Mossa Ag Attaher ministre des maliens établis à l'extérieur et de l'integration africaine : Fidèle parmi les fidèles au Général d'Armée Assimi Goïta !

D'hier à aujourd'hui, et cela tous les Maliens consciencieux le témoigneront, le ministre Mossa Ag Attaher est sans conteste celui qui fait le plus la fierté du président de la Transition, le général d'armée Assimi Goïta.

23 Août 2025 - 01:32
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Mossa Ag Attaher ministre des maliens établis  à l'extérieur et de l'integration africaine : Fidèle parmi les fidèles au Général d'Armée Assimi Goïta !

 Non seulement pour sa fidélité à l'homme et à ses principes, mais aussi et surtout pour son dévouement et son engagement dans la mise en œuvre de la vision présidentielle.

Sa compétence est exclusivement mise au service de l'application de la Lettre de cadrage du président de la Transition. Comme patron du département de la Jeunesse et des Sports, chargé de l'Instruction civique et de la Construction citoyenne, il a mais en phase Assimi et la jeunesse malienne, initié la Super Coupe Assimi Goïta, rénové le Stade du 26 mars (suspendu par la Caf), et donné du plaisir au public sportif malien grâce au basket-ball et au football. On croyait l'homme au bout de ses compétences quand intervint le remaniement gouvernemental qui le propulsa à la tête du ministère des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine. Mais, c'est là que l'action de Mossa Ag Attaher fut la plus surprenante et même la plus satisfaisante. Pourquoi ? Aujourd'hui, c'est visible, lisible et palpable : les Maliens qui ont maille à partir avec leur pays d'accueil sont soulagés de leurs souffrances, et ceux de nos compatriotes, intégrés dans leur "exil", sont, de plus en plus, confortés dans leur position. Grâce à Mossa Ag Attaher.

e 27 novembre 2024, il a été élevé au rang d'officier de l'Ordre national du Mali, remis par le président de la Transition, le général Assimi Goïta. Il y voit une marque de confiance et promet de poursuivre son service avec loyauté et détermination. L'information est donnée par les services de communication du ministère sur les plateformes digitales du département : "C'est avec une profonde gratitude et une immense fierté que M. Mossa Ag Attaher, ministre des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine, a reçu, ce mercredi 27 novembre 2024, sa décoration en tant qu'officier de l'Ordre National du Mali, des mains de Son Excellence le général d'armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l'État. Il exprime sa reconnaissance la plus sincère et son émotion la plus vive pour cette distinction honorifique. Cette décoration représente une marque de confiance et d'encouragement à continuer de servir le Mali avec dévouement et détermination. Mossa Ag Attaher dédie cette distinction à toutes celles et ceux qui l'ont accompagné et soutenu dans son parcours et son engagement. Il adresse ses remerciements les plus chaleureux au président de la Transition pour cet honneur, réaffirmant son engagement indéfectible à poursuivre son travail avec rigueur, loyauté et dévouement, au service du Mali et des idéaux communs qui rassemblent la nation. Que vive le Mali, un peuple-un but-une foi".

Ce n'est certes pas la reconnaissance suprême pour un cadre de l'administration, mais c'est un signal fort du chef de l'Etat à son endroit à la persévérance et à redoubler de sacrifices. Eh bien, cet acte est intervenu quatre ans après que Mossa Ag Attaher eut intégré le gouvernement de la Transition, et qui dénote de sa marge de progression.

Un cadre engagé

Né le 15 juillet 1979 à Témera, cercle de Bourem, Mossa Ag Attaher a suivi une formation académique des plus valorisantes. Doctorant en sciences politiques depuis 2018 à l'Université internationale de Rabat (en cotutelle avec Sciences Po Paris), spécialisé dans les questions sécuritaires au Sahel et l'analyse des insurrections armées dans le Nord du Mali (1963-2012).

Il est titulaire d'un master en "Gouvernance et intelligence internationale" (mention bien) de l'Université d'Avignon (2017).

Mossa Ag Attaher détient également deux autres masters : Management des organisations (Université Libre de Bruxelles, 2011) et Santé publique (Université de Bamako, 2002).

Son engagement politique et son expertise sont avérés. Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l'Instruction civique et de la Construction citoyenne, sous le premier gouvernement de la Transition, période marquée par la consolidation de la cohésion sociale par le sport et d'initiatives culturelles et civiques, il a aussi agi en tant que porte-parole de la CMA (Coordination des mouvements de l'Azawad) lors des négociations et du suivi de l'accord de paix, participant activement aux efforts de paix au Mali.

