MMEIA : Des actions concrètes pour éloigner le spectre de la migration irrégulière

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Plus de 150 millions de F CFA et 775 emplois créés après le lancement du projet en 2016. La dynamique devrait être amplifiée cette année.

Le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Dr. Abdramane Sylla a lancé ce mardi 5 juin 2018 les activités des projets d’insertion et de réinsertion des migrants financés par le budget spécial d’investissement (BSI) 2018. C’était en présence du chef de cabinet du MMEIA et plusieurs représentants des associations.

Pour le communicateur, Dr. Salia Traoré, conseiller technique, le projet vise à soutenir la réinsertion des migrants, à accompagner les dynamiques des migrants afin de diminuer le chômage dans notre pays. Selon lui, le projet bénéficie d’un montant de 150 millions de F CFA a permis à la création de plus 775 emplois en 2016.

Il a invité les uns et les autres à sensibiliser les populations sur les risques et dangers liés à la migration irrégulière. Et de leur demander de formuler au besoin les recommandations pour la mise en œuvre correcte des projets d’ici 2019.

“Nous avons quitté la guerre pour regagner le Mali. Nous avions souffert pendant un bon moment avant que le gouvernement ne nous vienne en aide. Il a fait tout pour nous aider. Malgré son effort, les migrants restent confrontés à des problèmes de financement des projets. A ce jour, nous invitons tous les Maliens de l’extérieur à regagner notre cher Maliba pour qu’enfin nous puissions construire le pays”, a laissé entendre  la présidente des femmes rapatriées, Mme Maïmouna Doumbia.

Le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine a assuré avoir diagnostiqué les causes profondes de la migration irrégulière. Selon ses explications, le temps n’est plus aux commentaires ou à la résignation face à ce fléau, mais plutôt à l’action. Il s’agit là, selon lui, d’agir sans relâche pour réduire les impacts négatifs de la migration.

“Nous vivons une époque caractérisée par de nombreux défis qui frappent davantage certaines couche de la population ; à savoir : les plus jeunes et les femmes. C’est à nous donc de prendre notre responsabilité commune de tout faire pour donner l’espoir à la jeunesse par la mise en œuvre d’actions concrètes et durables”, a-t-il dit, avant de rassurer que le dialogue et les actions engagées dans le domaine de la migration par notre gouvernement  et ses partenaires permettront sans nul doute de donner des réponses adéquates à l’insertion des jeunes.

Adama Diabaté

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