Editorial : Pourquoi les pro-putschistes ont la trouille face aux troupes étrangères
« Incorrigibles agitateurs ! Mariko, vous ne changerez jamais ! Arrêtez de délirer et sortez de votre dualisme qui consiste à voir le mal dans une cohésion acceptée par la majorité des Maliens en un moment de crise aussi grave que la nôtre. En voulant forcément faire des autres les méchants et de votre mouvement celui qui justifie le bon sens, vous ne faites que du mal au Mali ». Qu’Oumar Mariko s'adonne à des positions démoniaques n'étonne plus personne au Mali. Mais que Younouss Hameye Dicko, un enfant du Nord qui doit avoir au moins un parent chez les « barbus », s'oppose au délogement de ces bandits qui n'a que trop duré pour un intérêt quelconque est aberrant.
En mi-septembre, Mariko avait rendu visite aux islamistes Ansar Dinne à Niafounké. Mais pourquoi n'a-t-il pas pu arrêter les exactions de ces fous? Quelle est donc la vraie raison de cette visite? Comment peut-on proroger la souffrance de nos parents du Nord en refusant l'aide que le ministre de la Défense lui-même a sollicitée? Nos amis de la COPAM ont-ils peur? Mais de quoi? De toute évidence, quand la peur se mêle à l'inquiétude et au mécontentement, la tétanisation est telle qu'elle bloque toute action de révolte. Attention donc, monsieur le révolutionnaire : la peur peut être capable du pire. Le peuple malien n'est pas dupe. La majorité se ralliant à la cause du rationnel, la COPAM est réduite à jouer un rôle de perturbateur dans le cadre d’une défaite annoncée.
Cette manie de Mariko à crier à tout bout de champ « Rendez-nous nos armes ! Rendez-nous nos armes ! » semble pour l'instant être son seul argument de bataille. La COPAM est certainement le défenseur sans condition des militaires, mais elle est aujourd'hui celle qui incarne une image profondément dévalorisée aux yeux de nombreux Maliens. Alors, à force de se fourvoyer dans des journées d’action sans lendemain et sans perspective, ces pro-putschistes risquent au finish de faire un flop! Paradoxalement, le gouvernement, qui est le garant du peuple malien, est parfaitement en accord avec la communauté internationale pour une éventuelle intervention militaire au Nord. Ainsi, de hauts responsables de la communauté internationale se sont réunis à cet effet le 19 octobre dernier à Bamako. Cet appui des amis du Mali serait un bon effet d’aubaine.
Malgré 2000 manifestants hostiles à la communauté internationale, malgré le fait qu'il y ait des agitateurs qui s'opposent à l'arrivée des troupes étrangères, à mon avis, personne ne pourra réussir à empêcher l'inévitable. Cette guerre n’est plus malienne, mais de l’humanité toute entière. Nous ne voulons pas que nos enfants et nos petits enfants vivent un jour dans un monde où on coupe des mains, des pieds, ou pire, lapide des amoureux.
NEIMATOU NAILLE COULIBALY

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Aujourd'hui-Mali 16 Mai 2025 - 14:20 0
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El.flacoMariko me rappelle un certain laurent gbagbo, Abdoulaye Wade, Alpha konde. Tous des éternels opposants qui une arrivée au pouvoir font pire que leurs prédececeurs au fauteil présidentiel. La seule difference pour Mariko est que le peuple du Mali n'est pas idiot et nous connaissons ses vrais intentions personnelles d'homme aigri qui n'a aucun amour pour son pays. Il se croit l'alpha et l'omega mais il n'est qu'un simple pauvre éternel jaloux. Il a toujours comparé la petite foule qui le suit au peuple Malien mais il se trompe car nous le prenons pour un clown qui a la même pièce à jouer dans le cirque. :twisted: :twisted: :twisted:13 ansRépondreLike (0)
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CONSEILLER VIRTUELFrançois Hollande, au nom de la France, prit la parole lors de la 67ème session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU le jour de son ouverture, le mardi 25 septembre 2012, demandant entre autres choses un mandat international pour une intervention militaire étrangère au Mali, dont le nord du pays est occupé par des rebelles. Il qualifia d’”insupportable, inadmissible, inacceptable” l’occupation du vaste territoire du nord malien “par des groupes terroristes” en annonçant que la France soutiendra toutes les initiatives qui seront prises par les Africains. (1) Pour rappel, la France de M.Chirac et de M.Sarkozy ne trouvait pas insupportable, inadmissible ni inacceptable l’occupation du nord ivoirien par des rebelles sanguinaires, putschistes ratés, depuis septembre 2002 et cela jusqu’à avril 2011, car ces rebelles soutenaient l’homme