Mali : le MNLA cherche à reprendre pied au nord du pays
17 Octobre 2012 - 08:40
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MNLA[/caption]
Après la rédaction de sa plateforme, dans laquelle le MNLA a remplacé sa revendication d'indépendance par celle de l'auto-détermination, le mouvement rebelle poursuit sa restructuration. Il a organisé récemment des rencontres avec la société civile au nord du Mali, et a entamé des pourparlers avec Ansar Dine. Au moment où la communauté internationale envisage une intervention militaire, le MNLA veut montrer qu'il faut encore compter avec lui.
A Léré, dans l'ouest du pays, le week-end dernier, à Ménaka, à l'Est, quelques jours plus tôt, le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, a organisé des rencontres avec les chefs de tribus, les représentants des réfugiés, et affirme y avoir convié l'ensemble des communautés du nord du Mali.
Il s'agit pour le mouvement de reprendre pied sur ce territoire, et d'apparaître auprès des populations comme une alternative possible aux mouvements intégristes.
Le MNLA tente également de se rapprocher de la communauté sonraï. Une rencontre a notamment eu lieu début octobre avec la diaspora sonraï du Ghana.
Le mouvement a aussi réorganisé sa structure militaire et notamment son état-major, avec l'objectif de jouer un rôle dans la chasse aux islamistes. Il espère compter aux yeux de Bamako et de la Cédéao, Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, dans leur projet d'intervention militaire.
Plusieurs chefs de tribus arabes et touaregs ont également entrepris une médiation entre le MNLA et Ansar Dine. Une rencontre a eu lieu ces jours ci au sud de Kidal. Le MNLA demande à Ansar Dine de renoncer à la charia et de rompre avec Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique. Des pourparlers qui vont dans le sens de ce que souhaite la médiation de la Cédéao. Mais pour l'instant les discussions n'aboutissent pas.
Situation humanitaire alarmante
Au nord du Mali, la situation humanitaire continue de se détériorer selon le CICR, Comité international de la Croix-Rouge. L'organisation qui intervient dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et Mopti effectue des distributions alimentaires auprès de 420 000 personnes. Germain Mwehu porte-parole du CICR à Niamey s’en explique.

Germain Mwehu
Porte-parole du CICR à Niamey
La difficulté pour les populations c’est l’accès aux denrées alimentaires, étant donné que les prix sont en général très élevés, soit trois fois plus que la normale, en cette période de l’année.rfi.fr/17/10/2012
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abu jouneydAs-Salam ‘ala man Taba’ al-Huda Majlis Ash-Shoura al moudjahidin de l'Azawad jure de venger le meurtre des frères Tablighs Le Tout-puissant a dit :<>( sourate Al Baqarah, verset 179 ), en conformité avec l'ordre du Seigneur Tout-Puissant de mettre en œuvre sa Shari'ah sur Sa terre, quand il a dit :<>( sourate an-nisâ', verset 65). Et parce que les musulmans sont les gardiens les uns sur les autre, leur amour, leur bienveillance mutuelle, et des liens étroits, ils sont comme un seul corps, les moudjahidines se considèrent comme obligé par la shari'ah d'exercer des représailles pour leurs frères, les du'at du Jama'ah Ad-Da'wa wa-l-Tabligh, qui se rendaient à Bamako pour assister à une de leurs réunions, et ils n'ont été accusés ou soupçonnés de quoi que ce soit, mais ils étaient des musulmans non armés, et les soldats de l'armée malienne les ont exécuté de sang-froid, et sans aucune justification légitime, et donc la demande des moudjahidin au gouvernement malien de remettre ces meurtriers immédiatement au tribunal de la shari'ah islamique, afin de mettre en application le Had comme Allah l'a commandé, et nous envoyons cet avertissement à l’État malien et son armée, dans ce cas, si les meurtriers n'ont pas comparu devant le tribunal de la shari'ah islamique, les moudjahidin prendront les décisions qu'ils jugent appropriées. Un homme averti en vaut deux, et la décision de la question, avant et après (ces événements) n'incombe qu'à Allah. Majlis Ash-Shoura al Moudjahidin (Remarque: Majlis Ash-Shoura al moudjahidin dans l'Azawad se composent du Tandhîm Al-Qa'ïdah au Maghreb islamique, Ansâr Ad-Dîn et le Jama'ah At-Tawhîd wa-l-Jihâd en Afrique de l'Ouest) Source : Ansâr Al Mujâhidîn13 ansRépondreLike (0)