Rapatriement, aide et assistance aux Maliens en détresse

Aujourd'hui ministre des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine, Mossa Ag Attaher a posé des actes et des actions multiformes et avantageux aussi bien pour nos compatriotes hors du pays que pour l'Etat via la grande contribution à l'économie nationale. Lui-même a donné un aperçu de quelques actions phares de son département dans l'émission dans Mali Kura Taasira 3. "Sur la période d'octobre 2023 à avril dernier, nous sommes à plus de 11 000 Maliens rapatriés", a-t-il révélé, tout en précisant que ces rapatriements sont gérés conformément à la vision du gouvernement. Plus précisément, plusieurs de nos compatriotes ont été refoulés de la Mauritanie.

Cela s'inscrit dans le cadre des politiques migratoires internes à la Mauritanie et à tous les pays qui le font, a précisé Mossa Ag Attaher, qui a réussi un grand coup avec le cas de notre compatriote Yaya Cissé, détenu en Mauritanie depuis 13 ans, mais transféré au Mali grâce à un accord de coopération judiciaire avec la Mauritanie.

"Partout où nous allons avoir des nouvelles d'un Malien de l'extérieur à travers le monde, qui est dans une situation de détresse, nous allons prendre des dispositions pour chercher à le sécuriser et à le ramener à la maison", a assuré Mossa Ag Attaher. 

Quid de l'assassinat de notre compatriote Aboubacar Cissé, survenu dans une mosquée en France ? Le ministre dira que la famille du défunt a été accompagnée du début jusqu'à l'arrivée du corps au Mali par le consul et l'ambassade.

Pour les migrants de retour, ce sont au moins 14 milliards de F CFA qui sont injectés dans le volet rapatriement et accompagnement des migrants de retour sur le sol malien, dont 1,6 milliard sur le budget national, a renseigné le ministre Mossa Ag Attaher.

Concernant la contribution des Maliens de la diaspora à l'économie nationale, Mossa Ag Attaher avance le chiffre de 700 milliards de F CFA envoyés ou transférés par la diaspora malienne par an. A ce sujet, le gouvernement a pris un certain nombre de dispositions pour faciliter l'investissement productif de ces fonds, notamment la création d'un budget unique en 2023. S'y ajoute la mise en place d'un système d'exonération pour les investisseurs de la diaspora qui veulent investir dans le pays. 

Pour rester en contact (presque) permanent avec ses compatriotes, en février 2025, a été lancée la plateforme "Tounkan blon" (vestibule de la migration), un espace virtuel dédié à la diaspora, qui permet essentiellement d'écouter leurs attentes et aspirations.

Par rapport aux difficultés liées à l'accès aux documents administratifs et d'identité, le ministre rassuré nos compatriotes à l'étranger que le gouvernement a pris à bras-le-corps cde dossier. 

Autre bonne nouvelle : Mossa Ag Attaher affirme que la digitalisation de l'administration est aussi prise en compte au niveau de son département. Cette plateforme permet à tous nos compatriotes, où qu'ils se trouvent, de faire leurs demandes, d'avoir un rendez-vous en ligne pour parler avec un agent de l'ambassade afin de trouver des réponses à leurs préoccupations.

Des dispositions sont prises pour garantir la libre circulation et la protection des Maliens résidant dans l'espace AES avec la création de la Confédération des États du Sahel (AES), dira le ministre.

Qui rassure qu'au niveau bilatéral, le Mali est en train d'engager le dialogue nécessaire pour assurer et garantir la sécurité, l'établissement, la résidence, la préservation des intérêts et des investissements de nos compatriotes dans l'espace Cédéao (que les Etats de l'AES ont quitté).

Un forum pour renforcer les liens entre la diaspora et les institutions nationales

Afin de renforcer les liens entre la diaspora et les institutions nationales et de favoriser une mobilisation stratégique des compétences et des investissements des Maliens de l'extérieur, le ministère des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine, avec l'appui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), a organisé une rencontre inédite dénommé Forum international de la diaspora malienne placé sous le thème "Les enjeux et défis pour une diaspora au cœur du développement économique national".

Le Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, a salué une initiative "historique" et appelé à mieux structurer l'apport de la diaspora dans la dynamique de développement du pays. "Engagée au cœur de l'Histoire, la diaspora malienne n'est pas un simple prolongement de la population nationale à l'étranger. Elle est un pilier actif de la souveraineté du Mali, un acteur économique, un ambassadeur culturel, un réseau stratégique d'influence, et parfois même un défenseur de la patrie en temps de crise", a-t-il souligné.