adoubé par Paris, l’ancien fonctionnaire du FMI Alassane Dramane Ouattara (ADO), aujourd’hui hissé au pouvoir en Côte d’Ivoire. Et droites et gauches françaises se donnaient la main durant cette période dans une union sacrée assurant cette collusion où J. Chirac et N. Sarkozy assuraient un soutien militaire français aux rebelles pour agresser l’Etat ivoirien. Ici la France soutient des rebelles, là-bas elle fait la guerre pour les combattre. Allez comprendre ! Les rebelles semblent bons s’ils sont en Côte d’Ivoire, en Libye ou en Syrie, à un moment donné et contre l’ennemi désigné des intérêts occidentaux (réel ou supposé). La géométrie variable est bien visible. La ficelle est grossière. La France s’immisce à présent de façon aiguë et accélérée au Mali. Le néocolonialisme décomplexé se manifeste une fois de plus. L’ingérence politique et « diplomatique » devient ouvertement militaire. La crise interne, politique et militaire, au Mali veut être résolue militairement par la seule France et ses alliés africains, ses anciennes colonies ouest africaines. Dans un élan désintéressé ? Les origines d’une crise sans précédents : Touaregs et islamistes contre le Mali, plus affaibli que jamais. Cette crise au Mali est due aux rébellions, (2) sécessionnistes et/ou fondamentalistes, touarègues ou islamistes, qui réussirent à attaquer, occuper et contrôler le nord du pays avec ses villes principales, Gao, Kidal, Tessalit et la légendaire Tombouctou, depuis janvier 2012. Ceci provoqua un putsch fin mars 2012 pour déposer du pouvoir le général Amadou Toumani Touré, dit « ATT », impuissant et visiblement incompétent, président élu, lors de son élection contestée fin avril 2007 (comme lors de sa première élection, en mai 2002), et en fin de mandat car une élection présidentielle était prévue pour le 29 avril 2012. Le coup d’Etat fut populaire, et eut un fort soutien politique et citoyen exprimé publiquement. (3) Une description fine, avec une tentative d’analyse pertinente, ultérieure, devrait aborder le richissime sujet d’actions et réactions au Mali face au ‘pronunciamiento’ militaire, des partis, mouvements politiques, syndicats, associations, communautés, musulmans non-intégristes, soutiens et opposants des jeunes officiers révoltés, et des consensus et clivages. Faut rappeler que la déstabilisation du Sahel, de toute la bande sahélo saharienne, donc du nord du Mali à présent occupé par des rebelles, est l’une des conséquences directes de la guerre de l’OTAN contre la Libye, dont la France de N. Sarkozy fut l’initiatrice. Ce conflit provoqua la prolifération et le renforcement de bandes armées djihadistes et, à la chute du régime libyen et après l’exécution de Mouammar Kadhafi, la débandade de l’armée libyenne et la dissémination accélérée d’armes de tout genre et d’hommes armés dans le Sahel. Parmi les Touaregs rebelles et les islamistes au Mali il y a des vétérans de la guerre en Libye de 2011. Après les offensives rebelles de janvier 2012 et la chute de tout le nord du pays suite au retrait de l’armée malienne au mois d’avril dernier, à présent les mouvances islamistes chercheraient, avec les crimes commis au nom de la charia et une lente poussé vers le sud-ouest, l’affrontement afin de galvaniser et d’unifier les groupes djihadistes probablement pour internationaliser le conflit dans le but d’« afghaniser » la région. Le MLNA touareg ayant été à l’heure actuelle largement submergé par les groupes islamistes. L’arroseur arrosé ? Qui tire les ficelles occultes de ces mouvances ? L’offensive du MLNA permettait à ses parrains un scénario d’eaux troubles où l’ingérence politique et militaire étrangère était autant cause que conséquence. Certains avancent les thèses bien plausibles, et démontrables, de l’implication française -sarkozyste- ainsi que des burkinabés (Blaise Comparé ayant facilité son pays comme base arrière) avec le MNLA, qui a pignon sur rue à Paris avec un siège qui agit ouvertement sans entrave. D’autres spéculent sur l’implication et accointances du Qatar -voire de quelques services algériens- avec des islamistes. Le « médiateur » Compaoré veut inclure13 ansRépondreLike (0)
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couto@hotmail.comVotre analyse est comme votre cul: chacun en a un! Et vous nous faites vraiment chier, vous et les imbéciles du genre MARIKO, Younouss Hameye DICKO et tous les zigotos de votre genre!!! Fermez la seulement, c'est ce que nous attendons de votre bouche de latrine!!! Ta putaine d'armée malienne (et ton fils de pute de SANOGO de mes deux là) si elle le pouvait, pourquoi elle a fui?13 ansLike (0)
