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L'actuel émir du GSPC, Abou Mossaâb (turban noir) avec le Sheik Abou al-Baraa. Crédits photo : AFP[/caption]
NOUAKCHOTT - Abou al-Baraa, le chef du commando qui a pris en otages mercredi des centaines de personnes, dont des étrangers, sur un site gazier en Algérie, a été tué jeudi, a annoncé un porte-parole du groupe auteur du rapt à l'agence mauritanienne Nouakchott information (ANI).
Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a annoncé dans le même temps la fin de l'opération de l'armée visant à libérer les otages, précisant qu'un nombre important de terroristes avaient été neutralisés lors de l'opération.
Abou al-Baraa -un pseudonyme- avait indiqué mercredi à la chaîne de télévision satellitaire du Qatar Al-Jazeera que le nombre des otages étrangers tournait autour de 41 et qu'ils appartenaient à une dizaine de pays: Norvège, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Roumanie, Colombie, Thaïlande, Philippines, Irlande, Japon et Allemagne.
D'après le site d'information mauritanien Al-Akhbar, Abou al-Baraa était l'un des plus importants chefs de la brigade de Mokhtar Belmokhtar qui a revendiqué l'attaque contre le site.
Mokhtar Belmokhtar, surnommé le borgne, est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier pour créer sa propre unité combattante.
Probablement de nationalité algérienne, al-Baraa est né à la fin des années 1970 et est devenu membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au début des années 2000, selon Al-Akbar.
Al-Maraa avait notamment contribué à l'implantation d'islamistes armés dans le nord du Mali, aujourd'hui occupé par ces groupes, toujours selon le site.
Il soulignait la nécessité de faire tomber les régimes de la région pour parachever le Printemps arabe, et accusait Alger et Nouakchott d'être les agents de la France dans la région.
(©AFP / 17 janvier 2013 22h43)