A quelque chose malheur est bon, peut-on se risquer, à propos de la Gofernance de notre chaotique transition et de l’engagement mordicus du Sinistre Coulibaly en charge de l’organisation des élections à la tenue de la présidentielle 2013 à date. Dans la cacophonie qui caractérise la transition malienne chacun y va de ses intérêts ou des valeurs qu’il défend ou qui l’ont porté à la place qu’il occupe.
[caption id="attachment_137610" align="alignleft" width="315"]

Colonel Moussa S Coulibaly, ministre de l'Administration territoriale[/caption]
Ainsi que nous le prédisions la semaine dernière, les antennes du Dard fortes des radars de l’Arthropode ont vu venir le report des élections. Et la fin de semaine devait mettre les bouchées doubles afin d’aboutir à la basse besogne de certains acteurs de notre plus que brinquebalante transition. A force de vouloir avoir une prolongation de leur mandat de fait, Dioncounda, Django (Dion-Djan) and Co voulaient faire feu de tout bois pour y parvenir. Le réaménagement, les consultations des partis et leurs politicards en chef et la société civile (bien sur le tard) sont passés par là sans compter l’Accord préliminaire de Ouaga. Mais comme nous le présidions dans notre précédente parution, c’est à malin, malin et demi sinon le peuple n’est pas dupe de même que les partenaires qui essayent, (et comment !) d’aider le pays à sortir de l’abîme. Django faute de pouvoir dégainer (même avec la complicité de son Mentor de Prési par intérim : leurs prérogatives commencent à connaître des limites) le report, cherche un adossoir pour ce faire. N’ayant pu avoir l’aval sans faille du landerneau politico-social, il a enfourché son manteau d’envoyé de son Prési Pi auprès de qui de droit à Abidjan, Ouaga et Paris en quête de caution (pour le report) ou de sursis pour la suite de la transition.
Mais, (à quelque chose, malheur est bon !) le courage et la rigueur militaire du jeune bidasse en chef le Sinistre Colonel M. Sinko Coulibaly pour ne pas le nommer, contrarient le Duo-Exécutif en chef (Dion-Djan) et confortent les partenaires qui ne seraient plus dans une logique de report. Surtout quand on sait comme l’affirme l’organisateur principal des élections (le sinistre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation), que c’est l’Etat qui a fixé les dates du 7 (reportée) et du 28 juillet (en cours) en toute connaissance de cause. Et que les problèmes et autres difficultés sur lesquelles ils s‘appuient pour fonder ce énième report (pour quand ?) ne sont pas suffisants pour ce faire. Car tous les acteurs savaient en optant pour le fichier biométrique et le RAVEC, les tenants et aboutissants, du moins les inconvénients y attenants. Ensuite le Sinistre colonel M. Sinko persiste et signe : pouvoir maîtriser sinon gérer les difficultés afférentes à la distribution des cartes NINA et pouvoir tenir l’élection à date.
En tous les cas, le duo Dion-Djan doit savoir raison garder et comprendre qu’un ultime report ne peut être sans conséquences pour son Gofernement. Car, il aura montré toute son incompétence à tenir la feuille de route, notamment, assurer la sécurité et rétablir l’intégrité territoriale du Mali et organiser des élections libres, transparentes et crédibles. Le Duo et son gofernement trébuchent et piétinent sur ce point crucial malgré l’aide des partis politiques de l’ensemble des populations et de la Communauté Internationale. Le couple Dion-Djan doit partager les valeurs de lucidité et de réalisme du colonel Moussa Sinko Coulibaly. Sinon difficilement, il survivra à un report. A bon entendeur…
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé