Le président du PDES, Hamed Diané Séméga, révèle : « Le PDES aura son candidat »
En marge du lancement officiel de son parti, le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) le samedi dernier à Nioro, le président Hamed Diané Séméga a accordé un entretien aux journalistes présents. Sans détour, il a révélé que son parti aura « son candidat à l’élection présidentielle de 2012 pour défendre l’héritage et perpétuer la philosophie politique » du président Amadou Toumani Touré.
Le président du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), Hamed Diané Séméga, a eu un entretien avec les journalistes présents à Nioro à l’occasion du lancement officiel des activités de son parti le samedi dernier. D’entrée de propos, M. Séméga a rappelé que leur objectif principal est de « savoir soutenir, amplifier, consolider et pérenniser la vision politique d'ATT. Il s’agit de préserver les acquis obtenus de haute lutte par le peuple malien sous la direction éclairée du président de la République et œuvrer à pérenniser dans l'intérêt des générations futures les idéaux et valeurs qui fondent la vision politique de cet homme d'exception... Comme je l'ai souvent rappelé, pour nous, le bilan du Projet pour le Développement Economique et Social constitue le socle de stabilité sur lequel nous construisons l'avenir politique du PDES".
Pour ce faire, selon le numéro un du PDES, leur " parti aura son candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine avec l’objectif de défendre ce qu’on peut appeler désormais ATTETISME : ses idéaux comme le consensus qui a permis de transformer le visage du Mali ». Mais, le choix de ce porte-étendard se fera selon des critères objectifs à définir par l’ensemble des membres du parti. Il dit partager la décision du président ATT d’écarter du gouvernement tous les candidats pour éviter les confusions. Quant à lui-même, il se voit en mission jusqu’à ce que le président à qui il « doit tout, mette fin à cette mission exaltante de servir son pays ». Lui qui était dans le combat politique depuis 1991 à travers une association civique créée avec notre confrère Sambi Touré. « Il n’y a pas eu de marche à laquelle je n’ai pas participé. D’ailleurs, j’ai participé à la conférence nationale et j’étais dans la commission de relecture des textes présidée par feu Me Demba Diallo », a-t-il rappelé.
A propos de prétendus bisbilles entre lui et son 1er vice-président Jeamille Bittar, Hamed Diané Semega précise qu’ils « ont les meilleures relations du monde avec Jeamille Bittar et d’ailleurs, c’est moi qui suis allé le chercher. Et ce jour-là, il m’a réconforté en disant qu’il est prêt à accepter n’importe quel poste dans toute organisation qui soutient le président ATT. Mais, je comprends les ambitions de tout le monde ». Toutefois, jusqu’à preuve de contraire, il est et reste « le seul président du PDES ».
Parlant des rapports du PDES avec l’ancien Premier ministre, il a fait la mise au point suivante : « personnellement, j’ai une relation sincère avec le Premier ministre, Modibo Sidibé. Il a été mon professeur à l’ENA et j’avais plus que le respect, une admiration pour lui. Mais, il n’est pas militant du PDES et jusqu’à présent, il n’a pas posé d’acte qui démontre qu’il est candidat à l’élection présidentielle de 2012 ».
Evoquant les alliances, le président du PDES veut emprunter une démarche cohérente tendant à privilégier les gens avec qui ils ont en commun un passé, précisément « les partis crées par d’anciens membres du Mouvement Citoyen » comme la CPD de Djibril Tangara, le PCR d’Ousmane Ben Fana Traoré, le parti du Dr. Soumaré, la Codem, voire Yelema et d’autre part, avec « les partis avec qui ils ont géré le pouvoir ». Dans cette optique, Hamed Diané Séméga révélera que son parti est en contact avec certains partis dont « l’Adéma qu’il considère comme incontournable ».
Pour terminer, il a prévenu que « le PDES ne sera jamais une force supplétive pour personne » et souligne que « malgré la jeunesse de leur parti, il est déjà l'une des toutes premières forces politiques du Mali avec plus de 3.000 élus locaux et 17 députés ».
Abdoul Karim Maïga
LE PDES à Dio-Gare :
Le point focal fait le point
Après sa création le 17 juillet 2009, le parti pour le Développement économique et la Solidarité (PDES) continue de bénéficier de l’adhésion populaire à travers le pays. La Commune rurale de Dio ne fait pas exception à cette tendance, à en croire le point focal du parti dans cette localité, Aboubacar Sidiki N’Diaye.
Le parti pour le Développement économique et la Solidarité (PDES) est bien implanté dans la Commune rurale de Dio-Gare, apprend-on d’Aboubacar Sidiki N’Diaye, point focal du parti présidentiel dans la localité et non moins vice-président du PDES dans le cercle de Kati. Après la mise en place de la cellule du PDES à Dio, poursuit-il, « nous avons procédé à la mise en place du comité dont le poste de secrétaire m’est revenu. Ce qui veut dire que nous sommes loin d’être en retard sur l’implantation du PDES dans ma localité ».
Selon M. N’Diaye, les responsables du PDES entendent participer aux élections générales de 2012. A cet effet, « nous volons que nous soyons faiseur de roi. Pour que cela se fasse, il faut que nous soyons bien implanté afin de contribuer à élire le candidat qui bénéficiera notre soutien ».
Si l’homme a reconnu qu’il existe d’autres formations politiques dans sa localité tels le RPM et la Codem, il a toutefois indiqué que le PDES est aujourd’hui le parti le mieux implanté dans sa commune. Nonobstant, le point focal du PDES a invité les populations de la Commune rurale de Dio-Gare à resserrer les rangs pour l’édification de leur circonscription. En termes d’activités, le point focal de Dio-Gare, Aboubacar Sidiki N’Diaye, a noté que depuis la mise en place de la cellule du PDES, un certain nombre d’activités a été mené. Il s’agit de l’organisation d’une coupe dont la finale a été joué à Diago, de l’aménagement d’une rue principale, autrefois impraticable pendant la période hivernale, de l’organisation de l’émission « Top étoiles »..
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En termes de perspectives, beaucoup d’activités sont prévues, nous a indiqué le point focal du PDES à Dio-Gare. Il s’agit du maraîchage pour les femmes, de la création d’emplois pour les jeunes à la cimenterie de Dio-Gare... Bref, une kyrielle d’activités pour le développement participatif est envisagée par le point focal du PDES pour la Commune rurale de Dio-Gare qui compte 7 villages.
Ben Dao
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