Le forum a réuni plus de 500 participants représentant des communautés maliennes à l'étranger, des institutions nationales, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des délégations étrangères venues partager leurs expériences.

La directrice régionale de l'OIM pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Mme Sylvia Ekra, a rappelé le rôle stratégique des diasporas dans les trajectoires de développement des pays d'origine. "Le capital humain, social, économique et culturel des diasporas constitue un pont puissant entre les sociétés, capable de catalyser des solutions innovantes à l'échelle transnationale. Par leurs transferts de fonds, leurs investissements, leurs compétences et leur engagement civique, les diasporas renforcent la résilience des communautés et contribuent à la transformation des sociétés", a-t-elle déclaré.

Prenant la parole à son tour, le ministre Mossa Ag Attaher, initiateur du Forum, a rappelé que cet événement s'inscrivait dans la dynamique d'un Mali Kura résolument tourné vers ses forces vives, y compris celles établies au-delà des frontières. "Cette rencontre est bien plus qu'un forum. Elle est l'expression d'une volonté politique forte : celle de bâtir un nouveau pacte avec notre diaspora, dans la transparence, la reconnaissance et l'action concrète", a-t-il déclaré.

La diaspora malienne, forte de sa diversité et de son engagement, est considérée comme un levier de souveraineté, de résilience et de croissance inclusive.

Selon le ministère des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine, près de six millions de Maliens vivent à l'étranger.

En 2024, leurs transferts de fonds ont atteint USD 1,2 milliard, soit beaucoup plus que l'aide publique au développement. Toutefois, il y a un potentiel pour optimiser ces transferts en les orientant vers des investissements productifs de manière plus systématique. Le Forum a permis de porter un regard lucide sur ces questions et d'ouvrir un espace de dialogue inclusif pour y répondre.

Le FID 2025 marque ainsi le début d'un processus de partenariat renouvelé entre le Mali et ses enfants établis à l'extérieur, un partenariat fondé sur la confiance, le respect mutuel et la volonté commune de construire le Mali Kura.

Des panels de haut niveau, des rencontres B to B, des ateliers thématiques et des expositions ont permis de nourrir les réflexions sur la mise en valeur du potentiel de la diaspora au service d'un développement durable et inclusif.

Les travaux ont débouché sur l'élaboration d'une feuille de route comportant une série de recommandations, parmi lesquelles : la mise en place d'un guichet unique pour l'investissement de la diaspora, l'élaboration d'un cadre d'incitation fiscale, la création de fonds d'appui ciblés, ainsi que le renforcement des cadres de concertation entre l'Etat, les collectivités locales et les diasporas. Les participants ont également plaidé pour une meilleure valorisation des compétences des Maliens de l'extérieur dans les stratégies nationales de développement.

Vers la construction d'une Afrique intégrée et solidaire

Un mois plus tôt, le Mali avait célébré, du 25 au 31 mai 2025, la Semaine nationale de l'intégration africaine (SNIA) sous le thème : "Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine, grâce aux réparations". Le thème national était : Rôle et place de la Diaspora malienne dans le processus de réparation des torts infligés par la traite négrière et la colonisation à l'Afrique en général, et au Sahel en particulier ! Dans l'un ou l'autre cas, il s'agissait de rendre un hommage à la Justice et à l'Unité du continent.

Après plusieurs activités et des débats, l'événement a été bouclé par la Nuit de l'Intégration africaine, organisée au Centre international de conférences de Bamako (CICB), où la riche diversité culturelle du continent a été mise en lumière par des stands vibrants et des spécialités culinaires.

Naturellement présent à cette soirée, le ministre des Maliens établis à l'extérieur et de l'intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a exprimé sa gratitude envers les partenaires qui ont soutenu cette initiative. Parmi eux, la Fédération des communautés africaines et l'Organisation panafricaine des femmes ont joué un rôle clé. Cette coopération illustre un engagement partagé vers la construction d'une Afrique intégrée et solidaire. La participation active des communautés a renforcé ce lien précieux, permettant de célébrer l'identité africaine de manière vibrante et authentique.

Le thème annuel est un appel profond à la reconnaissance et à la justice pour des siècles de souffrances endurées par les peuples africains. Le besoin de réparer les séquelles du colonialisme et de l'esclavage reste crucial pour la progression collective et le bien-être des sociétés africaines. Cette démarche s'inscrit dans une quête de dignité et d'équité.

