Recherché depuis longtemps par la France, le terroriste Abou Zeid n’a aucune chance d’échapper cette fois-ci aux militaires français dans la ville de Diabali.
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Abou Zeid, un des dirigeants d’Aqmi[/caption]
Avant hier, un groupe islamiste, rescapé des bombardements des rafales français dans les grandes villes du Nord, a réussi à prendre sans combattre la ville de Diabali. Pourtant, il y avait une présence remarquable d’éléments de l’armée malienne dans ladite localité. Vous avez dit bizarre ? Selon les services de renseignement français, ces djihadistes rescapés sont dirigés par Abou Zeid,
l’homme qui séquestrait Pierre Kamate dans le désert malien. Pourtant, depuis l’enlèvement de Kamate, les services secrets français étaient continuellement à sa recherche. A cet effet, les troupes françaises, en appui aux militaires locaux, feront le nécessaire pour mettre fin à la vie de ce chef terroriste, ou du moins le prendre vivant. C’est ainsi que depuis le lundi dernier, des forces françaises et maliennes ont encerclé la petite ville de Diabali avant que les bombardements aériens de la France interviennent dans la localité dans la nuit du lundi au mardi.
Par ailleurs, tous les appareils français étaient braqués sur Diabali pour qu’Abou Zeid n’échappe pas cette fois-ci aux forces qui encerclent la zone. Autant dire que la présence constatée de cet homme motivera davantage les militaires français pour la libération des territoires envahis du Nord en général, et de Diabali en particulier. Dans tous les cas, on ose espérer que le preneur d’otage de Pierre Kamate a signé son arrêt de mort, en tout cas si les renseignements fournis par rapport à sa localisation se révélaient fondés. Cependant, les populations civiles de Diabali craignent une intervention dramatique des forces armées locales et françaises sur leur ville, ce qui pourrait engendrer des pertes en vie humaine. « Les djihadistes sont bel et bien présents à Diabali. Ils sont lourdement équipés en armements. Mais déjà, nous craignons pour la vie des civils qui habitent la ville», a déclaré, hier matin sur RFI, un homme habitant de Diabali. Du témoignage d’un autre habitant de Diabali, il ressort que c’est grâce à un préfet en retraite à Diabali (un « peau rouge») que l’entrée des djihadistes dans la localité a été facilitée. Quoiqu’il en soit, avec l’appui de la France, la libération de Diabali ne sera plus qu’une question d’heures.
Oumar Diakité