de la transition dans son pays, a annoncé son entourage à Ouagadougou. Le Burkina Faso conduit la médiation au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Ally Coulibaly, doit rencontrer aujourd'hui même Dioncounda Traoré, a confirmé un proche du ministre joint à Paris. La Côte d'Ivoire dirige actuellement la Cédéao.
Le président malien par intérim, attaqué et graveement blessé le 21 mai dans ses bureaux près de Bamako par une foule de manifestants hostiles, est soigné depuis le 23 mai à Paris.
Les deux émissaires vont discuter avec M. Traoré des suites du sommet qui s'est tenu samedi à Ouagadougou. Six chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest ont sommé le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra de former d'ici fin juillet un gouvernement d'union nationale, faute de quoi son gouvernement ne serait plus reconnu et le Mali serait suspendu des instances régionales.
Nous voulons que le Mali ait un exécutif fort et efficace, a déclaré M. Bassolé dans une interview diffusée par Radio France internationale (RFI) lundi. Le gouvernement (actuel) n'est pas suffisamment représentatif (...) et sa collaboration avec la Cédéao n'est pas exactement comme on l'aurait voulu, a-t-il dit.
Pour la Cédéao, un gouvernement malien d'union nationale est indispensable pour affronter la crise dans le nord du pays, occupé depuis fin mars par des groupes armés, rebelles touareg et surtout islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), plus que jamais en position de force.
Le sommet de Ouagadougou a aussi exhorté Dioncounda Traoré à demander sans délai à la Cédéao et l'ONU l'envoi d'une force africaine au Mali. Cette force aurait pour première mission de protéger les institutions à Bamako et au premier chef M. Traoré lui-même, dont la Cédéao souhaite assurer le retour à Bamako au plus vite.
(©AFP / 09 juillet 2012 12h28)

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Dr ANASSER AG RHISSAÉVITER LES AMALGAMES POUR PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, S’ENTENDRE, SE RÉCONCILIER, VIVRE MIEUX ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ, ET VOIR L’AVENIR AUTREMENT Bonjour, Suite aux échanges avec des centaines d’internautes, en particulier avec des Maliens, concernant la crise Malienne, certains font plusieurs amalgames qu’il convient d’éviter au risque de créer ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible la vie commune, l’unité nationale et le développement. Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive, mais déjà imposante, de ces amalgames. (1) Le premier amalgame, c’est de penser que tous les Touaregs sont du MNLA ou de Ansar Dine, sont rebelles, sont islamistes et sont des ennemis du Mali ou des terroristes. Exemple, je suis Touareg et je ne suis ni du MNLA, ni de Ansar Dine, ni rebelle, ni islamiste, ni ennemi du Mali, ni terroriste. (2) Le deuxième amalgame, c’est de dire que : MNLA=ANSAR DINE= MUJOA=BOKO HARAM=AQMI=TERRORISME Il convient aussi de ne pas faire cet amalgame dans le cas de MNLA et Ansar Dine car ils intègrent des Maliens et qu’on doit ACCORDER A CES MALIENS LE BÉNÉFICE DU DOUTE. MNLA et Ansar Dine ont commis des atrocités d’une extrême gravité ressemblant à des actes terroristes et ont eu probablement des liens confus avec les groupes terroristes Aqmi, Mujoa et Boko Haram. MAIS, MNLA ET ANSAR DINE, SONT-ILS VRAIMENT DES GROUPES TERRORISTES ? SI OUI, LA COMMUNAUTÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE LE SAURA UN JOUR CAR CE JOUR, ILS NE VOUDRONT PLUS CONTINUER A NÉGOCIER ET SE LIVRERONT A DES ACTES TERRORISTES A VISAGE DÉCOUVERT. (3) Le troisième amalgame, c’est de croire qu’il faut faire la guerre et ensuite les communautés vont se réconcilier. La réconciliation après une guerre ne marchera jamais, elle générera une spirale de révoltes et empêchera l’unité nationale. (4) Le quatrième amalgame, consiste à se faire justice. LES MALIENS NE DOIVENT PLUS ACCEPTER CET AMALGAME. CEUX QUI LE FONT DOIVENT Y RENONCER ET LAISSER LA JUSTICE LEUR FAIRE JUSTICE EN LA LAISSANT JUGER LES CRIMES ET ATROCITÉS COMMIS PAR D’AUTRES, EN PARTICULIER PAR MNLA ET ANSAR DINE. (5) Le cinquième amalgame, c’est croire que les autres vont chasser le terrorisme pour eux. LES MALIENS DOIVENT CHASSER LES TERRORISTES DU MALI EN COLLABORANT A TOUS LES NIVEAUX ENTRE EUX, AVEC LES PAYS VOISINS ET AVEC LES PARTENAIRES, VIA UNE BASE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE, CONTRE L’ENNEMI COMMUN: GUERRE INFORMATIONNELLE. Cette dernière est la seule solution efficace contre le terrorisme. (6) Le sixième amalgame, c’est croire que la démocratie permet à tout un chacun de faire tout ce qu’il veut, en particulier d’insulter les autres et/ou d’être raciste envers les autres. Chacun a des droits mais aussi des devoirs tels qu’assumer sa citoyenneté, participer aux décisions à tous les niveaux, respecter les autres, éviter le racisme et contribuer à la durabilité du Mali. (7) Le septième amalgame, c’est penser que les autres vont agir et développer leur pays à leur place. Ce n’est pas aux autres de s’occuper de la crise au Mali, c’est aux Maliens de le faire. La CEDEAO, l’UA et l’ONU ne pourront que conseiller, aider mais ce n’est pas à eux de payer les conséquences d’une fracture sociale et/ou économique au Mali. Ces amalgames, à éviter, créent un cycle de confusions et font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali. Dr ANASSER AG RHISSA EXPERT TIC ET GOUVERNANCE E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr13 ansRépondreLike (0)
