Linda Thomas-Greenfield à la 2e session de l’instance permanente sur les peuples d’ascendance africaine : Ce forum est nécessaire pour aborder les inégalités raciales et ethniques

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L’ambassadeur Linda Thomas-Greenfield, représentante des Etats-Unis auprès des Nations unies, a, lors de la 2e session de l’Instance permanente des Nations unies sur les personnes d’ascendance africaine, tenue à New York, le 30 mai 2023, exprimé le soutien des Etats-Unis à la diaspora africaine. Selon elle, ce forum vise un objectif commun qui est de conjuguer les efforts pour démanteler le racisme structurel, brique par brique afin de laisser à nos enfants un monde plus propre et plus juste.

A souligner que la représentante permanente auprès de l’Organisation des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, en tant que descendante d’esclaves, en tant qu’Afro-Américaine et fière membre de la diaspora africaine, se dit honorer d’exprimer le ferme soutien des Etats-Unis à l’Instance permanente sur les peuples d’ascendance africaine.

“Nous avons défendu la création de ce Forum pour amplifier les voix de toutes les personnes d’ascendance africaine, en particulier de la société civile où qu’elles se trouvent. Ce forum est nécessaire pour aborder les inégalités raciales et ethniques persistantes infligées aux personnes d’ascendance africaine partout dans le monde”, dit-elle.

En effet, cette année, comme en témoigne la déclaration de l’administrateur Regan, l’ambassadrice a tenu à souligner le lien entre la justice raciale et la justice environnementale. Selon elle, tout le monde mérite une bouffée d’air pur, de boire de l’eau propre et de profiter de notre environnement magnifique et abondant.

“Et pourtant, trop souvent, les personnes d’ascendance africaine sont placées en première ligne de la crise climatique. Nous sommes ceux qui vivent à côté des usines chimiques ou qui dépendent de toilettes portables ou qui sont submergés par la pollution et la contamination de l’eau”, déplore-t-elle.

Ces inégalités, à ses yeux, ne sont pas seulement des problèmes locaux ou communautaires. Ce sont des problèmes nationaux. Ce sont des problèmes internationaux. Et nous devons les aborder ensemble, dit-elle.

Linda Thomas-Greenfield affirme que c’est le moment de travailler ensemble pour s’attaquer aux préoccupations climatiques de longue date, y compris la justice environnementale qui, selon elle, doivent faire partie intégrante de notre travail ici à l’ONU.

Elle dit attendre impatience une deuxième session solide pour établir et entretenir davantage ce forum nécessaire.

Ibrahima Ndiaye

 

 

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