Présidentielle 2012 : Le candidat Mara dévoile son projet de gouvernance économique

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Le président du parti Yèlèma « le changement », Moussa Mara, candidat à l’élection présidentielle de 2012, a rencontré la presse le vendredi 16 décembre dernier au QG de sa formation politique. Au cours de cet échange, le conférencier a dévoilé aux hommes de média sa stratégie de gouvernance économique et financière.

 

A quelques encablures de l’élection présidentielle de 2012, les différents candidats démarchent les électeurs pour leur partager leur projet de société voire leur stratégie de gestion pour le Mali. Le candidat du parti Yèlèma « le changement », Moussa Mara , semble exceller dans cette démarche. Il a dévoilé le vendredi dernier son projet de gouvernance économique et financière à la presse. Ainsi, à l’entame de son exposé, le candidat Mara a déploré que pendant 50 ans le Mali a été sous l’emprise des idées économiques et financières venues d‘ailleurs. « Le Mali évolue dans un environnement régional qui se caractérise par l’application de recettes économiques importées et souvent non comprises et encore moins maîtrisées », a-t-il regretté. Il a aussi regretté que « le budget du Mali accuse d’année en année des déficits couverts essentiellement par la solidarité internationale, ce qui limite les marges de manœuvres du pays et surtout le rend tributaire de décisions extérieures ».

 

Face à cette triste réalité, le candidat Moussa Mara a dit avoir une stratégie de gestion économique et financière qui consistera à jeter les bases d’un dispositif qui privilégiera la croissance économique, notamment celle provenant des acteurs nationaux et qui leur profitera d’autant plus facilement. Ainsi, il s’emploiera à convaincre les partenaires de l’UEMOA et de la CEDEAO de cette nécessité pour obtenir que la croissance soit la priorité de nos politiques économiques et financières entraînant une nette inflexion de nos institutions financières vers cet objectif plutôt qu’une focalisation rigide sur l’inflation.

Aussi, sa politique économique se traduira par une libéralisation des énergies, un soutien aux entrepreneurs, une stricte limitation des interventions de l’Etat dans l’activité économique, la promotion des économies locales, l’identification et le développement des gisements de croissance, la mobilisation des financements intérieurs vers le soutien aux secteurs économiques porteurs et les investissements économiques structurants. Abordant la politique budgétaire, le président du parti Yèlèma a indiqué que sa stratégie consistera à accompagner l’économie par une politique budgétaire respectant les normes internationales et communautaires et se situant dans une forte réduction de notre dépendance financière. L’accent sera mis sur une forte augmentation des ressources et une élimination de toutes les déperditions pour améliorer les moyens d’action des pouvoirs publics et faire entrer le pays dans une phase d’aisance financière qui soutiendra mieux son essor socio-économique.

Ben Dao

 

 

 

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