Pillage de minerais à N’Gabacoro Droit : La société Sahara Mining détestée

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L’entreprise indienne d’exploitation de minerais de fer, Sahara Mining, foule aux pieds les lois du Mali et en toute impunité au nez et à la barbe des autorités. À preuve, son implantation à N’Gabacoro Droit et ses activités vont contre l’intérêt de l’Etat en général mais en particulier celui des habitants. Lire le coup de gueule de certains citoyens.
Ces dernières années, plusieurs révélations ont été faites sur les pratiques scandaleuses de cette entreprise indienne. En 2011, les enquêtes ont indiqué que Sahara Mining exporterait des minerais en clandestinité. Le ministère des mines n’aurait aucun chiffre sur les tonnages évacués par an. Ce qui veut dire qu’elle s’est donnée le moyen de contourner les contrôle pour faire saigner le Mali. C’est pourquoi, un moment, des rumeurs ont rapporté qu’elle s’adonne à d’autres activités obscures.
Sandip Gard aurait abusé de ses affinités avec l’ancien président, ATT, pour organiser une mafia autour de ce secteur qui lui a permis aussi de se faire exempter du paiement des redevances et d’autres engagements pris avec la mairie de N’Gabacoro Droit. Il s’agit, faut-il sans cesse le rappeler, de la mise en état de la route de Sikoulou, de la construction d’infrastructures scolaire et sanitaire ainsi que de l’appui dans le domaine de l’électrification et de l’eau potable.
À noter également que Sahara Mining s’était engagée à participer aux activités de développement des communes de N’Gabacoro Droit, Moribabougou, Tienfala, Safo et Siracoro où elle exploite ses minerais de fer. Mais, aucune de ces cinq collectivités n’aurait eu satisfaction. Le hic c’est que cette entreprise refuse même de verser les taxes de traversée de ses camions et d’autres redevances. D’ailleurs, lors d’une rencontre au sujet des incompréhensions entre elle et la mairie, on a su que le gouverneur de Koulikoro n’a vu aucun document sur l’étude d’impact environnemental relatif aux exploitations de minerais. Idem, quant à la convention d’établissement. Car sur le terrain, les chargeurs de benne et autres ouvriers de Sahara Mining sont exploités comme des sous hommes.
Ceux-ci qui, à longueur de journée, affrontent une multitude de dangers n’ont aucun matériel de protection (gants, masques et bottes) bien qu’il ait eu certains cas de morsure de serpents. En sus de leurs maigres revenus, ils ne seraient pas inscrits à la sécurité sociale (INPS). Sahara Mining continue de fermer ses portes à tous ceux qui s’intéressent à ses activités. Rappelons que ces indiens s’illustrent généralement par leurs sales pratiques. La réouverture de la cimenterie de Diamou au Mali et l’affaire de l’usine Arcelormittal en France constituent d’autres exemples négatifs de leurs traces.
À suivre…
Issa Santara

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1 commentaire

  1. Ces Indiens sont des sous developpes comme nous..signez des contrats avec les occidentaux qui n oseront pas bafouer certaines regles par peur de se faire trainer par leur propre tribunaux…shell au Nigeria est entrain de payer les frais en ce moment suite a la. Polution au delta niger….les Indiens,les Chinois sont la pour profiter au maximum des ressources Africaines….

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