Dr Soumana Sacko, candidat de la CNAS-FASO Hèré : « La France doit cesser ses jeux troubles par rapport à Kidal »

Cette déclaration, a été faite, par le candidat du parti à l’élection présidentielle de juillet prochain,  DR Soumana Sacko. C’était samedi dernier, à la faveur  d’un grand rassemblement au Centre International de Conférence de Bamako.

Pour les leaders du parti pour une Afrique solidaire, il ne saurait y avoir d’élection présidentielle  sans la présence de l’armée et de l’administration maliennes  sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi a-t-il  indiqué, les candidats à l’élection présidentielle doivent, d’une même voix  poser  comme préalable, cette condition. Avant de déclarer, devant ses militants et sympathisants enthousiastes, que : « la  CNAS FASO - HERE, n’entend pas être complice d’un silence coupable à l’égard d’une situation, dans laquelle on entraîne, allégrement, le cou du Mali dans le nœud de la corde de la désintégration territoriale ». Tout en saluant l’intervention militaire de la France et de la communauté internationale,  les leaders du parti estiment que  l’intérêt stratégique de la France réside, non pas dans des déclarations intempestives « d’amitié » avec les séparatistes du MNL ; mais plutôt dans la restauration immédiate et sans condition de la souveraineté pleine et entière du Mali sur l’ensemble de notre  territoire national, y compris Kidal.

 Pour le conseiller général du bureau politique national de la CNAS FASOHERE, Bakary Coulibaly, les accointances entre la France et le MNLA, risquent de compromettre le retour de la stabilité au nord «  tout appui politique en faveur du MNLA compromettra, dangereusement, la stabilité, la sécurité, la paix et la démocratie  au Mali ». Et d’ajouter, cela annihilera tous les efforts de paix et mettra à l’abri les bandits du MNLA, qui ont perpétré des crimes horribles avec la complicité des groupes islamistes. Mieux nombre de ses leaders font l’objet d’un mandat d’arrêt international. Plusieurs leaders d’associations, de partis politiques, ainsi que des diplomates ont honoré de leur présence  cette rencontre, qui semble avoir tenu toutes ses promesses.

Badou S. Koba