Les étudiants de la FMPOS ont marché hier contre la grève illimitée des professeurs :Non à la confiscation de notre avenir, nous voulons étudier”

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Les étudiants de la FMPOS ont marché hier sur la Primature contre la grève illimitée décrétée, par leurs professeurs, depuis le 19 mars. A travers banderoles, pancartes et slogans, les étudiants demandent l’arrêt immédiat de ladite grève. Tous les acteurs de l’école sont interpellés.

Pendant que la CSTM marchait, hier matin, contre la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), les étudiants de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos) se rassemblaient devant l’hôpital Gabriel Touré, pour manifester leur colère contre la grève illimitée décrétée par leurs professeurs, depuis le 19 mars.”Non à la confiscation de notre avenir !” ; “Que l’Etat prenne ses responsabilités. Nous voulons étudier“.

C’est la réponse que le Comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos) a donné, hier, à la grève illimitée décrétée par des professeurs de l’enseignement supérieur, depuis le 19 mars.

C’était à la faveur d’une marche pacifique de protestation. Partis de l’hôpital Gabriel Touré, les étudiants, très mobilisés pour la circonstance, ont terminé leur marche à la Primature où ils ont remis une pétition.

Tout au long de leur trajet, les étudiants ont demandé, à travers banderoles, pancartes et slogans, l’arrêt immédiat de la grève illimitée des enseignants du supérieur qui a fait qu’ils ont, banalement, perdu plus de 15 mois pour la seule année universitaire 2009-2010. “Voilà que les perspectives de celle de 2010-2011 s’annoncent sombres avec une nouvelle grève illimitée des professeurs, entamée depuis le 19 mars. Et, les seules victimes de ces grèves à répétitions sont les étudiants, impuissants et désespérés face à cette implacable injustice qui leur est infligée“, s’inquiètent le Comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie.

Face à cette situation désespérante, faut-il se résigner? “Non !“, répondent en bloc les marcheurs du jour. “Autorités, enseignants, parents d’élèves, étudiants, brisons le silence. Le devoir nous appelle. Sauvons l’enseignement supérieur pendant qu’il est encore temps. Nous avons le devoir de garantir pour cette jeunesse malienne un lendemain meilleur. Il en va de l’intérêt de notre chère patrie, le Mali“, peut-on lire, clairement, sur les pancartes. Un cri de cœur adressé aux autorités et à tous les acteurs de l’école.

SoumailaGUINDO

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