Mali: l'opposition claque la porte des négociations sur les prochaines élections
Trente-deux mois se sont écoulés depuis que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, est entré en fonction, le 4 septembre 2013. Deux semaines plus tard, le 19 septembre, une exceptionnelle mobilisation internationale a célébré la restauration de l'ordre constitutionnel et le retour du Mali dans le concert des nations démocratiques.Une immense espérance avait vu le jour. Le peuple malien, la communauté internationale et les peuples du monde entier avaient espéré que sous le leadership du nouveau président, le Mali allait écrire de nouvelles pages exaltantes de sa longue histoire nationale. Malheureusement, les attentes du peuple malien ont été cruellement déçues.
La mauvaise gestion, la patrimonialisation de l'État, la dilapidation et le détournement des deniers publics, les surfacturations, le pilotage à vue des affaires publiques, l'improvisation, l'immixtion de la famille du président dans les affaires de l'État, l'arrogance et le mépris vis-à-vis du peuple ont atteint sous le président IBK des sommets jamais égalés depuis l'indépendance de notre pays.Le tableau de la gouvernance instaurée par le président IBK, sa famille et son gouvernement est sombre : les Maliens souffrent. La vie est chère, déstabilisés par la crise économique et financière, les ménages et les entreprises n'en peuvent plus, le chômage des jeunes, les coupures d'électricité et les pénuries d'eau dans les villes et les campagnes, l'insécurité et l'insalubrité sont le lot quotidien de notre peuple. Il n'y a pas d'avenir pour la jeunesse. La mauvaise gestion de la grave crise du Nord a conduit à une situation quasi inextricable, où un an après la signature de l'Accord d'Alger, l'État peine à exercer sa souveraineté sur des pans entiers du territoire national dans un contexte d'insécurité généralisée. Les attaques terroristes se multiplient. Aucune région n'est épargnée. Les affrontements intercommunautaires font des dizaines de morts à travers le pays. Le gouvernement semble dépassé et impuissant.
La crédibilité extérieure du pays s'est fondue, la nation est humiliée quotidiennement par son gouvernement. Le pays s'enfonce dans l'immobilisme et dans une profonde crise politique.
Le peuple est, à juste titre, mécontent de ceux qui dirigent le pays. Il est mécontent de la mauvaise gouvernance et de ses effets dévastateurs, il est mécontent de l'arrogance et du mépris de ceux qui gouvernent. Il est mécontent de l'impunité qui protège ceux qui pillent, au vu et au su de tous, les ressources publiques. Il est mécontent de la mauvaise gestion du dossier du Nord et des conséquences sur la paix, la réconciliation et la stabilité du Mali.Face à cette situation, les partis politiques de l'opposition républicaine et démocratique invitent le peuple malien à se rassembler et à manifester son mécontentement contre la vie chère, les coupures d'électricité et les pénuries d'eau ; l'insécurité et l'insalubrité ; l'arrogance et le mépris ; la mauvaise gouvernance ; la corruption généralisée ; l'ingérence de la famille du président dans les affaires de l'Etat ; la dilapidation des ressources du pays ; la mauvaise gestion de la crise du nord ; la partition de fait du pays ; contre le détournement des ressources destinées à la défense et à la sécurité du pays ; pour la paix et la réconciliation nationale ; pour le retour et la réhabilitation du président ATT ; la tenue d'assisses /concertations nationales en vue de sauver notre pays !Tous à la place de la Liberté, le samedi 21 mai 2016 à 7 heures 30 du matin à la marche pour le Mali. Sortons tous pour le Mali, Aw ye wuli, aw ye wuli aw yèrè ye, Aw ye wuli Mali ye !
Il ne s’agit pas d’enlever aux débats sur l’amélioration de la gouvernance sa légitimité, mais plutôt de le crédibilité dans un dialogue plus crédible entre acteurs. Les meetings politiques, les marches et autres formes de contestations populaires ne produiront rien de constructif dans le contexte actuel.
La population malienne fait confiance et soutien son gouvernement dans son travail. Les marches de l’opposition ne font qu’empirer la situation du pays. Je pense que l’opposition devrait arrêter les marches désavantageuses et soutenir le gouvernement dans la mise œuvre de sa bonne politique.
La marche est loin d’être une solution, d’ailleurs elle déstabilise le pays et pousse à la violation de l’état d’urgence et tant d’autre interdit qui relève du respect de la patrie. Le respect des règles autoritaires doit être respecté de tous car elles vont dans les intérêts de tous.
Ce ne sont pas la perturbation de la stabilité accompagné des marches qui sera la solution. L’opposition malienne agi chaque d’une manière déraisonnable dans la politique malienne, l’opposition peut se faire entendre sans perturbé la stabilité de ce pays.
J’invite l’opposition à participer à la gestion du pays. Le faite de s’adonner aux critiques ne signifie pas faire de la construction du pays ou de boycotté les rencontres n’est pas une solution. Certes, les critiques mais proposer au régime au pouvoir votre idées, votre point de vue avant toute décision du gouvernement.
nous devons faire un tour en arrière je dis de 2010 à 2013 avant l'arrivée au pouvoir du président IBK pour comprendre les dégâts causés par ses prédécesseurs avant de le juger. notre pays était dans un chaos total mais grâce au génie IBK en deux ans de gestion nous pouvons dire Dieu merci aujourd'hui car nous assistons à la croissance économique de 1,5% en 2013 à 7% au premier trimestre de l'année 2016, l'insertion des jeunes, les grands chantiers et autres............... et j'en passe. le peuple malien ne doit pas se laisser manipuler pas des égoïstes opposants qui ne cherchent que leur propre intérêt.