Nord du Mali: encore des obstacles à surmonter avant la paix

6 Juin 2015 - 07:04
6 Juin 2015 - 07:04
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[caption id="attachment_834712" align="aligncenter" width="620"]Mali: accord d'Alger, un mois pour convaincre Bilal Ag Acherif, représentant du MNLA, lors de la cérémonie de clôture des négociations inter-maliennes à Alger, le 1er mars 2015.
AFP PHOTO / FAROUK BATICHE[/caption] En Algérie, la Coordination des mouvements de l'Azawad a annoncé jeudi 4 juin qu'elle signerait l'accord de paix inter-malien le 20 juin prochain. Si cette annonce suscite des espoirs au sein de la communauté internationale, il reste encore des obstacles.
Bilal ag Acherif, le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad, a affirmé que les mouvements qu’il représente signeraient bien le texte des accords de paix. Ce même texte a été signé le 15 mai dernier par les mouvements de la Plateforme. La Coordination estime aujourd’hui que ses préoccupations ont été entendues. C’était d’ailleurs l’objectif des réunions de ces derniers jours à Alger. « La phase la plus difficile est devant nous, c'est celle de la mise en œuvre ». Ces mots de Hamdi Mongi, le chef de la Minusma, résument les nouveaux enjeux. Si la Coordination a accepté jeudi de signer l'accord de paix, la paix, elle, est encore incertaine. Des garanties d'application des mesures de l'accord ont été données. Mais, comme le disent les participants, ce sont des mesures de confiance. Djibril Bassolé, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, affirme que la communauté internationale a aujourd'hui les moyens de faire respecter l'accord de paix. Mais un négociateur est dubitatif : sur le terrain, de plus en plus de gens sont armés et il existe pour chaque partie de nombreuses raisons de remettre en cause le cessez-le-feu au moindre accrochage. Ménaka, toujours point de blocage Et la première difficulté pourrait bien survenir à Ménaka. Jeudi, alors que le gouvernement et la CMA signaient un accord de cessation des hostilités prévoyant que les mouvements armés se retirent de la ville et qu’elle passe sous le contrôle de la Minusma, les mouvements de la Plateforme ont refusé de signer et déclaré qu'ils ne quitteraient pas la ville, comme le demande la médiation internationale. Ils estiment que leurs combattants sont chez eux à Ménaka et ils affirment qu’ils ne quitteront pas la ville.......Lire la suite sur rfi.fr

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