Conférence d’entente nationale : IBK annonce (enfin) la date
24 Sep 2016 - 11:57
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C’est le principal point d’achoppement entre le chef de l’Etat et l’opposition. La tenue de la Conférence d’entente nationale prévue par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, n’est plus pour longtemps. Elle se tiendra au plus tard au mois de décembre, en tout cas si l’on s’en tient aux déclarations du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Depuis New York où il intervenait devant le Conseil de sécurité de l’Onu au sujet de la crise sécuritaire malienne et sur l’état de la mise en œuvre de l’accord, IBK a déclaré que la Conférence d’entente nationale est prévue pour le dernier trimestre de l’année 2016. Selon lui, c’est dans cette optique qu’il a pris l’initiative des récentes rencontres qu’il a eues avec la classe politique, notamment l’opposition dont il a reçu la plupart des leaders.
Prévue au chapitre 2 (de l’accord d’Alger) relatif aux fondements pour un règlement durable du conflit, cette rencontre, la Conférence d’entente nationale, est aussi le cadre choisi pour débattre de la brûlante question de l’appellation «AZAWAD».
Papa Sow / maliweb.net
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, L'accord pour la paix et la réconciliation au Mali est issu d'un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale. Il met en avant la libre administration des régions et communes dans le cadre de la décentralisation poussée dans un Mali Un et Indivisible, ce qui est différent d'indépendance et/ou de compromission. Comme l'a proposé l'opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les concertations nationales étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle. Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé. C’est pourquoi, une conférence d’entente nationale a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali. Unissons-nous, indépendamment des bords politiques, autour de cette conférence d'entente nationale inclusive pour contribuer à la mise en oeuvre de l'accord et pour rendre optimale l'inclusivité. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et Sécurité TEL 00223 95 58 48 979 ansRépondreLike (0)
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L\'accord est une compromissionVous voulez la vérité en dehors des acrobaties intéressées des suppôts du pouvoir et chercheurs de strapontins comme ce malheureux bella Anasser Ag Rhissa ? L'accord est une compromission pour le Mali qu'aucune conférence ne peut positiver sans remettre en cause ses objectifs et ses fondements essentiels. L’appellation Azawade constitue moins un problème qu'un grand nombre de points compromettants, l'autonomie ou la décentralisation poussée visant une indépendance de fait de Kidal et du reste du nord malien. Tout ce qui ne revoit pas l'ensemble de ces points compromettants et antidémocratiques ne rend pas service au Mali mais n'aboutira qu'à des dépenses inutiles. Citoyens sincères du Mali, levez-vous contre cette humiliation au lieu d'accord.9 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Désolé, cher frère/sœur, l'accord est issu d'un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale. Il met en avant la libre administration des régions et communes dans le cadre de la décentralisation poussée dans un Mali Un et Indivisible, ce qui est différent d'indépendance et/ou de compromission. Comme l'a proposé l'opposition et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les concertations nationales étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle. Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé. C’est pourquoi, une conférence d’entente nationale a été retenue par l’accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et Sécurité9 ansLike (0)
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TOUREIBK a la tête dure. Il y'a longtemps que l'opposition réclame cette conférence. Bien avant les rencontres d'Alger, les opposants avaient demandés que soient organisées ces rencontres, pour pouvoir parler d'une même voix lors de la rencontre. IBK, croyant être au dessus de tout, avait arrogamment décliné la proposition. On ne peut pas être seul, face à l'adversaire pour engager la nation entière, sans la participation des autres composantes du pays. Voilà où le mépris l' a conduit. Il revient sur ce qu'il a refusé. Dans ces dit-accords, IBK a engagé le Mali sur des choses irréalisables, inacceptables. Y' eu trop de concessions faites aux rebelles dans ces accords que les participants à cette rencontre annoncée n'auraient pas acceptés. Trop de faveurs ont été consenties à ces salopards, le tout, par la précipitation de IBK à parvenir rapidement à la paix. Or, on ne doit pas accepter n'importe quoi, n'importe comment. Beaucoup de choses méritent d'être revues et corrigées dans cette histoire, avant la signature définitive. Tous ceux qui prendront part à la dite rencontre, ont quelque à dire. Ils demanderont très certainement, le retrait privilèges consentis aux rebelles, comme cette sorte d'autonomie de Kidal qui ne dit pas son nom, acceptée par le gouvernement en Algérie. Beaucoup de choses doivent être revues.9 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Merci Frère Touré de votre contribution. Ce qui avait été refusé avant les pourparlers d'Alger ce sont les concertations nationales proposées, entre autres, par l'opposition et non la conférence d'entente nationale qui elle est prévue dans l'accord de paix. Comme, moi aussi, je l'avais proposé avant les pourparlers d'Alger, les concertations nationales étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d'une même voix comme vous le dites mais MAINTENANT qu'un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle. Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l'accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu'on n'est pas sûr d'aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l'accord de paix qui a déjà été signé. C'est pourquoi, une conférence d'entente nationale a été retenue par l'accord de paix déjà signé pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l'inclusivité (utilisation d'une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l'appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali. Il est important de vous rappeler que l'accord qui a été conçu à Alger, A TRAVERS DES POURPARLERS INCLUSIFS INTER-MALIENS, après plusieurs rounds en partant d'une feuille de route, est issu des pourparlers inclusifs inter-Maliens (entre parties prenantes Maliennes incluant des citoyens) et les signatures définitives ont été faites à Bamako. A travers plusieurs rounds l'avant projet d'accord entre ces parties prenantes a été soumis aux forces vives (partis politiques, députés, forces de défense et sécurité, société civile, religieux, ...) de la nation Malienne par le gouvernement et les parties prenantes Maliennes. C'est ainsi que des recommandations ont été proposées, pour le round suivant à Alger, pour modification de l'avant projet. J'étais moi-même un des présidents (celui du groupe défense et sécurité) des groupes des forces vives qui ont fait ces recommandations. Pour notre groupe, la plupart de nos recommandations ont été retenues. L'inclusivité a été prise en compte, des membres de la société civile, en particulier représentants les régions du nord ont participé aux pourparlers d'Alger. Finalement, après plusieurs rounds, l'accord final a été signé à Bamako en 2015. Malgré tout pour que l'inclusivité soit optimale, une méthodologie inclusive doit être utilisée pour une mise œuvre sans exclusion. Vous trouverez une telle méthodologie dans ma lettre ouverte en ligne du 21 JUIN 2016, publiée sur Maliweb, et portant sur "s'entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en œuvre et le suivi stricts de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali". Cette lettre intègre un chapitre sur la conférence d'entente nationale qui sera inclusive en utilisant cette méthodologie. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et sécurité TEL 00223 95 58 48 979 ansLike (0)
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Le General SanogoLe president IBK etant l'elu au niveau de tout le territoire national du Mali, peut tres bien parler tout seul au nom du Mali!! JUSQU'A' PREUVE DU CONTRAIRE, IL EST LE PRESIDENT DUMENT ELU DE NOTRE FASO!!9 ansLike (0)
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balantiguiLa conférence d'entente nationale est dans l'agenda présidentiel en devoir de l'application de l'accord pour la paix et la réconciliation nationale. Donc elle n'est pas nécessairement le levain de la rencontre du Président de la République avec les acteurs politiques maliens.9 ansRépondreLike (0)
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Le General SanogoJe constate!!! CEUX QUI ONT EXIGE' LA CONFERENCE NATIONALE SONT PRESQUE TOUS DES MILLIARDAIRES GRACE A' LA CORRUPTION ET LA MAUVAISE GOUVERNANCE!!! ON PEUT TENIR 100000000 CONFERENCES MAIS TANT QU'ON ATTAQUE PAS LA CRISE A' PARTIR DE SON ORIGINE, ELLE PERSISTERA!!!!!!!!!!!!!!!!! IL FAUT BIEN QUE QUELQU'UN NOUS PARLE DU ROLE DU PARLEMENT!!! QUEL EST LE ROLE DES REPRESENTANTS DU PEUPLE? COMMENT ALLONS-NOUS CHOISIR LES PARTICIPANTS A' LA CONFERENCE NATIONALE? EST-CE QU'ON PEUT EXCLURE DES DEPUTE'S QUI SONT DES ELUS LOCAUX ET QUI REPRESENTENT UNE PARTIE DE LA POPULATION MALIENNE POUR INVITER DES NON ELUS????? DON'T GET ME WRONG, IL FAUT BIEN QUE LES MALIENNES ET LES MALIENS SE PARLENT ENTRE EUX MAIS JE CROIS TOUJOURS QUE LE PARLEMENT EST LE CADRE IDEAL ET ON PEUT BIEN INVITER DES DIRIGEANTS POLITIQUES ET DES REPRESENTANTS DES GROUPES ARME'S AU DEBAT POUR DONNER LEURS AVIS SUR LES QUESTIONS QUI SERONT ABORDE'ES ET FAIRE DES PROPOSITIONS POUR LES RESOUDRE!!!! IL NE FAUT PAS QUE DES NON ELUS USURPENT LE ROLE LEGITIME ET LEGAL DES ELUS!!!!! ALLAH KA BE' SON HAKILI GNOUMAN NA!!!!9 ansRépondreLike (0)
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Dr ANASSER AG RHISSABonjour, Merci, mon frère GENERAL, de votre contribution. Vous avez raison, les élus du peuple que sont les députés ne doivent pas être mis de côté, le parlement doit joué un rôle déterminant. A cette conférence d'entente nationale doivent participer tous les acteurs aux niveaux national (comme les députés), régional et local mais aussi des représentants de la diaspora. Une méthodologie inclusive doit être utilisée pour n'oublier aucun acteur. J'ai déjà proposé une telle méthodologie, voir ma lettre ouverte en ligne, du 21 juin 2016, portant sur "s'entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en œuvre et le suivi stricts de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali". Un des chapitres de cette lettre se focalise sur la conférence d'entente nationale. Bien cordialement Dr ANASSER AG RHISSA Expert TIC, Gouvernance et Sécurité9 ansLike (0)
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OBSERVATEURC'est une excellente nouvelle. Elle aurait du être annoncée lors de l'adresse à la nation le 21 septembre à l'occasion de la fête nationale. Pour lui donner toutes les chances de réussite, il faut q'elle soit bien préparée et dans une atmosphère sereine et inclusive.9 ansRépondreLike (0)