Biberons au bisphénol a interdit en Europe, le produit se retrouve dans nos pharmacies

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Les experts de l’Union Européenne et les chercheurs de l’unité Xénobiotiques de l’INRA de Toulouse sont formels : le Bisphénol  A (BPA) est un perturbateur endocrinien qui pénètre l’organisme humain par la peau. Bien plus, le produit occasionne le cancer chez le nourrisson. C’était, à l’issue des tests ex vivo.

Ces travaux complètent une première étude qui avait révélé des taux importants de BPA dans l’organisme des personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de cartes de crédit. Vous n’avez jamais entendu parler du bisphénol A ? Pourtant, ce composé est présent dans de nombreux objets… dont les biberons ! On le soupçonne d’effets nocifs. A tel point que l’Europe et bien d’autres parties du monde ont interdit les biberons en plastique pour les nourrissons ! Quels sont les véritables risques pour la santé ? Selon les experts, nous consommons du bisphénol A (BPA) régulièrement par l’intermédiaire des emballages et récipients plastiques. Sans nous rendre compte. Si cette substance présente des effets nocifs pour la santé, il est important d’en limiter les expositions. Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique résultant de la réaction entre deux phénols et une molécule d’acétone.      Connu aussi sous son appellation chimique le 2,2-bis (4-hydroxyphènyl) propane, le BPA est à présent très employé dans la fabrication de plastiques type polycarbonate et de résines époxy. Les polycarbonates sont utilisés dans de nombreux récipients alimentaires comme les bouteilles ou encore les biberons. On retrouve aussi des traces de BPA dans les couches intérieures des canettes.

 

Si à température ambiante le bisphénol A reste majoritairement «enfermé» dans le plastique, il est libéré très rapidement lorsque les récipients sont chauffés à une température élevée (au four à micro-onde, dans un lave-vaisselle…). Le BPA peut alors migrer dans l’alimentation. Une étude a retrouvé sa trace dans les échantillons d’urine de plus de 90 % des Américains.            Les risques du bisphénol A Le BPA possède une action oestrogènique, capable de perturber le système endocrinien. Sa consommation engendre une augmentation de la stérilité ainsi que des cancers du sein ou de la prostate. Bien plus, le programme national de toxicologie américain (National Toxicology Program) souligne que cette substance a des conséquences sur le développement du fœtus et du nourrisson. Les études effectuées sur des animaux à des niveaux d’exposition proches de ceux des hommes en témoignent. Pour toute ces raisons et bien d’autres, le biberon au bisphénol A est interdit en Europe. Mais contre toute attente, cette qualité de biberon se retrouve dans les rayons de nos pharmacies. Sans que nos autorités ne lèvent le petit doigt. D’où des consultations et des séries d’hospitalisations des nourrissons dans les pédiatries de nos centres de santé. Les scientifiques, concluent que les biberons contenant du BPA ont un effet grave sur la santé des nouveaux nés et des nourrissons.   D’où l’élimination des biberons concernés en occident pour réduire l’exposition au BPA chez les nouveau-nés et les nourrissons. Ceci est une mesure de prévention plus qu’une mesure radicale face à un réel danger. En Europe, l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments a pris connaissance des nouvelles données rendues publiques sur le BPA. Son dernier avis établit une Dose Journalière Tolérable maximum de 0,05 milligrammes par kilogramme de poids corporel pour cette substance. Mais, proportionnellement, un bébé ingère plus de cette substance qu’un adulte sous nos cieux.  

 

En attendant, il apparaît plus que nécessaire de jeter les biberons et autres produits en plastiques pour les nouveaux nés et les nourrissons.

 

  Jean pierre James


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