Le défilé des communautés africaines fut une parade festive qui a rassemblé les participants autour d'une fierté partagée, soulignant avec éclat les valeurs de solidarité et d'unité. À travers ce festival culturel grandiose, les bases d'une Afrique prospère ont été symboliquement posées, encourageant la vision d'un avenir lumineux et inclusif pour le continent. La Semaine nationale de l'intégration africaine a démontré la vitalité de l'engagement africain envers la justice, la paix et l'intégration.

Libre circulation des biens et des personnes : les acquis de Conakry

"Au niveau bilatéral, le Mali est en train d'engager le dialogue nécessaire pour assurer et garantir la sécurité, l'établissement, la résidence, la préservation des intérêts et des investissements de nos compatriotes dans l'espace Cédéao", rassurait Mossa Ag Attaher dans l'édition 3 de Mali kura Taasira.

Le ministre des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine traduit cette volonté politique à travers un récent séjour en Guinée. Ainsi, dans le cadre de sa visite de travail en République de Guinée, le jeudi 14 août 2025, Mossa Ag Attaher a été reçu en audience par le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah. La rencontre a été introduite par le ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile, le général Bachir Diallo.

Au cours de cet échange officiel, les discussions ont porté sur des questions stratégiques pour les deux pays, notamment la libre circulation des personnes et des biens dans le contexte sous régional, le renforcement des liens économiques bilatéraux et la coopération sécuritaire face aux défis communs.

Le ministre Mossa Ag Attaher a salué l'accueil fraternel réservé à sa délégation et exprimé sa satisfaction quant aux travaux menés, sanctionnés par un communiqué final. Les deux parties ont convenu de poursuivre la concertation afin de consolider la coopération bilatérale dans un esprit de solidarité et de partenariat gagnant-gagnant.

La rencontre, qui a réuni de hauts responsables en charge de la sécurité, témoigne de la volonté commune de renforcer la confiance et l'action conjointe entre le Mali et la Guinée.

La veille, mercredi 13 août 2025, le ministre Ag Attaher avait été reçu en audience par son homologue guinéen des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Guinéens établis à l'étranger.

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont échangé sur l'importance de renforcer les liens historiques, culturels et politiques entre le Mali et la Guinée, et de consolider la coopération bilatérale dans l'intérêt des populations des deux pays.

Le ministre guinéen a insisté sur la volonté du chef de l'Etat, le général Mamadi Doumbouya, de s'inscrire dans cette dynamique et de consolider, avec son frère d'armes et homologue le général d'armée Assimi Goïta, le pont historique qui unit les populations par-delà les frontières.

La visite du ministre Mossa Ag Attaher s'est poursuivie avec des rencontres bilatérales, réaffirmant l'engagement du Mali pour une intégration africaine forte et une coopération soutenue entre les deux pays.

En bref, cette visite de travail visait à consolider la coopération bilatérale, notamment dans les domaines sécuritaire, commercial et transfrontalier. Les discussions portent sur la libre circulation des personnes et des biens, la lutte contre les tracasseries routières, la fluidification du trafic et l'application effective des facilités convenues.

 Parmi les acquis déjà enregistrés figurent la digitalisation du paiement des contraventions et les missions conjointes de sensibilisation, qui ont contribué à une nette réduction des plaintes.

Gouvernement-OIM : Ensemble pour une meilleure gouvernance migratoire

L'engagement du Mali pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières des Nations unies prouve à suffisance la volonté inébranlable des plus hautes autorités du Mali de promouvoir une meilleure gestion des migrations. Cette volonté, réaffirmée par le général d'armée Assimi Goïta au point n°7 de la Lettre de cadrage adressée au Premier ministre, a été traduite par la signature de deux conventions entre le ministère des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

La première convention porte sur les principaux axes de la collaboration et la seconde convention porte sur l'appui de l'OIM à la relecture de la Politique nationale de migration (Ponam) et son plan d'action. A l'occasion de la cérémonie de signature, le ministre Mossa Ag Attaher a livré un message qui en dit long sur l'impact des actes posés ce jour-là. Extraits :

"… L'histoire des migrations est inséparable de celle de l'humanité, qui a connu des évolutions notoires ces dernières années. La question migratoire est devenue un axe de coopération majeur entre les pays d'origine, de transit et de destination, un sujet primordial dans les débats politiques dans nombre de pays d'accueil. Elle est aussi une stratégie de lutte contre la pauvreté pour certaines communautés.