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JUSTICECMD nous vous soutenons contre vent et marrer fonce seulement13 ansRépondreLike (0)
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johny:wink: :idea: la machine de desinfo… qu’ attendent les africains pour se proteger…? :!: :lol: REGARDEZ: http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=742713 ansRépondreLike (0)
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bloIl est évident que si les choses bougeaient un tant soi peu, personne n’aurait exigé le retour immédiat des politiciens à Ouaga ou à Bamako. A part des communiqués, condamnations, des réunions et des voyages, nous maliens ordinaires n’avons absolument rien vu de concret. Au contraire, diversion sur diversion : arrestations et libérations intempestives, vols, pillages, viols jusqu’à Mopti, intimidations des journalistes, coups de marteau, assassinats, retour de Balla et famille, OPPOSITION A L’AIDE DE LA CEDEAO UNIQUEMENT POUR PERMETTRE A SANOGO DE CONTINUER A TERRORISER LES PAISIBLES POPULATIONS DE BAMAKO. Ce sont les communautés aux mains nues qui souffrent le martyre, subissent toutes les privations et se battent au Nord. En définitive, face à un gouvernement et une armée fantoches QUI NE PEUVENT REAGIR QUE SOUS LA PRESSION NATIONALE OU INTERNATIONALE, c’est la société civile et religieuse qui est responsable de toute cette impasse…13 ansRépondreLike (0)
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SabeleJe gouvernement est à pieds d'oeuvre. Seul le president est inactif. Je ne vois ce qui'il a fait depui qu'il eu 40 jours après sa prestation de serment. Il ne s'est pas montré Président reel pr tous les Maliens. Il ne peuty pas prendre de decision au Mali; mais en dehors du Mali parle pourtant. C'est un incapable pr diriger le Mali actuellement. Depuis qu'il est la pr l'interime, qu'à t il fait de bons? Sur quel dossier reel il travaillé selon vous? alors que le gouvernement actuel est à pieds d'oeuvre. Il est inactif. Je pense le Conseil de Securité des Nations doit s'accorder avec le Mali qu'il est inactif et ne merite pas de continuer à diriger le Mali ds une Période comme celle. IBK est mieux pr assurer la Prèsidence afin qu'on sepense avec ce gouvernement vers la liberation du Nord; ce que cele la préoccupation des vrais maliens13 ansLike (0)
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bloIl ne faut pas confondre fierté nationale, orgueil à la PEUR PANIQUE D'ALLER BATTRE. Quand vous êtes orgueilleux, vous vous battez, vous trouvez des solutions et vous avancez. VOUS NE POUVEZ PAS PARLER DE FIERTE ET STAGNER. UN MISERABLE NE PEUT PRETENDRE ETRE ORGUEILLEUX!!!!!!! Un gouvernement d’Union nationale organisé par les maliens ? Qui va en assurer le leadership ? Cheick M Diarra compromis et impuissant? Le FDR partisan ? Le MP22 réactionnaire ?.... Je penche vers le Haut Conseil Islamique (2 représentants) allié à l’Eglise (2 représentants et à la Société Civile (2 représentants) avec Dioncounda et la CEDEAO pour parapher leur proposition. Dans les conditions ordinaires, un Premier Ministre de consensus et de plein pouvoir est retenu. Ce dernier consulte une liste de 2 à 3 propositions par parti (plus de 100 au Mali), ou plus logiquement ceux de l’Assemblée Nationale, et avec probablement des membres de la société civile, et forme son gouvernement. Théoriquement la chose est facile puisqu’il n’y a que 2 ministères importants (l’Armée pour libérer le Nord et les Elections pour de nouveaux élus), soutenus par les Finances (pour financer la guerre et les élections) et la Justice (pour poursuivre au niveau national et international tous les voleurs, pilleurs, violeurs, profanateurs et tueurs du Nord et du Sud), le reste n’étant que de la figuration. Et ce gouvernement devra dans les 24 heures demander l’appui armé de la CEDEAO. Ce qui ne plaira pas au CNRDRE désormais déplumé. Le plus dur sera d’obliger l’armée malienne, réduite à sa mission régalienne, de se battre (les autres ne viendront pas libérer notre pays sans notre armée), car selon toute vraisemblance cette armée malienne ne souhaite pas la guerre, ou la fera à reculons. En espérant que les Nations Unies financent la guerre…13 ansRépondreLike (0)
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MalienLe vrai problème est que la majorité des maliens est analphabète et illetrée; la majorité des lettrés ne sait pas analyser la situation du pays; et la majorité de ceux qui savent analyser la situation du pays manipulent les deux autres catégories en parlant de fierté nationale, de souveraineté, de diktact de la CEDEAO...., alors que la CEDEAO c'est encore le Mali, et qu'il est évident aujourd'hui que sans la CEDEAO, le Mali seul ne peut rien faire. Alors qu'ils arrêtent de nous casser les tympans avec cette histoire de fierté ou de souveraineté nationale.13 ansRépondreLike (0)
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samilMerci pour ce post. Ce ne sont que des discours que noue entendons depuis 10 ans au Mali.13 ansLike (0)
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27 juin 2012Belle synthese13 ansLike (0)
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