A l’avènement de la démocratie, les vicissitudes de l’histoire ont fortuitement propulsé aux commandes de l’Etat, un groupe de leaders du mouvement démocratique. Parmi eux, un nombre considérable «d’esclaves» qui, dès lors, prenaient une revanche sur leur société.
Désespérément, ils ont cherché à s’affranchir, mais en vain, de la suprématie et de ce complexe vis à vis de leurs anciens maîtres. Le tout Premier ministre du Mali démocratique a été limogé parce que fils de «
corde», il n’arrivait pas à se défaire de ce complexe pour donner le meilleur rendement.
Sa localité d’origine est très rattachée à sa culture. Or un des points saillants de la rencontre de Kourankanfouga a été la classification et la hiérarchisation de notre société.
Fouler au pied cette classification reviendrait à renier à nos origines. Nul ne pouvait être roi dans le grand empire du Mali, s’il n’était pas noble (horon et respectueux de nos us et coutumes).
Remettre en cause cette réalité séculaire atteste la destruction de notre société par une banalisation de nos valeurs. Raison pour laquelle, nous devons rester très vigilants face à d’autres agressions qui guettent la société. Or aujourd’hui, c’est un secret de polichinelle, les gendarmes du monde font élire les présidents africains à partir de deux principes immoraux qui sont : l’appartenance à la secte Franc- maçon ou l’appartenance à la communauté des homosexuels.
Face à cette destruction programmée de la société malienne, les électeurs doivent se mobiliser fortement contre les candidats francs-maçons ou les adhérents à la société des homosexuels et les hommes de castes. Sur les vingt huit (28) candidats retenus, dix (10) sont des hommes de castes. Où va alors le Mali ?
Amy SANOGO