Estimés à plusieurs millions de personnes, les Maliens établis à l'extérieur constituent une composante importante du capital humain national, un potentiel inestimable en termes d'expertises diverses. La diaspora constitue la vitrine de notre pays à l'étranger et dresse des ponts entre les pays d'origine et de résidence pour faciliter à la fois les échanges économiques et les transferts sociaux.

Cependant, c'est le lieu de rappeler que la migration irrégulière constitue un véritable fléau pour le Mali.

Ces enjeux migratoires, qui s'expriment aussi bien en termes d'opportunités pour le développement qu'en termes de défis, interpellent et appellent à l'action.

À l'action, oui à l'action, pour donner de l'espoir aux migrants qui se trouvent en situation de détresse, souvent bloqués entre les frontières. Oui à l'action pour apporter l'aide humanitaire à ces personnes qui ne sont ni des terroristes ni des criminels. Oui à l'action pour soutenir ces migrants qui sont en quête de sécurité et d'un monde meilleur.

Encore, oui à l'action, pour promouvoir le rôle des migrants dans le processus de développement national. De même, oui à l'action, pour promouvoir la coopération internationale autour des enjeux migratoires.

Et enfin, oui à l'action, pour combattre ensemble les discours de haine et les préjugés contre les migrants.

Face à ces enjeux importants dans le domaine de la migration, le Mali a fait de sa gestion une priorité, illustrée par l'adoption d'une ambitieuse Politique nationale de migration (Ponam) et son plan d'actions par le gouvernement en septembre 2014, ainsi que par son adhésion à tous les cadres stratégiques de gouvernance aux niveaux sous régional, régional et mondial. L'engagement du Mali pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières des Nations unies prouve à suffisance la volonté inébranlable des plus hautes autorités du Mali de promouvoir une meilleure gestion des migrations.

Cette volonté a été réaffirmée par Son Excellence le général d'armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l'État, au point n°7 de la Lettre de cadrage adressée au Premier ministre, chef du gouvernement, lors du conseil des ministres du 27 novembre 2024, relatif au renforcement de la protection des Maliens établis à l'extérieur.

Cette vision constitue notre boussole, notre guidance dans la protection et la promotion de nos compatriotes établis à l'extérieur….

La signature des présentes conventions s'inscrit dans cette vision et contribue à la concrétiser pour le bien-être de nos compatriotes établis à l'extérieur. Elle est la preuve de la volonté sans cesse réaffirmée du gouvernement, à travers le ministère des Maliens établis à l'extérieur et de l'Intégration africaine, ainsi que des agences des Nations unies, à travers l'Organisation internationale pour les migrations, de travailler ensemble pour une meilleure gouvernance migratoire.

Je me réjouis de constater qu'au fil des ans, un partenariat fécond avec l'OIM se renforce et permet de réaliser d'importants progrès dans la gestion des migrations.

Il ne fait aucun doute que les enjeux migratoires actuels constituent des défis communs et nécessitent des réponses communes. C'est seulement ensemble que nous pourrons impacter positivement la gestion des migrations. C'est pourquoi je salue cette belle initiative avec l'OIM, celle de la signature de ces deux conventions.

La première convention définit le cadre global de notre partenariat et porte sur les principaux axes de notre collaboration. Il s'agit de mutualiser nos efforts pour travailler entre autres sur :

- la protection et la réintégration des migrants ;

- le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de la migration ;

- le renforcement de la coordination dans la gouvernance des migrations ;

- le développement de politiques et stratégies migratoires ;

- la mobilisation de la diaspora malienne pour le développement national ;

- la visibilité des activités dans le domaine de la migration.

La seconde convention porte sur l'appui de l'OIM à la relecture de la Politique nationale de migration (Ponam) et son plan d'action. Je voudrais exprimer toute ma satisfaction de voir aboutir cette relecture, qui permettra d'adapter davantage la politique au contexte mouvant de notre société millénaire.

Monsieur le chef de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Mali.

Le Mali est un pays de vieille civilisation. Un adage singulier et profondément ancré dans nos us et coutumes dit : «jette ton enfant pour dompter l'enfant d'autrui». Cela signifie que le Mali est une terre d'hospitalité légendaire. Pétri d'une telle civilité, je voudrais rappeler que la seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat.

Nous devons unir nos efforts, mutualiser nos ressources et maximiser nos potentialités pour un monde meilleur, où la migration est sûre et bénéfique pour tous".

                    El Hadj A.B. HAIDARA

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