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CONSEILLER VIRTUELLe Mali, nouvelle victime désignée d’actives ingérences néocoloniales françaises!!!!!!!!!!!! François Hollande, au nom de la France, prit la parole lors de la 67ème session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU le jour de son ouverture, le mardi 25 septembre 2012, demandant entre autres choses un mandat international pour une intervention militaire étrangère au Mali, dont le nord du pays est occupé par des rebelles. Il qualifia d’”insupportable, inadmissible, inacceptable” l’occupation du vaste territoire du nord malien “par des groupes terroristes” en annonçant que la France soutiendra toutes les initiatives qui seront prises par les Africains. (1) Pour rappel, la France de M.Chirac et de M.Sarkozy ne trouvait pas insupportable, inadmissible ni inacceptable l’occupation du nord ivoirien par des rebelles sanguinaires, putschistes ratés, depuis septembre 2002 et cela jusqu’à avril 2011, car ces rebelles soutenaient l’homme adoubé par Paris, l’ancien fonctionnaire du FMI Alassane Dramane Ouattara (ADO), aujourd’hui hissé au pouvoir en Côte d’Ivoire. Et droites et gauches françaises se donnaient la main durant cette période dans une union sacrée assurant cette collusion où J. Chirac et N. Sarkozy assuraient un soutien militaire français aux rebelles pour agresser l’Etat ivoirien. Ici la France soutient des rebelles, là-bas elle fait la guerre pour les combattre. Allez comprendre ! Les rebelles semblent bons s’ils sont en Côte d’Ivoire, en Libye ou en Syrie, à un moment donné et contre l’ennemi désigné des intérêts occidentaux (réel ou supposé). La géométrie variable est bien visible. La ficelle est grossière. La France s’immisce à présent de façon aiguë et accélérée au Mali. Le néocolonialisme décomplexé se manifeste une fois de plus. L’ingérence politique et « diplomatique » devient ouvertement militaire. La crise interne, politique et militaire, au Mali veut être résolue militairement par la seule France et ses alliés africains, ses anciennes colonies ouest africaines. Dans un élan désintéressé ? Les origines d’une crise sans précédents : Touaregs et islamistes contre le Mali, plus affaibli que jamais. Cette crise au Mali est due aux rébellions, (2) sécessionnistes et/ou fondamentalistes, touarègues ou islamistes, qui réussirent à attaquer, occuper et contrôler le nord du pays avec ses villes principales, Gao, Kidal, Tessalit et la légendaire Tombouctou, depuis janvier 2012. Ceci provoqua un putsch fin mars 2012 pour déposer du pouvoir le général Amadou Toumani Touré, dit « ATT », impuissant et visiblement incompétent, président élu, lors de son élection contestée fin avril 2007 (comme lors de sa première élection, en mai 2002), et en fin de mandat car une élection présidentielle était prévue pour le 29 avril 2012. Le coup d’Etat fut populaire, et eut un fort soutien politique et citoyen exprimé publiquement. (3) Une description fine, avec une tentative d’analyse pertinente, ultérieure, devrait aborder le richissime sujet d’actions et réactions au Mali face au ‘pronunciamiento’ militaire, des partis, mouvements politiques, syndicats, associations, communautés, musulmans non-intégristes, soutiens et opposants des jeunes officiers révoltés, et des consensus et clivages. Faut rappeler que la déstabilisation du Sahel, de toute la bande sahélo saharienne, donc du nord du Mali à présent occupé par des rebelles, est l’une des conséquences directes de la guerre de l’OTAN contre la Libye, dont la France de N. Sarkozy fut l’initiatrice13 ansRépondreLike (0)
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SIDPASSATEl'attitude de certains Maliens inquiète plus d'un observateur avisé, tant on ignorait que le Mali pouvait compter en son sein d'aussi piètres personnages comme fils. Puisse Dieu tout puissant sauver le Mali qui ne mérite nullement un tel sort. vive les patriotes, Honte aux apatrides!13 ansRépondreLike (0)
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SIDPASSATEl'attitude de certains Maliens inquiète plus d'un observateur avisé, tant on ignorait que la Mali comptait en son sein d'aussi piètres personnages comme fils. Puisse Dieu tout puissant sauver le Mali qui ne mérite nullement un tel sort. Honte aux apatrides!13 ansRépondreLike (0)
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maigusje ne comprends pas Oumar Mariko et son clan. il est temps de se mettre ensemble pour combattre l'ennemi. On reussira par l'aide de Dieu. pensez surtout aux populations qui vivent ces durs moment.13 ansRépondreLike (0)