Plainte du CADSPM contre le BIPREM : L’arroseur arrosé

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La présidente du Collectif des Associations pour le Développement Socio-économique et la Paix au Mali (CADSPM), Marie-Reine Koné était face à la presse, le jeudi 24 mars dernier à la Maison de la Presse. Au menu des échanges avec les hommes de média, une plainte contre le BIPREM Fasoko et Lacine  Diawara pour dénonciation calomnieuse. C’était en présence des représentants de plusieurs autres associations.

 

Selon la conférencière, le collectif regroupe à ce jour une centaine d’associations de la société civile malienne éprises de justice et de respect des institutions de notre pays. C’est dans ce cadre que, conformément à ses objectifs, le collectif a décidé de porter une plainte contre le Bloc d’Intervention pour une Réunification Entière du Mali (BIPREM Fasoko) et le sieur Lacine Diawara pour ‘’dénonciation calomnieuse sur la personne du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta’’. La plainte est enregistrée au Tribunal de la commune III du District de Bamako et déposée le 14 mars 2016.

Selon Marie-Reine Koné, cette démarche citoyenne vise à contribuer à la promotion de la culture de la vérité dans notre démocratie et au respect des Institutions constitutionnelles légitimées par le referendum du 12 Janvier 1992. A ses dires, la plainte contre le BIPREM Fasoko se justifie du moment où celle-ci a porté de fausses accusations contre le président de la République, 1ère Institution du Mali et contre son gouvernement. « Nous nous sentons visés en tant que citoyens responsables par ce montage calomnieux », a-t-elle indiqué.

Selon elle, c’est une atteinte grave à la stabilité et à la cohésion dans notre pays qui peine à se remettre d’une grave crise qui a fait trop de victimes et de dégâts et porté préjudice à son développement économique et social.  « Selon l’article 16 de la Constitution, en cas de calamité nationale constatée, tous les citoyens ont le devoir d’apporter leur concours dans les conditions prévues par la loi. C’est pourquoi, nous avons saisi la justice de notre pays en laquelle nous plaçons toute notre confiance », a-t-elle laissé entendre.

Le collectif est certes conscient que la liberté d’association et la liberté d’expression sont des droits inaliénables prévus par la Constitution du 12 janvier 1992, mais appelle les citoyens maliens à faire preuve d’amour pour leur pays, à se lever comme un homme pour barrer la route à l’incivisme galopant et à toute diversion, a conclu Marie-Reine Koné .

Fatoumata Fofana

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