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Bija dialoCes moudjahidines ont ils le droit d'abuser des femmes en volant des musulmans comme eux ?13 ansLike (0)
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FARA1001Comme enfermé dans une bulle, le MNLA défend des revendications qu'il n'aura jamais Vendredi, 12 Octobre 2012 Écrit par Acherif Ag Intakwa Ecœuré, je l'ai été récemment en suivant la rencontre des représentants de Bilal Ag Acherif et le Président Burkinabè, médiateur de la CEDEAO. Ecœuré, je l'ai été lorsque j'ai vu ces hommes surement surpris d'être là-bas entreprendre un chemin qui ne les amènera qu'à la désolation et au regrets. Disons le tout de suite, si l'Azawad vit aujourd'hui la désolation qui est la sienne, ce n'est pas parce que l'Azawad n'a pas des enfants capable de le gérer. Non, l'Azawad en a assez. L'Azawad regorge d'intellectuels nécessaire pour le guider de manière éclairé. L'Azawad regorge de cadres pour le construire, et de docteurs et praticiens pour le soigner. L'Azawad regorge de combattants pour le sécuriser. Mais le drame actuel que vit l'Azawad est tout simplement dû au fait que l'ensemble du MNLA -du plus petit des combattants au chef du CTEA Bilal Ag Acherif- croit à tort être le centre du monde, le seul détenant la vérité et la lumière, la compétence de gérer seul l'Azawad qui est devenu subitement un héritage, une propriété personnel. Le drame actuel que vit l'Azawad est dû au fait que l'ensemble de son mouvement de libération n'est pas encore suffisamment mûr pour tirer des leçons de ses échecs. Comme enfermé dans une bulle, le MNLA se met à croire à tort que ses échecs sont des réussites, et ses limites lui apparaissent comme étant des compétences. Comme enfermé dans cette bulle, et déconnecté aussi bien de l'Azawad que du monde, le MNLA s'entête à vouloir continuer sur un chemin qui ne le mènera qu'à sa perte. Il y a une dizaine de jours, son bureau politique s'était transformé en parfait spectateur lorsque son sort se jouait à New York, dans les couloirs des Nations Unies. N'eut-été le véto Américain contre une intervention Franco-Ouest-Africaine mal ficelée, il aurait été en voie de disparition car première cible de cette intervention. Au lieu de faire une profonde introspection et revoir les causes profondes de son échec, il continu de foncer encore plus dans son échec. Il y a quelques jours, Bilal Ag Acherif, chef du CTEA demandait à quelques membres du MNLA de présenter au Président Burkinabè les revendications du MNLA. Sur les ondes de la presse internationale, un membre de cette délégation vendait la mèche en affirmant que le MNLA, ou plutôt son MNLA, renonçait à son indépendance en contrepartie d'un fédéralisme, ou d'une autonomie, ou toute chose qu'il pourra avoir. Comme s'il était aujourd'hui complétement désespéré, tel un mendiant. Cette démarche de mendiant est tout simplement un manque de vision criant du MNLA. Croit-il que les Maliens qui appellent de tous leurs vœux à un génocide contre les Touareg donneront quoi que ce soit au MNLA ou à l'Azawad comme par miracle? Croit-il que le Mali qui a tout fait pour faire disparaitre la culture Touareg lui donnera subitement une autonomie pour s'autogérer en «bon père de famille» selon les termes d'un membre du MNLA? Une question que je me pose est de savoir ce que peut bien chercher le MNLA en voulant coute-que-coute remettre son sort entre les mains d'un Mali aujourd'hui en ruine. Le MNLA croit-il peut être qu'il est plus en ruine que ne l'est le Mali? Ou croit-il peut-être que ce sont les soldats Maliens dont la célérité de la fuite était supérieure à celle des athlètes professionnelles qui vont l'aider à combattre le terrorisme internationale? Ou