À fleur de vérité : …deux sous de jugeote

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En te conduisant comme Kaya-Maga, tu les mets en lambeaux, notre espoir et notre confiance déjà trahis. Parce que, à défaut, on avait pris pour siège, notre espoir et notre confiance déchus, au lieu de les avoir pour piédestal. On est court d’en avoir aujourd’hui notre espérance comme moral dans les chaussettes.

On n’est assis, à ce jour, sur plus rien ! Tu l’as dérobé sous notre cul, qui se retrouve, indécemment, nu à terre.  Le sais-tu, tu l’es, cousin adoré, pire qu’un assassin d’espoirs, tu nous as enterrés vifs.

Tu peux être fier de nous avoir volé notre mandat, à toi confié, en le remettant dans les mains d’un gamin d’une trentaine de pluies. Si seulement, celui-ci était un être plus que doué de raison, mais l’incarnait. Oups ! Et, ne sois pas étonné ou surpris, si celui-ci organisait les conditions de ta déchéance. Parce que tu lui auras donné l’impression, non, plus que ça, le sentiment ou l’assurance de sa survie à ta déchéance survenue, justement. Je te l’aurai dit.

On n’en est pas là, même si on en serait là, d’après les racontars. Alors, que laisseras-tu à la postérité ! L’image d’un descendant de Soundiata tout à fait à son opposé ? Je le crois, je devrais parler d’un défaut de poigne. Je le constate, tu es une âme sensible comme se définissait lui-même Jules César, même une petite nature.

Alors, cousin de mes obsessions, reprend-toi ! Il est encore temps -on n’est pas grand par la taille mais la jugeote- de rebondir. Non, cousin adoré, je m’entends dire que tu n’as pas deux sous de jugeote. Mais je n’y crois pas, assurément !

Issiaka SISSOKO

 

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1 commentaire

  1. Petit Sissoko, tu sais très bien qu’il n’y a rien à espérer de ton cousin. Tournes-toi vers la société civile malienne, cherches de l’aide auprès de quelques pays africains, demandes l’appui des chinois et des russes, et surtout cherches à t’armer, à organiser la résistance. Prépares-toi à des années de lutte contre la France et la Minusma, mais tu ne peux éviter cette guerre coloniale. ET AIES CETTE ASSURANCE: la France, la Minusma tenue par ses sursalaires, chercheront toujours à diviser le mali, à affaiblir tous nos gouvernements, que leurs militaires soient présents ou absents du Mali, pour faire main basse sur nos ressources, par terroristes interposés.

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