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Le président zimbabwéen Robert Mugabe, à la tribune de l’Union africaine, en Ethiopie le 30 janvier 2015.
REUTERS/Tiksa Negeri[/caption]
Les chefs d’Etat et de gouvernement du continent africain sont réunis, ce vendredi 30 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour le sommet annuel de l’Union africaine. Au programme, notamment : la lutte contre Boko Haram ou l’éradication du virus Ebola. Un début de sommet marqué aussi par la traditionnelle désignation du président en exercice de l’institution. C’est le Zimbabwéen Robert Mugabe qui a été désigné.
Le chef de l’Etat zimbabwéen prend la suite du président mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, qui avait pris
la tête de l’Union africaine en janvier 2014. «
Excellences, laissez exprimer mon appréciation et ma gratitude à vous, chefs d’Etat et de gouvernement, pour l’honneur et la confiance que vous avez conférés au peuple et au gouvernement du Zimbabwe et à moi, personnellement », a déclaré Robert Mugabe juste après sa désignation au poste de président en exercice de l’Union africaine.
Robert Mugabe s’est ensuite lancé dans un discours. Le doyer des chefs d'Etat africain n’est plus tout jeune - il aura 91 ans en février - et ne peut plus monter par exemple les marches du podium de cette grande salle de l’Union africaine sans se tenir à la rampe. Mais la voix est la même qu’avant, avec ce ton ferme, déterminé, ses discours-fleuve qui peuvent durer jusqu’à trente minutes.