croit-il peut-être que ce sont les politiciens Maliens, aujourd'hui sous-tutelle de la CEDEAO qui élut même leur président, qui vont avoir le leadership de veiller à son avenir au sein d'une région autonome ou d'une entité fédérale que le Mali a toujours rejeté? A mon humble avis, la réponse à toutes ces questions est tout simplement non. A mon humble avis, la triste vérité est que le MNLA est complètement déconnecté de la réalité aussi bien Azawadienne qu'internationale. Si le MNLA veut subsister, et réussir la noble tâche qui lui fut confiée par les peuples de l'Azawad, il se doit de revenir immédiatement vers cette réalité. Cette réalité est celle selon laquelle on ne peut pas mener un état vers son indépendance lorsque soi-même nous sommes enfermés dans une bulle déconnecté de tout. Cette réalité est celle selon laquelle on ne peut pas mener un état vers son indépendance lorsqu'on se met à prendre des décisions archaïques sans aucune consultation. Cette réalité est celle selon laquelle, le MNLA dispose de très peu de leaders, et aucun visionnaire. Vivement un MNLA nouveau qui emprunte un sentier éclairé.13 ansRépondreLike (0)
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Kassim balloQue sa soit Mnla ou ansar dine tout compte fait chaque chose a son temps, chaque temps a une epoque, et chaque epoque a son histoire ils veulent oui ou non le nord du mali sera liberer.peut être sa va prendre du temps mais le maliba sera 1 et indivisible que( Dieu benise le mali ) amen la luutte continu13 ansRépondreLike (0)
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PiéPas tôt ou tard il faut que ces militaire lèvent leurs fesse et s'engagent au nord maintenant et tout de suite sinon on ne pourra jamais pacifier le nord13 ansLike (0)
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celui qui se tape blanche neige et sa cocococo=blanche neige= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou :?: :lol:13 ansRépondreLike (0)
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tienimangomon ami explique moi ce que veux dire .sanene bakule fa kule den kule itakou bakou ..en bamanan .. :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:13 ansLike (0)
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kouroukanfougaJe pense que notre gouvernement doit saisir l'occasion de prendre cette fois-ci ces voyous du mnla dans leur propre piège en signant sans hésitation ce "référendum d’autodétermination des nordistes du Mali" !!! Je jure sur la tête de sa mer qu'ils n'auront même les 15% de la communauté touarègue favorable à une indépendance ou quoi que ce soit ! Ensuite on pourra prendre la communauté internationale comme témoin et toute personne qui osera soulever encore ce faux problème doit être fouetter et exécuter devant les yeux de tout le monde ::::::::::13 ansRépondreLike (0)
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Partir2Non il faut les exécuter tout de suite.13 ansLike (0)
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leguenLa crise actuelle n'est pas une affaire de "touareg". Il y a des milliers de touareg maliens qui ne se sentent pas concernés par les revendications actuelles du mnla. Pour preuve, le mnla est plus vomi par les populations du nord que les groupes islamistes sinon autant qu'eux. Alors, arrêtez de faire des amalgames entre mnla et touareg. c'est un raccourcis qui n'a rien à voir avec les réalités du terrain. Le mnla est constitué d'assassins, de criminels de guerre et d'apatrides. Avec ou sans l'appui de l'extérieur, le peuple malien, notamment les autres communautés du nord du Mali, n'acceptera jamais le dicktat de quelques individus (-1% des touareg).Depuis 1990 le Mali n'a fait qu'amadouer ces gens-là. Pour quel résultat? Cette fois-ci, ce sera la dernière rebellion "touareg" au Mali. Mais d'autres pays qui les amadouent aujourd'hui peuvent d'ores et déjà se préparer à les "accueillir" pour très bientôt. En ce moment, ils apprendront que ce ne sont pas des gens avec lesquels il faut lier "amitié".13 ansRépondreLike (0)